Cahier IV - 4ème Livraison (2008- 2009)


Par les temps qui courent

 

Pour une vision simple des nouvelles cohérences à atteindre

 

 

 

 

                                   Sans foi ni loi ?

 

 

 

 

TABLE des MATIERES                                       


En 4 livraisons

 

 

 

I    Notes  A,  B, C, D

 

A – La mutation du Politique

 

B – La communication

 

C – Glissements

D - Déplacer les curseurs

 

II   Notes  D,  E, F,  G, H, I, J, K…

 

D1 – Rapports d’échelles sans Rupture de registre

 

D2 – A partir de nos Mémoires

 

D3 – Les problèmes du Mesureur

 

E — L’ Air de ne pas y Toucher  

 

F – Surnaturel et Stylisation

 

G – Sur l’Art (1)

 

H – Regard de l’Histoire

 

I – Lyrique

 

J – Regard de la Science

 

 

III   Notes  1, 2 ,3

 

1 – l’essor contraignant du Repli réflexif  et le Dépli

 

2 – l’essor contraignant de l’Hypersexe

 

3 – Le Procédural

 

IV   Actualités – Notes sur le vif et autres notes

 

 

1 -  En Différents Lieux

 

2 - Sur le Féminin et le Masculin

     (dont « l’’Affaire du voile » à nouveau – DIAM’S)

3 - Vers de Nouvelles Cohérences ?

 

4 - Avec la crise   ?

 

5 - Magasine

 

6 - Sur l’Art (2)

 


4 ème Livraison

 

   


            ACTUALITES NOTEES SUR LE VIF
                          
                           et AUTRES NOTES
                                (comme un Journal ou un magazine)
 

 

 


 

  1               En  Différents Lieux

 

                                                                                                                                                                                                      1) - St Aubin Celloville -  environs de Rouen - 18/12/08  

Face à la « Soupe Médiatique » il y a quoi ?

- Où trouver  un reste de culture populaire, de  « culture politique populaire » ? Voilà un exemple :

- Le voisin « non prévenu » qui nous a porté secours contre l’agression dont nous venions d’être victimes : secours porté à des « courageux », deux septuagénaires que nous sommes, mari et femme.

- Ce voisin est infirmier au CHU de Rouen, (elle, infirmière aussi au CHU + peinture/dentelle) ;  

- De bons sentiments donc et des actes de courage ( pas de vacherie ni d’étroitesse évidente et sans crucifix chez eux).

- D’où cela vient-il, comment est-ce possible ces bons sentiments, ce courage (il est très costaud)? 

- <  CHU=Service public (différence avec St Hilaire, clinique privée ) + métier de soins et paramédical

-  Qui ruine le Service public ruine aussi les bons sentiments des gens ; à la place étroitesse, individualisme et appétits divers gagnent du terrain(v. les bêtises de Max Gallo là-dessus = 0).

-  Le populaire a pour base la république, seule la république (en plus laïque ) peut asseoir dans le temps présent en France et les services publiques et les bons sentiments, restes d’une culture populaire politique  qu’on  cherche constamment  à démanteler. (v. souvenirs de Victor Michaut)

- Lesobre Stéphane (Dutheil  ) venu réparer les vitres cassées, il  y  a mis du sien. Un reste de culture populaire là aussi.

- Bien mesurer ce qu’on a et ce qu’on n’a pas avec « la soupe médiatique » à la place du côté populaire ?

 

2) - Actualité- 16/12/08

Le mobile + Internet : étonnante ambiguïté entre l’individuel et le collectif , et le monde . Est-ce « soupe médiatique » ou  possible échappée ? pour quoi de neuf ? 20/03/09

En face de « la soupe médiatique » on aura de plus en plus Internet, lieu de partage qui se généralise, en même temps jungle inextricable

 

21-23/02/07

3) - Un jour - de 2004  – sans  (s)avoir (à) préciser lequel, «les  Gens » ont perdu la parole . St Lazare et couloirs et quais du métro.- C’était la vie des courants populaires dans un lieu public de grand passage . Maintenant où sont les Gens ?

Qu’est-ce qui a pu effacer presque complètement parmi ces gens qui se croisent à St Lazare ou dans le métro le sentiment éprouvé jusqu’alors  que toutes les personnes suscitent et méritent mutuellement intérêt et respect, dans leur silhouette, leur allure, leur façon personnelle de porter ce qui les habille, autant d’éléments d’habillement pris dans la très grande série mais assemblés sans tapage en  panoplie non standard? En tout cas on a le sentiment d’une perte de toute présence solidaire spontanée, on se demande où sont passés les vérités d’être de chacun.  Qu’est-ce qui opère cette complète mutation, qu’est-ce qui se passe là où se croisent ces flots de gens ? Le changement s’est étalé sur plusieurs saisons, mais c’est un changement du tout au tout.

 Quelle reprise de part ou reprise de parole  est offerte aux Gens? A l’heure actuelle reprise en main des gens par eux-mêmes ? par la mode et les médias? Irruption du « formaté » au niveau du « paraître » et des images . Avant ils avaient seulement leur propre façon de porter les vêtements, elle était ce qu’elle était mais c’était tout simplement  la leur. (v. ce qu’en dit  Yohji Yamamoto) . Actualité à petits pas .

Le seul vraiment triste à constater est que dans cette bascule complète  qui est en train de se produire, les mentalités et solidités populaires, encore si faciles à rejoindre  jusqu’en 2004 environ, n’ont plus de place, ne vont plus avoir de place. Elles sont complètement chamboulées. A la limite elles n’existent plus. Dans les halls de St Lazare, dès maintenant  rares sont les personnes qui  en  tiennent encore le front. Leur paraître aujourd’hui semble bien indigent. Mais on a pu bien longtemps apprécier leur être, il faudra plus longuement le chercher maintenant pour le trouver tout de même.  Ce front  peut-il être tenu? En vaut-il la peine? On passe bien à un autre monde.  Quelles  nouvelles cohérences  s’annoncent? (v.III – 2)

 

26/02/09

4) - Retour visite Fondation Cartier, expo.Depardon–Virillo –« Terre natale ,  Ailleurs commence ici » : c’est de la haute mode et rien de vraiment solide ou fiable, de la « haute couture » même, de l’habillage.   C’est comme Nicolas Hulot : transformation du réel (matériaux documentaires) en « réalité fictive » (distinguée ou exceptionnelle), rien que  « des Paradis » à défendre.

 

26/02/09

5) - Retour Paris-Oissel : « Train moderne » (26/02/ 09 - 18 h 30) ré-habillé (voir aussi les ré-habillages du type Christian Lacroix ) , ça donne  a) les « dégueulis » transparent/dépoli sur les vitres en de fausses divisions de l’espace censés être  plus proche ainsi des voyageurs, cassant  la « salle » du wagon entier ou les habituels emplois judicieux des compartimentages de l‘espace qui logent le maximum de places assises et debout et se prêtent en même temps à des assemblages spontanés aérés, très divers des personnes , c’est réussi il n’y a plus d’espace du tout, on étouffe, en fait aucun sens de l’espace, aucun respect de l’espace, il n’y a que des contraintes !  .- Pas dit que les enfants y trouveront de quoi ressentir les « ambiances du voyage » ; b) des « suppléments » , petits rajouts de volumes au haut des dossiers des fauteuils, rajouts aussi de couleurs pour faire ludique/moderne mais surtout qui semblent être venus selon des facilités infographiques. Là encore le réel ( l’ensemble des places assises offertes aux voyageurs) est déréalisé, rendu presque fictif ; c) en plus place aux codes : pour ouvrir la porte et descendre  en gare, pas une inscription, mais un bouton incolore codé selon le code des ascenseurs    >< , le procédural déteint ici . L’ensemble est très moche, désagréable , contraignant comme presque toujours le design  (nullement convivial : passe encore, pour faire oublier qu’on est ensemble dans un train ? D’ailleurs avec mobiles et MP3 y est-on vraiment dans le train ? pourtant on vous le dit comment respecter les autres, « quittez-les pour téléphoner , allez sur la plateforme ») .

La SNCF envisage des compartiments ou peut-être même des voitures  « famille »,  ça va dans le même sens.

 

17/03/09

6) - Louvre – pyramide de Peï –107 rue de Rivoli, Librairie des Arts Décoratifs - brasserie des Deux Aigles

Temps superbe , on est mardi , Musée fermé, on reste dehors, lieu superbe qui tient pour beaucoup à l’espace vaste et au très heureux rapport, parfaite réussite, entre très moderne, très épurée, la pyramide de Peï et  le style classique  très largement distribué  des bâtiments formant la cour du Louvre. Certainement il y a là la preuve que  passé et nouveaux temps  peuvent composer ensemble le meilleur, sans modernité  close.

Pourquoi par ce beau temps et en ce lieu  tous, même les touristes mais pas qu’eux, sont dans des fonctionnements  comme étrangers, et même comme exilés …mais de quoi ?  Seuls en nombre comme dans les villes américaines d’Edward Hopper. Exilés, tous,  par le  passage des guichets du Louvre depuis la rue de Rivoli, surtout du côté Rivoli?

Sans doute la gentillesse est rare mais elle ne semble pas nécessaire près de la pyramide de Peï  dans  cet immense espace du palais du Louvre, 15° sous ciel radieux, 18 mars, printemps venant.

Certainement ici les femmes se mènent sans guide et plutôt mènent leurs compagnons . Beaucoup de poussettes avec très jeunes enfants.

Presque tout le monde sous ce ciel  avance d’une allure assurée . L’exil d’où donc? 

Impossible de retenir seulement ce si peu de chose : on est mardi, le mardi les musées sont fermés,  interdit d’entrée tout le monde reste dehors exilé.

Victor et Rolf, les livres au 107 rue de Rivoli, des poupées habillées comme maquettes de préparation des robes de leurs collections, deux homo qui ont pu réussir très jeunes, imagination intensive. Mixité à distance, mixité à rebours Certainement la mode type Victor et Rolf mange, déborde  sur ce qui était le domaine de « L’Art - vie intérieure » ( le design gagne et mange de même sur ce domaine de l’Art - vie intérieure) .  Quelle vie intérieure est encore là de mise ? La pensée n’a pas non plus à prétendre intervenir . Inutile. Rien que Actes . Le monde est en actes et uniquement,  « Les Gens», non ! – mais la bonhomie  n’a plus aucun fondement . D’ailleurs je ne vois nulle place pour la bonhomie, pas plus que pour la vie intérieure. Aucune place dans ces deux lieux  pour la sympathie envers les Gens.

Ce n’est pas qu’on se sente exactement dépassé. Touristes, étrangers  et personnel immigré de la brasserie « aux deux Aigles », sont sur le même pied,  tous donnent le sentiment qu’ils sont en exil . Rien ne reste debout d’autre ou d’avant (« ailleurs » peut-être, seul est sauf).  C’est  plutôt qu’ici maintenant n’est plus ici. Donc exilés mais d’où  ? Tous exilés d’eux-mêmes, exilés de l’intérieur, tous  exilés de soi . Ca veut dire quoi  d’affirmer cela?

Et alors Hélène !? Hélène est acte. Tout est acte.  Il n’y a maintenant que le désordre des actes, et c’est la vie, du moins actuellement et sûrement pour tout un temps. Quoi de Neuf ? Une époque  sans aucune vie intérieure : certains diraient « une époque sans âme ».

Et alors l’entre-deux ? le monde va, se mène (ou est mené), et où, vers où se mène-t-il? 

Mais le populo ? Lui déboule bien plus indifférencié qu’avant 2004 (cette année prise comme date charnière), bien plus « fabriqué ». Emprise réussie au final du marketing grand public et du forcing de la mode .

Il faudrait que tous ce monde  ait un Louvre avec la pyramide de Peï. Ce ne sont pas les répercussions-retombées médiatiques des défilés de mode dans la cour Carrée du Louvre qui donneront à tous un Louvre .

Tout ce monde des Aigles, du Louvre de la pyramide Peï, comme de la Bibliothèque François Mitterrand (v.plus loin), est en quête de réussite, pense être en train de réussir (sa rencontre, son voyage, sa journée, son succès de séduction  …ou quoi d’autre ? ). 

Comment  le masculin, l’homme « même chancelant » peut-il  faire  auprès du féminin son numéro de séduction de fond, peut-être excellent tout de même? Comment les libertés d’habillement jusqu’au débraillé (non coiffure = coiffure) habilitent dans l’indulgence beaucoup plus de gens, surtout les filles, beaucoup plus qu’elles  ne l’ auraient été, habilitées, avant, qui était bien moins indulgent . 

En ces lieux je ne vois nulle place pour la bonhomie, pas plus pour la vie intérieure.

 

2/03/09

7) - Maintenant (pas seulement dans le métro) je ne vois  plus que des gens recrus, harassés  de mobile et de MP3 aux oreilles, complètement absorbés dans ce substitut de vie intérieure. .En mode solo/ en public/absence ; même si le mobile, « totale communication », intervient en complémentaire compensation du « total captivé », le plus souvent c’est ici le mode absence qui l’emporte, très peu se passe entre personnes « en personne » .

 

8) - Bibliothèque François Mitterrand – Modernité close étouffante

Ambiances partout contraignante ( bien plus qu’ à la BN de la rue Richelieu) . Plus d’exil par contre apparemment . Tous ici sont en fonctionnement sans exil,. Ils ne sont pas en exil, même, et peut-être surtout, les étrangers, ils sont à leur affaire pris d’attention intellectuelle. Tout  ici est référence  ( que ce soit à mon passage, ce jour, la peinture romaine de Pompéi , la fondation Beyeler de Bâle  …ou des millions d’autres références ). Question : où ici est la liberté d’invention ? On se croirait dans « les Temps Modernes » de Chaplin, pressé de toutes parts au mixeur. Pas d’exil, le passé est tellement là, le passé et le savant . Sauf le risque de l’exil dans les références, si l’on ne surnage pas, un risque toujours menaçant d’étouffement. La BNF a été construite à la périphérie de Paris, en même temps que de nouveaux quartiers d’habitation ou  de bureaux ? Donc on a les implacables parallélépipèdes de verre et d’acier des immeubles aux vitrages desquels on n’aperçoit jamais aucune présence  humaine, comme si ici elle  était hors d’échelle ; brutal assaut de ces navires de guerre qu’on peut dire les plus modernes, de dernière génération (même sentiment au point opposé de la périphérie de Paris, les immeubles à peine plus anciens des nouveaux quartiers du Pont de Sèvres à Boulogne-Billancourt ) . Infirmité d’une Modernité close . Evidemment aucune composition possible avec de beaux ensembles architecturaux du passé .  Ici il n’y en a jamais eu , il n’y a rien de ce genre par ici . Au mieux  j’aperçois au-delà  de ces croiseurs de guerre un château d’eau vétuste,  assez ridicule bobine juchée  à peine à hauteur avec la perspective des cinquièmes étages des immeubles de verre : petit donc. Les  quatre  immenses livres ouverts de la BNF se dressent là , devant les immeubles, aux quatre coins de l’immense  esplanade. 20 étages chacun  où sont rangés les millions de  livres ?  1500 fenêtres alvéoles au total, toutes identiques, toutes implacablement closes d’un rideau jaune orange puisque le soleil  ne doit  absolument pas menacer d’atteindre  les livres par ces vitrages : qu’ils soient rendus aveugles  ces vitrages! D’en bas on étouffe pour les livres, dans leurs innombrables  rangements eux aussi alvéolaires. Au contraire grand vent  au dehors entre les tours au grand large de l’esplanade ; son immense plancher  de bois censé nous transporter avec le vent  à Deauville sur  les « Planches »,  fin raboté il devient extrêmement glissant quand il est sous la pluie; les pompiers sont appelés pour ramasser les gens. Aucun moyen de s’abriter du vent  quelque soit l’orientation qu’indiquent deux drapeaux , souplesse de leurs couleurs flottante vraiment les bienvenues,  plantés vers les entrées ouest . Pneumothorax .  

En ces deux lieux , Louvre et BNF, je ne vois nulle place pour la bonhomie. Aucune place dans ces deux lieux  pour la sympathie envers les Gens.  D’ailleurs il n’y a pas de Gens, seulement « la Classe », la classe  que l’on pense avoir ou qu’on espère gagner, avoir . Tout cela pourtant n’est certainement pas que jeunesse ou pleine forme « mortes » . Pas de vie intérieure possible ? Le dommage est-il si grand ? non compensable ?

 

8 bis) - Construire tout une stature des personnes aperçues dans ces ambiances (parisiennes ?), en  imaginant bien au-delà du moment de cette brève rencontres, tous les autres moments de leurs journées  et vies, plus bien sûr traits de caractères et comportements . Et finir par apercevoir sur l’instant de leur présence, par rétro-projection sur cet instant de rencontre, toute la vie des personnes, toute la personne .

 

23/04/09

9) - St Lazare…- ici, ces temps-ci on a des gens « affairés »…, qui semblent d’abord vraiment accaparés  par quelques choses qu’ils ont à faire dans les heures qui suivent    … mais  presque tous ( les moins de 55 ans) sont  en même temps aussi « affairés », préoccupés  de leur pouvoir sexuel ou de leur appétit sexuel  . Bien plus occupés de cela que de « leur paraître » d’il y a quelques mois . Les chose évoluent  (est-ce le printemps ?). Plus trace de cette reprise en main de soi de 2007. Les fringues n’ont plus autant d’importance (intersaison ?). Il y a juste  les « démodées »,  celles qui ont sur le dos la mode qui vient de passer de mode , c’est faible et tout est démoli, vaines dans leur mise, trop de rideaux rajoutés sur le dessus de la robe, avec pointes dissymétriques vers le bas, le  plus souvent marrons ou de couleurs sombres  .

Ces gens affairés, chacun séparés, se lisent comme seuls, dans leurs larges parcours, sur les dallages nouveaux et clairs de St Lazare …ou d’ailleurs.  Modernisation  ? Comme les fourmis se lisent toujours comme seules dans leurs courses. sur les immenses esplanades libres et nues qu’elles ont toujours à parcourir, mais les fourmis dans leurs parcours  ne semblent pas être préoccupées de sexe, ni avoir de souci de sexe, seulement des phéronomes qui les attirent sur leurs itinéraires de service.

 

Modernisation de la gare St Lazare … ce dallage clair nouveau ….La Nature ne se modernise pas , c’est l’inverse , le plus souvent la modernisation de l‘environnement est une menace pour la nature .

 

28/09/09

10) - Les carreaux de faïence blancs des couloirs du métro – Ils on été complètement refaits en de très nombreux parcours dans les couloirs . Comme depuis le début, ce modulaire innombrable dit partout avec insistance « qu’il y a de la place pour tout le monde » .

 

25/09/09

11) - Le Titien – Affiche dans le métro : “Vénitienne au miroir “( exposition au Louvre) – Sur les quai du Métro ce sont les seules affiches qui puissent être qualifiées « d’hypersexes » et encore ! Peintures Du Titien ça veut d’abord dire Art et Culture donc à l’abri des avilissements – relâchements hypersexes, de toute façon le culte est là, il opère : vénération à distance respectueuse  . Même l’affiche de J P. Goud « Femmes d’influence » pour les galeries La Fayette se tient à l’abri des excès, même si la femme , en collant serré, est aux prises victorieusement avec un python ou un boa qui lui enserre le corps .  En dehors de ça, vraiment plus une seule affiche hypersexe sur les quais du métro ! Ca veut dire quoi ?  

 

14/10/09

12) - Paris – Dans le triangle du Marais :  Il est trop évident dans ces quartiers  que les femmes y sont « défaites » , en situation «de repli - presque au placard » . Beaucoup d’hommes souvent par deux , rues, galeries, restaurant ; très peu de femmes à l’offensive. Par ici pas d’obèses. Habillement très « urbain » de ces hommes, col roulé de tricot fin, manteau  coupe soignée, cintrée, souliers fins bons chausseurs, un luxe de raffinement et d’intérêt pour le paraître de leur personne.   Même un dialogue à table entre un grand noir et un hirsute juvénile blanc vêtu comme un étudiant étranger boursier, dialogue  en américain, donne cette impression qu’ils sont dans ces quartiers un peu maîtres des espaces et du ton donné,  les signes des pouvoirs qu’ils ont là., même si leur duo n’a  ni la crème ni le parfum du modèle dans le triangle du Marais .

Ailleurs, Champs Elysées-Clémenceau ou  métro, ou train – Le nouveau c’est que chaque personne,  mobile toujours à l’oreille,. semble déterminée, en train de vivre une aventure, son aventure de la journée, comme l’expression d’un petit pouvoir tout à fait individuel d’auto-détermination, une expression assez marquée,  une certaine allure, sans qu’on puisse décider si dans cette allure c’est elle–même, la personne, qui l’emporte ou la mode qu’elle veut endosser  …. Sauf que beaucoup de jeunes femmes ont actuellement ce mois d’octobre sur le visage quelques minuscules boutons, ce qui peut être mis sur le dos du changement de saison, de l’automne, à moins que cela se rattache à ce qu’il y a d’éprouvant dans les circonstances présentes, et les peaux féminines s’en ressentent davantage que celles des hommes, de même qu’elles semblent avoir davantage  à craindre pour leur emploi tout neuf, chèrement  conquis, plus  que les hommes ( ?), comme si leur place professionnelle se rapprochait à présent de celle des immigrés .

 

24/10/09  -   

13) - Mairie de Paris – Une fenêtre sur la ville - Publications : News

Le Parisien moyen est…une jeune Parisienne: les 4 vérités du recensement à Paris

Le Parisien moyen est une Parisienne, plutôt jeune, instruite, locataire, vivant seule et ne possédant pas de voiture. Bien sûr, parmi les 2 181 374 habitants recensés entre 2004 et 2008 par l’Insee, tous ne répondent pas à ce profil. Des intellectuels parents de trois enfants et gagnant très bien leur vie côtoient des ménages non imposables (27,4%.). Ils ne vivent pas forcément dans les mêmes arrondissements.

En 10 ans, Paris a gagné 55 000 habitants. C’est une ville jeune où 62% de la population a moins de 44 ans, que les plus  âgés fuient dés l’âge de 60 ans  mais surtout après 75 ans : le nombre d’octogénaires est passé de 8,1% à 4,8% en dix ans. La proportion des moins de 14 ans reste inférieure à celle de l’Hexagone , 15% (18,5%  en France) mais elle a augmenté puisqu’en 1999 ils ne représentaient que 13,3% des habitants.

Sans surprises, les 18e, 19e et 20 earrondissements abritent les plus fort taux de ménages non imposés et de personnes non diplômées. Le 19e est à la fois le plus jeune (1 habitant sur 4 a moins de 19 ans) et le plus pauvre. Les 16e et 7e se retrouvent en tête des revenus fiscaux. Et c’est autour de la Sorbonne, dans le 5e, qu’on est le plus diplômé.

 Le Parisien est :     Parisienne  : 53% de la population totale (51% en France), Jeune : 62%  ont moins de 44 ans (59% en France)Diplômé : 39% de bac+3 (21% des Français)Célibataire : 51,5% (33% des français)Locataire : 61,3% (40% en France)

Riche :  22 500 euros de  revenu fiscal médian (50% gagne plus, 50% gagne moins), ce qui place Paris en France juste derrière les Hauts-de-Seine.. Si l’on ne prend que les ménages imposables, ce revenu moyen est de 50 000 euros

Pieton ou cycliste : 58% sont non motorisés (20% en France), en augmentation de 2,5 points en dix ans. Mais dans les arrondissements de l’Ouest (16, 8 et 7) plus de la moitié des habitants ont une voiture.

 Les familles parisiennes sont:Plus souvent monoparentales (17,10% en moyenne : 12,20% dans le 7e et 21,80 dans le 20e )- Pas très nombreuses: en 2006 la moitié des familles n’avaient qu’un enfant (17, 6% ont deux enfants, 6,4% en ont trois, chiffres en légère augmentation depuis 1999)

(Chiffres, tableaux et données de l’Insee sur Paris)

                                                         

4/07/09

14 ) - Mutations dans les rapports entre les sexes 

(Noté à Angers) C’est de plus en plus visible : les jeunes filles, les femmes s’exposent sexuellement  beaucoup plus que les hommes . Pourquoi ? C’est dans le temps d’une revendication (devenue réaliste) d’égalité, qui tourne sans doute à la revanche, mais peut d’abord être considérée  comme le fait d’une vitalité beaucoup plus grande du côté féminin  qui pourrait tourner d’elle-même en tentative d’asservissement du masculin (par le sexe mais pas seulement),  en envie de dominer le masculin .

L’exposition sexuelle des très jeunes filles semble être le volant d’entraînement pour celles qui sont plus âgées qui poussent elles mêmes aussi loin l’exposition de leurs avantages ; même si ceux-ci ont déjà perdu de leur attrait , elles en montrent tout de même beaucoup au corsage et au jean. Le branle a commencé avant cette avancée des « lolitas » mais celles-ci semblent marcher à l’avant  ( est-ce parallèle au développement  de  la   criminalité chez les de plus en plus jeunes ) et produire une érosion-action régressive  ( comme celle des fleuves et déjà les torrents sur les reliefs).                                   

Cette « course sexe »,  avec les très jeunes filles devant, fait cruellement remarquer les inégalités dans la distribution des cartes des avantages à chacune . Quand même les plus défavorisées, même elles, « montrent » tout ce qu’elles peuvent .

A Paris à l’heure de pointe dans le métro tout ça est beaucoup moins net  mais tout de même…

Intéressant de bien noter en parallèle en quoi consiste malgré tout l’exposition sexuelle masculine : mentons volontairement non rasés exprès, comme attrait viril indiscutable . Mais avec les crânes rasés, il y a ambiguïté hétéro-homo et dissimulation d’identité. Alors que cette ambiguïté d’interprétation est presque inexistante pour les femmes dans l’exposition de leurs avantages sexuels, qu’elles soient hétéro ou homo … tiens, c’est significatif mais de quoi? -  Mèches zouloues, chevaux longs queue de cheval, serait-ce vraiment  pour les hommes  le sens opposé aux crânes rasés, c’est bien emmêlé !

Avec tout ça on ne va pas du tout directement vers l’égalité H.F.,.on continue d’aller vers la guerre des sexes menée y compris et en première ligne par  un genre d’enfantes-soldates, de toutes jeunes-filles étonnamment assurées dans leur volonté d’exercer un pouvoir, même s’il y a des risques,  l’inconscience est immense .

Mais malgré tout il y a des choses gagnées à ce jeu : que soient crûment connues les bases du fonctionnement de la procréation sexuée humaine inséparable, de l’exposition, de la publicité du sexe ; que donc la définition établie du rapport entre les sexes qui est une part majeure du  socle de civilisation  se trouve bousculée  avec recherche en cours d’un rééquilibrage : que le désir en même temps que l’esprit féminin soit plus complètement « exprimés » . Cependant paradoxalement la publicité sexuelle  poussée  aujourd’hui beaucoup  plus loin  s’accompagne d’un affaiblissement de certaines des parties sexuelles de l’anatomie spécifiquement féminine : exemple, beaucoup plus de femmes plates depuis que toutes veulent en montrer davantage . Serait-ce alors que la mode des mannequins anorexiques lancée par les couturiers  type Karl Lagerfeld  paraîtrait plus évolutionniste que l’évolution naturelle de la moitié  féminine de l’espèce, tandis que les « culturels » homosexuels espéreraient gagner plus que jamais pour le cerveau en relance de la moitié  masculine de l’espèce encore plus de place, toujours la première place, la place dominante. L’esprit de la chair en même temps la chair de l’esprit connaissent actuellement des traverses certainement trop emmêlées pour s’imposer et asseoir autrement un socle nouveau la civilisation.

09/10/09  14 bis ) - Maintenant il n’y aurait plus que des fonctionnements, la communication et le « désordre des actes » (Eté 2009 Villers) - Je ne vois que des«fonctionnements»: de groupes scolaires d’ados,  de couples ou de vieilles gens,  c’est ça …

                                  

 2           sur    le  Féminin

et le Masculin


 

1) - Actuellement à partir de quoi les femmes ont-elles à séduire aujourd’hui des hommes chancelants ?

A)      Avant et jusqu’à Christian. DIOR (< 1955), à partir de quoi les Femmes avaient-elles à séduire l’homme : le garder, une fois séduit (ou elle séduite) comme « femme d’intérieur  ( y compris les bons petits plats, la maîtresse de maison qui sait recevoir…) et  comme femme de parade . Encore dépendante de l’homme qui assure …Les rôles restent jusque là inchangés .  Seule aventure, la clandestinité.

B) -  Actuellement jusque juste avant la crise, à partir de quoi les femmes ont-elles à séduire aujourd’hui des hommes chancelants ? « Glamour chic » mode automne hiver 2008/2009 . Nécessité’en rajouter dans la féminité d’autant plus  si les atouts sexuels féminins ont été « rabotés » par l’androgynie et la guerre des sexes : elles ont juste de quoi, le rouge à lèvres doit déborder les lèvres  …..Une nécessité mais on est averti, c’est une part de comédie…  pour séduire ; sans avoir seulement la clandestinité pour l’aventure, la femme célibataire, exécutive woman, peut en même temps  continuer son ambition professionnelle. Le problème du Glamour chic  c’est maintenant d’avoir affaire à des hommes chancelants.

Cela les met les femmes à l’articulation du « People » et de la Mode : Parade/vedettariat à partager avec ces hommes (qui peuvent être homosexuels)  au regard du public de masse !

                                                         

2 ) - Cosmétique et maquillage – …des femmes : Rouge à lèvres : faire valoir les dents blanches,la langue, la bouche … rendre attirante cette entrée vers l’intérieur . Cosmétique au seuil entre F et H. . Les parfums (phéromones) auraient  un peu le même rôle, plus : doubler et évacuer les mauvaises odeurs des corps, attirer le désir vers l’accouplement . Qu’arrive-t-il si cosmétique, parfums et maquillages deviennent autant l’affaire des hommes ?  Les lèvres noires, les bouches noires des mannequins Femmes d’Alexander McQueen, appel à la sodomie ? (collection2008/2009)

 

09/03/09

3) - Le problème du féminin a évolué – Un fait massif est intervenu qui est aussi important que la pilule  et la mixité de l’école … : Machines  et technologies commandées  par l’ordinateur éliminent le facteur de  supériorité incontestable jusque là de la force physique de l’homme. A partir de là le changement du socle de civilisation « masculin dominant »  est objectivement possible et assurément déjà bien en route .

3 jalons : 1) - film de Claude Chabrol « Une affaire  de femmes » de 1988 sur les années 1940/44 : recherche biaisée par des femmes de leur indépendance financière et sexuelle .- avortements rémunérés et …sans doute relations sexuelles avec soldats allemands ; 2) - Films d’Almodovar : il montre que les femmes imposent le respect à égalité par leur féminité et les qualités de leur sexualité ; - dans le même sens le film de Bertrand Blier « Mon Homme » de 1995,  mais ramené au plus cru et vers le trottoir comme superbe don d’amour (à noter : la musique, presque du Bach tout le temps) ; 3) - 8 mars 09 sur Arte, Thèma :  « Les femmes, comment font-elles de la politique » avec Ch.Okhrent : «Comme les hommes »  dit-elle, mais dit l’allemande  du dialogue, « elles sont toujours sur la corde raide, elles sont toujours attendues sur deux fronts, le premier leurs compétences, le second leur charme et attrait  sexuels » : en ont-elles ou non et si oui comment en usent-elles ou en abusent-elles ? Angéla Merckel, Christine Bachelet Chili, Dati, Ségolène …et antérieurement  Elisabeth .Guigou, Dominique Voynet, Nicole Barsacq (dont Françoise Giroud disait  à son heure : elle est désirable, de là ses difficultés et déconvenues…), Simone Weil… ?

                                         

25/10/09

4) - Mannequins – Le métier de mannequin est le seul où l’emploi masculin (mannequin - homme) soit nettement moins payé que l’emploi féminin ( mannequins -femmes et Top Models). C’est une remarque de Jean-Paul Gaultier . Ce ne serait pas vrai même pour brodeur par rapport à brodeuse.

 

4/07/09

5 ) - Mutations dans les rapports entre les sexes 

(Noté à Angers) C’est de plus en plus visible : les jeunes filles, les femmes s’exposent sexuellement  beaucoup plus que les hommes . Pourquoi ? C’est dans le temps d’une revendication (devenue réaliste) d’égalité, qui tourne sans doute à la revanche, mais peut d’abord être considérée  comme le fait d’une vitalité beaucoup plus grande du côté féminin  qui pourrait tourner d’elle-même en tentative d’asservissement du masculin (par le sexe mais pas seulement),  en envie de dominer le masculin .

L’exposition sexuelle des très jeunes filles semble être le volant d’entraînement pour celles qui sont plus âgées qui poussent elles mêmes aussi loin l’exposition de leurs avantages ; même si ceux-ci ont déjà perdu de leur attrait , elles en montrent tout de même beaucoup au corsage et au jean. Le branle a commencé avant cette avancée des « lolitas » mais celles-ci semblent marcher à l’avant  ( est-ce parallèle au développement  de  la   criminalité chez les de plus en plus jeunes ) et produire une érosion-action régressive  ( comme celle des fleuves et déjà les torrents sur les reliefs).                                   

Cette « course sexe »,  avec les très jeunes filles devant, fait cruellement remarquer les inégalités dans la distribution des cartes des avantages à chacune . Quand même les plus défavorisées, même elles, « montrent » tout ce qu’elles peuvent .

A Paris à l’heure de pointe dans le métro tout ça est beaucoup moins net  mais tout de même…

Intéressant de bien noter en parallèle en quoi consiste malgré tout l’exposition sexuelle masculine : mentons volontairement non rasés exprès, comme attrait viril indiscutable . Mais avec les crânes rasés, il y a ambiguïté hétéro-homo et dissimulation d’identité. Alors que cette ambiguïté d’interprétation est presque inexistante pour les femmes dans l’exposition de leurs avantages sexuels, qu’elles soient hétéro ou homo … tiens, c’est significatif mais de quoi? -  Mèches zouloues, chevaux longs queue de cheval, serait-ce vraiment  pour les hommes  le sens opposé aux crânes rasés, c’est bien emmêlé !

Avec tout ça on ne va pas du tout directement vers l’égalité H.F.,.on continue d’aller vers la guerre des sexes menée y compris et en première ligne par  un genre d’enfantes-soldates, de toutes jeunes-filles étonnamment assurées dans leur volonté d’exercer un pouvoir, même s’il y a des risques,  l’inconscience est immense .

Mais malgré tout il y a des choses gagnées à ce jeu : que soient crûment connues les bases du fonctionnement de la procréation sexuée humaine inséparable, de l’exposition, de la publicité du sexe ; que donc la définition établie du rapport entre les sexes qui est une part majeure du  socle de civilisation  se trouve bousculée  avec recherche en cours d’un rééquilibrage : que le désir en même temps que l’esprit féminin soit plus complètement « exprimés » . Cependant paradoxalement la publicité sexuelle  poussée  aujourd’hui beaucoup  plus loin  s’accompagne d’un affaiblissement de certaines des parties sexuelles de l’anatomie spécifiquement féminine : exemple, beaucoup plus de femmes plates depuis que toutes veulent en montrer davantage . Serait-ce alors que la mode des mannequins anorexiques lancée par les couturiers  type Karl Lagerfeld  paraîtrait plus évolutionniste que l’évolution naturelle de la moitié  féminine de l’espèce, tandis que les « culturels » homosexuels espéreraient gagner plus que jamais pour le cerveau en relance de la moitié  masculine de l’espèce encore plus de place, toujours la première place, la place dominante. L’esprit de la chair en même temps la chair de l’esprit connaissent actuellement des traverses certainement trop emmêlées pour s’imposer et asseoir autrement un socle nouveau la civilisation.

 

5/07/09

6) - Où peut alors dans ces conditions se constituer le stock affectif absolument indispensable à la vie ? Cœur, sentiment, chair et âme . Paradoxalement, comme une menace, cette surexposition  du sexe féminin pourrait produire  en arrière d’elle comme un affadissement sévère de la différence entre les deux sexes avec comme manifestation active de la part des femmes le renoncement au maquillage ( v. le N° d’ELLE du …: Sophie Marceau, Anne Bruni-Tedeschi …sans aucun maquillage) et du  côté des hommes,  le renoncement à bien des signes de leur virilité, comme c’est le cas dans la mode masculine de ces dernières saisons. Si bien qu’on en vient à se poser cette question menaçante: pourquoi donc, mon Dieu !, cette différence entre les sexes,  sexe féminin et  sexe masculin, pourquoi cette différence qui complique tout ? - Eh ! oui, justement  ça complique … et tant mieux et heureusement !

Comment autrement les synapses  si bienveillantes de nos zones érogènes continueraient-elles à être aussi sensibles à la caresse, d’être ainsi la voie de l’intégration « sensuel-spirituel  féminin-masculin » par la tendresse et le cœur ?

 

08/07/09

7) - Stock affectif dont chacun dispose – Quelles sont les possibilités actuelles du stock affectif indispensable, amour, ensuite  attention à l’enfant dans toute la durée de son conditionnement affectif et éducatif ? Il faut qu’il soit considérable, suffisamment important, il devra être capable  de servir toute une vie (enfance+ amour …+ les enfants à aimer et à élever + accord  affectif avec x, y, les proches que l’on aime, les amis….). Dans ce stockage affectif comptent les souvenirs d’enfance .

 

18/08/09

8) - Le frottage de la tendresse peut apparaître comme aussi prosaïque que la « communication ». Dans les deux cas on est incité à ne parler que de fonctionnements. Strictement sans « métaphysique » ! Alors ? Seulement la tendresse aboutit à la vie, et c’est déjà tout, sans aucun besoin de métaphysique.  La communication, elle, entretient l’agitation qui aboutit au désordre des actes, c’est très différent,  en plus elle génère couramment  des entités métaphysiques redoutablement inutile et venteuses .

 

29/11/09

9) - En marge – Europe : A la place  du carrefour, de la brasserie de toutes les sentimentalités Allemagne /Suisse/ Autriche (v. Le beau Danube bleu, la « gemütlichkeit) , plus Tino Rossi pour la Corse et la France, justement en France on a depuis uin demi siècle comme fond de boutique de tous les plateaux de Télé le carrefour de routes les sensualités, plutôt « gaulois », sans le côté  charme/beauté sensuelle/ mode du « glamour » anglais. 

 

07/09/09

10) -  de Deux êtres qui s’aiment jusqu’au sexe – Cela leur vaut le résumé instantané de leur appréciation mutuelle positive totale ; - totale confiance de toutes peaux, muqueuses  et évidemment confiance dans les bienveillantes synapses des zones érogènes de l’un et de l’autre (« je t’aime »); - sentiment d’union totale et cependant non fusionnelle, chacun des deux reste soi, donne et prend , partage juste.- Amour chair /esprit, sans sentiment romantique ni idéalisation, admettant  les limites, les demis beautés, les demi laideurs, les bonnes et les moins bonnes odeurs ; ne pouvant être rebuté par rien dans son accomplissement ; engageant la suite  sans angoisse : pacifié .

 

31/03/09

11) - Menaces sur la civilisation de la tendresse  - Dérisoire place  de la tendresse pour Freud et pour toute la psychanalyse . dans le développement psychique une place  seulement avant l’adolescence, seulement dans l’âge de latence, entre 5 et 12 ans. Freud entre le sexe et la conscience règle tout par l’inconscient dont les pulsions au premier rang,  alors que la tendresse est bien meilleure dans ce rôle, elle exprime, annonce, opère l’intégration entre le vivant (le biologique) et la conscience . (1)   

(1) — Dans le mouvement de glissement des mœurs Hélène peut se conduire avec les autres en petite brute  et beaucoup des filles des son âge comme elle ; menaces sur la civilisation de la tendresse . Glissement ?

- Hélène ne dessine pas à partir de ce qu’elle voit mais à partir de ce qu’elle en sait par ce qui lui en a été «  communiqué ». C’est la fin de la Mimésis (Aristote), cette voie c’est celle  du design   que j’admets si difficilement ;

 

31/09/09

12) - Comme les gènes  qui doivent « s’exprimer » pour jouer leur rôle dans l’organisme nouveau-né, l’expression du désir et du sexe féminins et l’expression de l’esprit féminin jusque là bridées  doivent être complètes  pour que change avec une parité réelle notre socle de civilisation . En dépit des buttées et supposées ruptures de registre qui la gênent .

 

23/06/09

13) - Entre pulsions et réflexion. Entre corps et esprit

Se comprendre avec quelqu’un par le corps  suppose d’en arriver « au frottement ».- ex. la danse en  couple. 

Se comprendre par l’esprit ne suppose aucun frottement (différence avec la physique, plutôt comme les mathématiques) mais d’aller au moins jusqu’à la conversation, au-delà de l’échange des regards. 

Se  comprendre par le corps et par l’esprit  avec qqn suppose les deux, et d’aller jusqu’aux « frottements » et de poursuivre l’échange par la parole, d’aller aussi loin que possible avec les regards : danse en couple et conversations, musique et rythmes . Art ?

 

20/03/09

14) -  Une comparaison à mener sérieusement : entre l’importance prise aujourd’hui par les rythmes, les mouvements dans la danse mixte en boîte ou en foule immense  ( en même temps que gagne l’univers numérique)  et l’importance que semblent avoir pris dès la fin du paléolithique supérieur  (env.-13000) les rythmes,  et sans doute les danses rituelles, en même temps que bientôt les premiers comptages, quand disparaissent les figurations animales, peintes ou gravées, sur les parois des dernières cavernes habitées . Avantage qu’il y a, on le voit, à pratiquer « les longues continuités » .

 

07/12/09

15) - Gracieuse – grâce : heureuse rythmique des proportions dans les gestes.

 

06/09/09

16) - Changement de voltage – Les scènes sexuelles à la télé font changer le voltage reçu . A-t-on conscience de ce que veut dire ce « survoltage ? Est-il et n’est-il rien d’autre, rien de plus que les survoltages de la violence et des effets spéciaux ?  On voit à quelle catégorie se trouve contraint le regard et la sensibilité du téléspectateur : évidemment  celle de la surexcitation. A-t-on vraiment besoin de ce stupéfiant ? Quelle est la nature des perturbations qui interviennent ainsi dans la vie  et la sensibilité de tous, dans le « particulier » de chacun,  que cela relève d’un choix dans les programmes de ce soir ou non ? Est–ce une modalité intéressante de partage entre tous et chacun , ou seulement une modalité  partiellement désirée entre tous et tous,  ou bien alors une modalité sans véritable offre de partage,  plutôt contraignante  entre ceux qui manient la « soupe médiatique » et la font tourner à leur guise, et chacun /chacune ? Incidences familiales ? Positives – Négatives : qu’on le veuille ou non il n’est plus temps d’avoir froid aux yeux.

Comparativement on peut penser à  l’incidence d’un parcours télévisuel  par exemple dans un très beau jardin ou une ville superbe.  Plus timide, neutralisée, cette incidence ? est-ce sûr ?

 

04/09/09

17) - Jusqu’où Elles ne doivent certainement pas aller - Amazones . Les Amazones, ces femmes guerrières et chasseresses, mangeuse de chair (elles ne connaissaient pas les céréales, l’agriculture), ennemies des hommes et tout de même femmes à hommes, elles sont entrées c’était avant les temps homériques, en contact avec les Scythes ; ceux-ci les prirent d’abord pour des hommes à leur façon de se comporter, après qu’ils les eurent « apprivoisées », la guerre (des sexes) s’effaça au profit de la séduction et ils finirent par s’unir à elles. Autrement elles enlevaient « leurs maris ». Les Amazones une fois l’an s’unissaient avec les hommes des peuplades voisines, l’union se faisait « au hasard et dans le noir » sans reconnaître leurs partenaires (v. les donneurs de sperme d’aujourd’hui) uniquement pour perpétuer l’espèce des femmes guerrières . Des enfants qui naissaient de ces unions elles ne gardaient que les filles, elles estropiaient les garçons pour qu’ils ne puissent jamais monter à cheval ni tirer à l’arc, ou elles les tuaient ; elles volaient aux hommes leur semence,  souhaitant n’enfanter que des filles pour continuer de menacer l’ordre mâle, sur se marges. Plates au niveau des seins  droits comme le sont des deux côtés  les mannequins quasi anorexiques et androgynes d’aujourd’hui, elles, c’était parce qu’elles faisaient aux fillettes brûler  le sein droit afin qu’il ne les gênent pas par la suite pour lancer le javelot ou  tirer  à l’arc.  Au niveau du langage Amazone veut dire sans sein. (d’après Hérodote, Plutarque, Diodore, Hippocrate….).

 

31/08/09

18) - « Choisir son orientation sexuelle » (hétéro, bi, tri,homo…) tire à conséquence : 1) pour ou pas  l’enfant et sa place entre-deux ; - 2) par ses incidences sur le socle sur lequel  la civilisation s’est établie, tout premièrement sur le statut établi du rapport Femme /Homme . Choisir son orientation sexuelle  met en jeu à ce niveau  la nature même et la marche de la civilisation. Cette orientation  ne peut être prise à la légère comme le simple exercice d’une pure liberté individuelle . Pas non plus avec une dramatisation qui fausse le problème et l’enjeu .

 

25/11/09

19) - Le premier plus grand que soi, la mère – Si le premier plus grand que soi, au plus près de soi (d’abord 9 mois durant de gestation in utero) est bien la mère (et le féminin) , si le plus grand que soi qui suit, hors de soi vraiment, dans tout  ce qui s’ensuit dans la réalité extérieure est peut-être le père, si à la suite toute cette réalité extérieure est vue selon le père et le masculin (société, religion, activité économique…), cela nous indique selon quelle modalité le rapprochement équilibré, à égalité Femme-Homme, mère et père, devrait pouvoir s’opérer . Pas facile à réaliser, c’est sûr, c’est à chercher dans cette modalité en deux rôles du rapport au plus grand que soi . Il ne faut pas sous estimer de ce point de vue le passage par l’hypersexe comme temps de la conception mixte et de la réunion à cette très petite échelle changeante et ambigue propre à ce premier temps de l’enfant, ce passage qui décide de bien des partages justement entre père et mère . 

 

04/07/09

20) -  De mon côté j’admets plus facilement le fait qu’il y ait  l’homosexualité, même si celle-ci me paraît toujours  aussi antinaturelle, elle est là, c’est un glissement parmi tant d’autres.  Glissement ? ( v. plus haut) . Mais je suis plus que jamais contre la promotion maintenant presque systématique de l’homosexualité ( ex. TF1 Claire Chazal : « il y a urgence pour l’homoparentalité », dit-elle ! - ;  autre exemple : dans « Plus belle la vie ! », les épisodes homosexuels atteignent presque 40% de l’ensemble du scénario .- Ou irruption de Frédéric Mitterrand comme Ministre de la culture, s’il « en est » et il « en est » ). Car cela ne peut manquer d’aggraver la guerre des sexes et pourrait aboutir, au contraire de ce qu’il faut, à cette  nouvelle forme de la domination masculine : voir la domination culturelle, que recherchent les « homo » si la domination économique et politique masculine se trouve menacée  par la promotion féminine dans ces domaines . Sous leur forme culturelle monothéisme de genre masculin et créationnisme …. conserveraient de beaux jours devant eux quoiqu’on en dise.

 

02/04/09 –

21) - Repérage - A la différence de la civilisation grecque et même de la civilisation romaine qui n’ ont pas  mis vraiment en avant la mixité homme/ femme comme socle de civilisation, la civilisation égyptienne (Osiris et sa sœur Isis)  et celle de l’Inde hindouiste ont reposé sur  ce socle de la mixité masculin/féminin et même dans le cas de l’Inde sur la relation sexuelle  Homme/ femme comme modalité du branle cosmique universel. A remarquer  que dans la statuaire religieuse des deux premières les femmes apparaissent presque toujours vêtues, drapées, alors que les hommes peuvent être dévêtus , tandis que la femme apparaît très souvent nue dans les figurations de L’Egypte ( Isis surtout, mais  Osiris = momie et Amon-Ra ne sont jamais nus)   et encore plus nettement dans celles de l’Inde hindouiste dans l’acte sexuel avec l’homme également nu, si fréquemment figuré  . 

A remarquer  que les civilisations grecque et romaine étaient largement en route vers le monothéisme de genre masculin,  L’Egypte, sauf le schisme d’Aménophis IV-Aknaton et l’Inde hindouiste ne sont jamais allées vers le monothéisme  ( C’est vrai même en son temps en Inde pour le bouddhisme ). A partir de là aller plus loin.

 

28/03/09

Sur les rythmes trinitaires  - Comparer dans le dogme chrétien de la Trinité , le Père , le Fils, le Saint Esprit aux trois instances du psychisme selon Freud ; le Surmoi, le Moi et le Ca : le Surmoi est le Père, le Fils est le Moi, Le Ca est le Saint Esprit .                                              

20/02.09

Sur les Symboles – Les symboles de portée individuelle, intervenant dans le psychisme individuel pour l’intégration de ses différentes composantes ? je n’y  crois pas . De portée collective, oui, justement comme signification entre tous , et pour l’enfant entre père et mère, symboles de signification  collective ( nationaux, religieux, la société) introduits , dit-on, plus  par le père et du côté du père ? oui mais cela a valu surtout en rapport avec  les dominances masculines toujours actives .

 

20/07/09

22) - Dieu n’a-t-il pas mieux à faire ? – Dieu dans sa toute puissance et sa miséricorde  infinie s’est sûrement décidé à traiter tous les humains à égalité, sinon pourquoi non ? Mais alors il a énormément à faire avec toutes les inégalités qui se trouvent distribuées : ce ne serait pas par lui ? inégalités corporelles, mentales ,  les laids, les bêtes….Dieu aurait-il du temps à perdre ?

 

23) -  Ancienne cohérence : Le pagne du Christ dans la peinture, la sculpture …est le répondant au masculin de l’Annonciation et du mystère de l’incarnation qui est au féminin, il en est la caution.

20/01/010

24) - On ne dit jamais de la Vierge Marie qu’elle est “tombée enceinte” . Pourquoi? alors que c’est l’expression courante et quasi exclusive pour dire la chose de toute autre femme quand cela lui arrive . De même imagine -t-on jamais de la Vierge une seule mauvaise action?- Non, pourquoi ? La Vierge et la lutte des classes? Depuis tout un temps on ne veut rien entendre de la lutte des classes. Bien sûr les “dominants” ne veulent pas être “descendus”, pour cela ils exercent par leur domination une forme constante de lutte des classes pour que leur classe reste dominante et se perpétue. C’est une façon “d’occulter” un tort comme on occulte toute possibilité de mauvaise action de la Vierge. La Vierge est quasi divinisée . Et les dominants, alors? Le sont-ils aussi ?

                                                                                      


 2 bis

DIAM’S 

- A nouveau  l’affaire du voile islamique      

 « Des deux côtés du voile », c’est exactement ce que vit et nous montre Diam’s .

15/11/09 

Diam’s porte le voile , va prier à la mosquée avec son mari !!!!!! (v. Paris – Match de la semaine du 8 au 14 octobre /09 ) mais  va sortir (20 novembre) un nouvel album et remonter sur scène !!!??? - Ca veut dire quoi ? « L’affaire du voile » (1989-2005), c’était très parent des entre-deux qui travaillent actuellement la chanteuse  Diam’s .

 Diam’s – Mélanie Georgiadès – (famille d’origine chypriote) . Grandie dans les banlieues, mais actuellement habitant Neuilly ; ayant probablement frôlé le christianisme dans son enfance mais se tournant vers l’Islam depuis plusieurs années.Elle a 29 ans .

Diam’s se cherche et cherche dans l’entre-deux : entre guerre des sexes (« Un mec Mortel ») avec HyperFemme et garçon falot mené à la baguette et  à l’opposé consentante, une Sous Femme assujettie à l’homme selon l’islam. Retenir que Diam’s est très portée sur le sexe,  fermement et activement hétérosexuelle ( différence avec l’allemande ( ?) Beth Ditto…teinte en rouge orange flamboyant, grosse et lesbienne et qui le dit ). Diam’s ce sont les données du vrai problème à la fois d’équilibre dans les mœurs et de civilisation . Retenir l’intervention  quasi intégrée  concouramment  de  l’Islam et des Médias, les deux s’opposent et concourent ensemble : Ils colonisent tout l’entre-deux  . Mais  Diam’S  vit et chante, voilà le chemin de la médiation qu’elle opère, qu’elle ouvre à grand fracas ou le regard baissé qu’on dit modeste sous casquette et voile. Insupportable suffisance du journaliste de l’Express : « avec Lily, Diam’s s’engage dabs un débat idéologique qui risque de la dépasser.. » !!!   (Gilles Médioni – l’Express du 12/11/09     

 

1989/2005/2009 - Rappel En trois temps : Un évènement «  tissu » : autour du voile ou du foulard et même de la Burqa                                                               

1 -1989/2005

L’affaire du voile islamique : de 1989 à 2005 voilà bien une séquence où le tissu a fait en France la couverture d’un événement. Du point de vue des mœurs pour être complète  la question qui se pose c’est : « Voile ou lingerie féminine  hypersexe ?». Ce double indice-tissu voile ou exhibitionnisme sexuel à partir des sous-vêtements féminins -, rend par lui-même évident une contradiction redoutable. Voile ou string ? - Ou pour le voile et l’assujettissement de la femme selon l’islam radical. - Ou pour le string, allant avec une incitation sexuelle permanente des mœurs, avec tout un prosélytisme publicitaire et médiatique à l’appui. Il n’est pas question seulement de défense de la laïcité. Les provocations sexuelles publicitaires hypersexes, autour des sous-vêtements féminins (et masculins), du corps-objet sexuel exhibé, heurtent autant les fondements de la république et des sentiments républicains, que ne le peuvent les jeunes filles qui portent le voile. Ou alors c’est croire que ce sentiment républicain opère hors d’atteinte en état de grâce bien au dessus des risques latents de conflits graves au niveau des mœurs.  Le double indice-tissu dont il est question là doit être pris très au sérieux en évitant la myopie d’une dangereuse méconnaissance de la valeur du tissu comme agent de médiation entre le charnel et le spirituel. (v.aussi Cahier III, chap. 14 –Actu.com) 05/06/05  

Se souvenir du hidjeb du CES de Créteil et de « la petite culotte de Madonna », les deux on fait  simultanément l’actualité  en 1989. Qui oserait aujourd’hui se livrer à quelques simagrées de dérision, comme ce fut le cas en 1989 de la part de certains députés apparus à l’Assemblée Nationale la tête couverte d’un “torchon”, lors de cette première affaire du foulard au CES de Créteil ? Il est redoutable de laisser traiter de chiffons dérisoires, de prétextes mesquins, les tissus dans les champs où ils opèrent; ne jamais les couper arbitrairement des enjeux dont ils sont les indices évidents à leur manière; ne jamais croire pouvoir traiter du spirituel et de la liberté, de la raison et des lumières, sans entendre en même temps le corps et en maltraitant le tissu, ici évidemment en cause ; le tissu, ce médium qui les réunit et les revêt l’un dans l’autre, corps et esprit . 05/06.05

Depuis, le fossé entre deux mondes s’est considérablement approfondi. L’hyper sexe véhiculé par les medias agit de façon semblable à la technologie, il opère une conversion en sens unique pour l’immense majorité. Sexe et médias, devenus très centraux, ce sont en somme les plus petits et les plus grands (c’est comme on veut) communs dénominateurs qui entrent en jeu. 14/12/02                          

2 - 2005/2006 - Suite  sur « l’affaire du voile » et les moeurs. La discrétion relative des hedjebs en ville dans la période qui a suivi immédiatement la loi votée « sur le voile et la laïcité » n’est pas séparable, au moins pour une part, de la quasi-disparition (momentanée ?) des affiches hyper-sexe dans le métro. Elle n’est pas non plus sans rapport avec une application relativement réussie de cette loi . C’est assez paradoxale et contradictoire. Les voiles vont-ils se remultiplier ? Ce n’a pas été spécialement le cas au moment  des émeutes dans les banlieues.

Certainement on se retrouve là au coeur du problème de la relation Hommes/Femmes dans toute son étrangeté et dans toute sa complexité, en recherche de nouvelles règles, de nouveaux équilibres (parallèles au brassage des cultures), en recherche d’une nouvelle répartition des rôles. Autre fait à mettre en rapport avec cette recherche : le nombre en augmentation des jeunes femmes enceintes en France (à l’opposé ou non de la croissance des inégalités et et du luxe croissant pour une minorité ?).

3 - Aujourd’hui c’est le voile intégral et la burqa qui occupent l’actualité – oct. nov. 2009  - C’est en France que l’affaire du voile a pris le plus d’importance. Il n’y a pas que la défense de la laïcité républicaine derrière. C’est aussi là où le relâchement et le laxisme dans les moeurs sont peut-être les plus développés.                                  

18/12/09.  

 La langue et le sexe - Identité Nationale et Voile intégral ?

Que signifient ces deux faits étonnants qui se conjuguent dans l’actualité immédiate ?  Dans le débat sur « l’identité nationale » personne ne parle de la Langue et de ce qui menace l’identité nationale en menaçant la langue. Dans le débat sur l’interdiction du « voile intégral » - faut-il ou non une loi d’interdiction ? - personne, comme en1989 à propos du hidjeb, personne ne parle de la fondamentale question des mœurs, avec le chavirage de toute morale sexuelle depuis quelques décennies ( sans du tout que s’en dessine une nouvelle adaptée aux temps nouveaux) , lequel chavirage est au moins autant que le Coran derrière la conversion au voile intégral d’un petit nombre  de jeunes femmes  ( – une conversion qui va avec leur conversion à l’islam pour certaines d’entre elles qui ne sont pas d’origine immigrée, maghrebine ou autre ) ; le voile intégral est pour ces jeunes femmes une protection contre cette dissolution autant que l’expression d’une quête religieuse, qui bien sûr les tient aussi fondamentalement, les deux n’étant pas séparables.  La Langue et le sexe sont complètement occultés, ce sont donc là deux fondements de civilisation que l’on veut ignorer, alors que justement  ils se trouvent bel et bien gravement  mis en cause l’un comme l’autre dans l’actualité immédiate. Comment peut-on passer à côté de ces deux fondamentaux ? Pourquoi cela ? Au-delà on se répand en bavardages et mises en gardes juridico-idéologiques qui n’ont en vue que le problème de la stigmatisation d’une communauté liée à l’immigration, au sujet duquel on s’emprisonne dans une convergence qui relève d’une vision politique parfaitement rétrécie et en même temps parfaitement brûlante voire explosive. (1)                                           

(1) texte envoyé  à rebond* ibération.fr   avec un mot à Laurent Joffrin. je vous soumets ce texte aujourd’hui : Identité national et Voile Intégral, comment deux fondamentaux manquent au débat ?

 

Le Voile ? Qu’en est-il réellement en Grande-Bretagne, aux USA, en Espagne, en Scandinavie ?

 Aux Etats-Unis on voit  l’opposé (alors qu’il n’y a pas un pareil développement du problème du voile) : il y a par exemple «le bal de pureté » des évangélistes, « l’abstinence jusqu’au mariage » avec une note de patriarcat. C’est une église protestante. On a vu cela à la télé sur « la 3 » le 7 novembre 05.  L’ensemble du prêche était  particulièrement lisible sur l’image du linge sur la Croix sans crucifié à pagne (« pureté » = pas de sexe).(1)

- En grande Bretagne, Pays-Bas, Allemagne les gouvernements commencent à interdire le port du voile dans les édifices publics ! 9/11/05

 

 

 

                    

 

 

 

3     Vers de NOUVELLES

COHERENCES ?

                                         

                                                     1                                   

 

14/10/09

1) - Face à la « Soupe médiatique,  il y a  « L’intercommunication »  sur Internet et par les « mobiles » - A chacun de vivre ses aventures  en intercommunication permanente avec les autres. C’est en train de devenir un contre-pouvoir très fort susceptible d’enrayer les  pouvoirs de la « communication imposée ». Même ou d’autant plus si c’est la jungle .

 

09/03/09

2) - La Violence de fait, l’action jusqu’à l’oppression, plus les institutions comme stabilisateurs des dominances issues des rapports de force ; des stabilisateurs dissimulateurs de ces dominances hiérarchisantes, dissimulateurs  de la violence établie des dominants, voilà c’est tout ce qu’on aurait pour faire face à la soupe médiatique ? Et le désordre des actes., l’incohérence.

Alors que  l’entre-deux veut dire latence à récupérer et à aménager, une récupération de temps et d’espace qui ne s’offre pas d’elle-même entre les pôle adverses, qui est toujours à  gagner  sur ceux-ci, à aménager à partir des antagonismes, des crises et guerres,  ou de ce qui reste après « glissement ».

Les glissements ne ménagent pas  par eux –mêmes d’entre-deux, ils peuvent être d’abord  des dérapages dans ce jeu de forces et de rapports de forces que personne ne contrôle plus vraiment , ils ouvrent tout de même un peu autrement les jeux, un autre pas. Mais on est entraîné dans la glissade, dans le mouvement de la soupe médiatique, jusqu’à admettre le mauvais sens dans laquelle elle peut tourner, presque irrésistiblement  sans qu’on se sente forcé. Exemple le glissement actuel dans les mœurs . C’est un danger.

Jauger le présent  ayant tout cela à l’esprit .

 

15/04/09

3) - La corruption et l’élitisme sont les indignes excroissances de l’individualisme, les indignes contrepoids du collectif maintenu mineur dans sa masse, sauf explosion de violence possible un jour de son côté. Pour risquer et régner, il faut pouvoir miser, cela ne peut être l’affaires que des possédants, jamais des vraiment pauvres ; sauf mouvements révolutionnaires. 

Afrique du Sud -  La fin de l’apartheid et la volonté de l’ANC d’éliminer la pauvreté des Noirs n’étaient  et ne sont pas une plus mince ambition révolutionnaire que celle des bolchevicks de 1917 de renverser tsar et classes dominantes . Voir comment ça se passe : division de l’ANC, Banga, corruption, petite promotion qui ne concerne que les milieux proches du nouveau pouvoir, des Noirs pour la plupart ; la pauvreté n’est pas vaincue .

 

09/03/09

4) - Le design est du côté de la contrainte, de la communication et des modes . Ce qui s’invente (« design innovant ») n’est sûrement pas un aliment pour la vie intérieure ( même celle de son créateur ?). Il impose une forme, comme tel il ne peut prétendre à aucune durée, il y prétend pourtant (bien plus que la mode ?).Ilne ménagepasdevéritable entre-deux.                                                        


22/08/09

5) -La mode n’apporte  et ne diffuse plus qu’une petite distinction .- Les défilés via le médias occupent les gens. La mode est maintenant une glissade qui s’épand sur « la soupe médiatique » sans offrir vraiment au droit des gens  d’y être partie prenante, rien que la marque, rien qu’une marque à suivre.  C’est seulement à ce niveau d’un reflet glissant, que la dominance se transforme pour une très petite part en offre partageuse. Ce qui pousse actuellement ce n’est même plus l’ostentation du luxe (la crise la dénoncerait tout de suite), c’est seulement le sexe, l’incohérence et le désarroi

 

12/09/09

6) - Une distinction d’un type nouveau par la mode tente de s’imposer : elle est mortifère, elle repose principalement  sur la perturbation/subversion du rapport Homme / Femme comme socle de nos civilisations ( d’occident)  tel que celles-ci l’ont établi. Une distinction par la proposition provocante d’une androgynie généralisée, arasant jusqu’aux différences anatomiques entre les deux sexes. Une mode qui tente de s’imposer premièrement en choquant et ce faisant se distinguant, deuxièmement recouvrant de trouble ce qui se passe effectivement et qu’on ne peut esquiver autrement du côté masculin . Une mode brouillant la guerre des sexes, laquelle a réellement lieu, pour finalement maintenir la dominance masculine qui à ce jeu peut avoir encore de beaux jours devant elle ; ou alors viendrait  la dominance  « Amazone » à laquelle personne ne peut croire . (v. Photos d’Aldridge – Supplt  « Style » du Monde du  10 /09/09).

 

16/09/09

7) - La mode, « avec l’air de ne pas y toucher , tout en  y touchant », joue à sa manière « les remplissages » des reculs et des distances distinguées ou respectueuses par son raffinement vain qui se voudrait presque métaphysique. La mode vue  comme «  culture », mais bien différemment de l’art ou de la science.

Mais est-ce  la Mode Bobo ? Avec les Bobos, c’est la distinction des intelligents, un hyper concentré de parisianisme. Plus favorable à l’existentiel en action qu’au Repli réflexif, à l’existentiel de la communication et de l’hyper technologie  parti à la conquête de la mondialisation. Ils sont plus ou moins constamment  dans le triangle du Marais ou dans les aérogares d’HongKong, Kyoto, Séoul, Singapour Shanghai…La mode est agitée de ces mouvements.

 

11/12 /09

8) - Le Style tend-il  à remplacer la mode des grands couturiers ? -  Rôle grandissant des photographes ‘stylistes’, ils créent à leur guise « créative » des assemblages qui permettent aux magazines de mode, aux numéros « Style » des journaux, de prendre  des parts de publicité à multiples griffes, ils créent des silhouettes « styles » dont l’habillement est délibérément composite, absolument pas portable (ce qui est parfaitement le droit de ces créateurs photographes stylistes ),  qui définissent non pas  ce qu’on doit porter (ça c’est ce qui reste du rôle des couturiers  et des marques de prêt à porter) mais ce qu’on aura intérêt à retenir pour composer sa propre panoplie d’ habillement,  accessoires compris . L’offre est directement faite pour les magazines, elle est directement installée dans ce média, c’est beaucoup moins d’histoire que les défilés à grand spectacle ; cette offre est déjà plus « partageuse », n’est pas qu’injonction, plutôt indication convaincante , convient très bien à un public de lecteurs qui pourra être un public acheteur d’élite ici et là à sa guise sans avoir besoin de guide révéré, - en somme à un public averti, à un public de Bobos  . Cela correspond à un changement dans le mode d’établissement de la distinction qui est bien en correspondance avec le changement de la classe dirigeante qui est en train de s’opérer, de la classique bourgeoisie « des beaux quartiers »  aux Bobos . Le Style c’est à leur agrément et c’est leur mode d’emprise. Ces créateurs de « Style »  (« styliste » c’est trop une désignation de besogneux ) sont des communicants comme le sont tant de Bobos. Il y a bien moins de distance entre eux et les Bobos  qu’entre les clientes du beau monde, y compris les princesses de Dubaï ou les riches américaines et les couturiers . Mais le partage ne va pas plus loin ; en dessous joue leur ascendant sans même qu’ils, eux les bobos, le veuillent ni  que les intéressés en dessous le ressentent comme une dominance ; on y a mis les formes, des formes,  « nouvelles »  certainement .

Le Style ainsi défini, qui s’édifie bien au dessus des simples « stylistes » et également au dessus des simples « graphistes »,  admet dans sa compagnie le design sans qu’on puisse dire cependant qu’ils vont exactement de pair . Le design est plus contraignant que le Style, à la limite il « forcerait » même le Style . Mais  le média « photographie /magazine»  le libère  de ce risque d’emprise parce qu’il lui permet le libre composite, ce qui est intrinsèquement hors du champ du design. Le design traite des objets et non des personnes. Le Style traite des deux . 

                                       

 

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12/05/09 ( ?)

9) -  Les « aventures » remémorées complexes, engageantes,  erratiques, de ce que nous avons vécu, tout à fait individuellement il y a plus ou moins loin dans le passé, nous paraissent comme autant d’évocations romanesques. Elles sont, à les revivre ainsi (en flash back) on s’en aperçoit bien, des aventures aussi peu cohérentes et articulées que nos rêves  . Les rêves sont  des équivalents «de ces aventures  vécues en marge » dans le passé  non intégrées socialement et seulement  remémorées où passe alors l’équivalent du remémoré complexe qui peut aller vers le romanesque au cinéma(v. plus bas **).

(MCL. Casanova, Padirac .- V Champagne s/ seine et la Seine, rue Morère , Alésia ) ou ( mes errances dans mes démarches de contact pour reconnaissance artistique : St André des Arts – Jeanne Bucher – Yves Sabourin …).

Ces aventures remémorées, elles sont comme les vagues de la mer venues se briser contre la falaise (de la société) ; elles sont, ainsi revues, les témoins souvent échoués du manque majeur de l’humain en société, de son incapacité à favoriser aussi bien l’aventure des vies individuelles que celles de la vie en société, que celles de la vie collective  . Ces aventures « romanesques tout à fait seul » témoignent  donc du manque majeur de l’humain qui devrait se vouloir individuel et collectif: Elles sont la vie , bataille de la vie , une partie très importante du désir de vivre . C’est la Vie . Ces aventures revues romanesques touchent souvent au poétique, c’est le plus souvent de l’adolescence crue ou en réemploi .                

En revanche  sentiment de cohérence quand on a suivi en certaines séquences les chemins bien tracés par la société ( Agrèg. d’histoire  - Musée du Havre ),  c’est qu’on était alors dans des filières complètement  intégrées et tracées socialement.

 

12/05/09

10) - Travailler sur « l’Entre-deux », les interférences …1 ) - L’enfance   

- Dans sa croissance naturelle l’enfant est toujours en train de vivre pleinement  son entre-deux corps esprit, une intégration spontanée des deux comme jamais autant  par la suite à aucun autre âge de la vie.  Son âge, il ne connaît pas de séparation entre son corps et son esprit. C’est «  la Vie Naïve » dans toute sa plénitude .  Une cohérence très forte , tout à fait la nature, mais qui peut être abîmée comme la nature par les coups  

- Quand vient en très peu de temps l’adolescence, finit l’enfance brutalement . Deuil de l’enfance ? Epreuve vivante, deuil du vivant ? L’enfance qui finit, l’aventure des grands risques commence. Tout ça ce sont des fonctionnements d’Entre-deux à plein.

Toute la meilleure vie consiste à réussir le meilleur vécu  dans une pleine conscience que ça se passe dans cet Entre-deux qu’est justement la vie et que rien ne se vit ailleurs en bon équilibre.

- La disponibilité « corps/vie » (de tous les sens, corps - esprit jusque là un ) entière et totalement spontanée est tellement plus grande dans l’enfance et la jeunesse …. , les souvenirs enregistrés alors ont une intensité d’adhésion incomparable (l’équivalent d’une valeur poétique elle-même incomparable)

 

11) - Travaillersur« l’Entre-deux », les nterférences

…2) -pour « les NouvellesCohérences”  

- Interférences(1) ou contact(2) , ce n’est pas la même chose : 1 vaut pour la lumière, les ondes, l’électricité, le très loin, les reflets , le miroir, très peu pour le tissu . – 2 vaut pour le tissu, le très proche, le rapport immédiat entre intérieur et extérieur et entre les êtres ,.. ; très peu pour le miroir . 

- Interférer et lumière réverbérante(3), perception cosmique et pénétration de notre vie intérieure, interactivité  « Si près /infiniment loin »’(4).

- Brève rencontre (5), Lost in translation, Courte traversée, Sur la route de Madison  > nostalgie, mélancolie < revivre ses meilleurs souvenirs , autant de séquences de vie qui méritent d’être prises ou reprises avec considération, très impressionnantes interférences  brèves ou lumière réverbérante rayonnant d’un temps du passé intérieur. C’est à vivre aussi présent que la vie présente, ça le mérite .

- Interactivité de deux êtres . Aimer la personne, pas seulement le sexe , la vie intérieure entre en jeu avec un extérieur, interactivité entre deux êtres .

- Quand vient en très peu de temps l’adolescence, finit l’enfance brutalement . Deuil de l’enfance ? Epreuve vivante, deuil du vivant.

- Je voyais bien, je vois moins bien , je vois mieux .

- « Il y a des mouches », cela dit chez le boucher, c’est envers lui la pire injure !

- Les poissons mâles des rivières en assez grand nombre  deviennent femelles , se féminisent, c’est dû aux restes d’oestrogènes parvenus dans leur eau  par les urines de femmes très nombreuses  qui emploient des pilules contraceptives ; les candidates Miss France 2009 sont toutes grandes, plates presque sans poitrine et ventre plat .  Du plus loin où mon regard porte sur ciel et firmament, je le rappelle ici au plus proche pour le rapporter sur ces deux observations :  sperme affaibli des poissons de rivière et caractères sexuels féminins moins marqués .

Les extrêmes, ici recensées, se touchent, si on saisit ça, si on comprend comment ça s’agence on saisit, on est à même de saisir les nouvelles cohérences possibles les plus fortes, les plus amples et c’est indispensable.

 

04/10/09

12) - Les actes ne s’accommodent pas volontiers de l’Entre-deux ? – L’entre-deux, serait-ce rester sans agir ? Peut-on dire aussi cela quand c’est le sentiment de l’intérêt public qui commande ou qu’il s’agit du service public ? On est au moment où des menaces de privatisation pèsent sur la poste-service public. Le problème est celui de la forme des initiatives de financement des actes que peuvent réclamer l’intérêt public et le service public. Quand il s’agit de réaliser une réforme importante du service public et qu’il faut s’en donner les moyens financiers-, ce n’est pas  l’entre-deux que de tergiverser indéfiniment entre l’importance et l’utilité de la dépense à consentir et ce que cela peut représenter comme prélèvement pour le contribuable . 

L’initiative privée d’entreprise pour se donner les moyens financiers relève d’abord de l’intérêt individuel, elle va sans doute beaucoup plus rapidement à la prise de risque, ce goût du risque est très près de l’acte, il n’est pas inhérent à l’initiative publique . Il est dans un rapport direct avec le jeu d’argent, dans un rapport immédiat entre le risque pris et l’acte de jouer . Il n’est pas dans l’entre-deux.

                         

19/03/09

13) - L’entre-deux en exil, l’entre-deux exilé cela voudrait dire quoi ?

- Voir l’entre-deux  comme une réalité vivante dont la dimension peut être menacée  et réduite  ou qui peut au contraire avoir toute sa place (à rapprocher de Violence, faits, actes du 9/04/09)  . - Si l’entre-deux se dérobe, c’est la vie qui se dérobe . L’entre-deux c’est de la matière vivante, un tissu étirable qui peut se déchirer.  L’entre-deux c’est la cohérence organique de la vie. Certainement un flux vital passe par là.

- Il n’y a que déchirures si l’entre-deux perd sa dimension .

- On n’ a pas à chercher à toujours se placer dans l’entre-deux , ce n’est pas ça, il n’y a pas à penser acte et vision du monde depuis l’entre-deux; c’est simplement que les virtualités les plus positives de la vie, les meilleures, se réalisent , se vivent entre-deux .

- L’entre-deux n’est pas « le juste milieu » louis-philippard, il peut être  lutte contre…contre ce qui menace de le réduire, un certain «  combat pour la vie »  (« struggle for life »)  .

- Ce qui menace constamment l’entre-deux, c’est  la réduction de tout le mouvement de la réalité en une opposition irréductible  entre des pôles totalement extrêmes et pas question que ces extrêmes se touchent . C’est la déchirure des tissus . Imaginer la longue liste des menaces de ce genre qui pèsent sur l’entre-deux (depuis l’ego excessif à l’échelle des individus …).

- S’il n’y a pas d’entre-deux, pas de poésie possible .

- N’est-ce pas une constante balance en mouvement dans l’entredeux, la meilleure agitation qu’on peut trouver  pour établir ou rétablir un équilibre entre l’individuel et le sens du collectif, la meilleure, peut-être la seule façon de rechercher cet équilibre qui ne peut cependant jamais être stabilisé et ne doit pas l’être? C’est très proche du respect de ce qu’est la vie, c’est même la vie opérante elle-même

                                                                             

20/12/09

14) - Le Tissu – en résumé : ses valeurs utiles de cohérence pour le travail de civilisation, au-delà de ses fonctions utilitaires –1 - Il est une grille de lecture des civilisations  sans les mots : l’essentiel s’y trouve inscrit .– 2 – Il est un passage pour approcher les réalités imperceptibles ( vie,  matière physique , micro et nanitechnologies) .-3 – Il est dans le fonctionnement de l’humain un niveau très spécial  de cohérence (antidualiste) entre chair et âme, entre corps et esprit .

 

Le Tissu entre tendresse, secret  et processus mental : il est chose psychique autant que chose de civilisation. Il est comme la tendresse pour et par le contact immédiat .  Il est le secret de ses plis . Il incite à prendre du recul par ses déploiements. Il est  mental par sa structure, par le compte rigoureux et les modes de croisures de ses fils qui établit celle –ci, et qui sont conception-invention.    

 

S’accommoder du fait que le tissu a eu mais n’a plus son « heure historique »  d’actualité  : C’était l’heure de la Vogue « tissu/mode » …1970 – 2000… . « La mode de distinction » est aujourd’hui largement dépassée par « la mode médiatique» qui parmi toutes les vogues médiatiques n’a plus de rôle vedette, le tissu ne peut plus être l’objet de la même attention que durant les trois décennies  précédentes. Dommage pour les « nouvelles cohérences ». Le tissu n’en reste pas moins un agent de reliement et de cohérence de première importance .

 

 Pour moi aujourd’hui il est clair que la mode apparaît comme un fait d’ordre purement médiatique (et économique).Très peu respectueux en fait du tissu et de son rôle dans la civilisation . Je considère d’autant plus librement et pour l’essentiel le tissu du point de vue anthropologique et civilisationnel .



 

(Ancienne cohérence : Le pagne du Christ dans la peinture, la sculpture …est le répondant au masculin de l’Annonciation et du mystère de l’incarnation qui est au féminin, il en est la caution).

 

 

 

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11/06/09

15) - Nécessité d’un profond labour  rassembleur de cohérence

On a bien sûr pour démonter et abolir l’hypothèse créationniste, la variabilité des espèces, l’échelle des temps paléontologiques et  géologiques…. , mais les prises de conscience sont entravées à l’interne. Pas de convergence –pas de table ronde possible sauf si le rapport H F se modifie et s’équilibre fondamentalement . Affaire de culture ? Plutôt : de civilisation .

 

11/08/09

16) - La connaissance dès qu’elle est appliquée, elle entre dans le désordre des actes  et risque d’être prise dans la course productiviste .

                                                                      

11/08/09

17) - La connaissance est toujours à double tranchant dans l’application à laquelle elle donne lieu, selon que …. ; l’un est positif l’autre négatif ( ex. : connaissance de l’azote, de sa valeur comme engrais mais cela donne son emploi intensif pour une agriculture productiviste , … et ça donne la prolifération des algues vertes près des plages ) . La connaissance n’est jamais d’abord celle des son autre côté, son tranchant négatif. Et pourtant il est impliqué autant que son bon tranchant . Comment s’expliquer que seul celui-ci guide la recherche et l’emploi de cette connaissance ? Voir celle-ci comme un appétit, l’appétit de connaissance  comme il y a l’appétit sexuel ou l’appétit tout court . Dès qu’elle est appliquée la science risque la productivité folle, un genre de débauche de la connaissance  .

 

15/04/09

18) - Il y a une telle faim de cohérence que les gens se saisissent de la culture comme cohérence alors que ce n’est que culte de la Culture dont il s’agit  (cf. Martine Aubry – Lille) . Ils sont à ce compte emmenés sur les traces des dominances d’hier, sans s’en rendre compte, ils sont docilisés, dressés à obéir, sans initiative propre, l’avance est trop considérable du côté des dominants. Ce culte  des « saints » de la Culture n’introduit rien, n’est pas un tremplin pour aucune initiative populaire .

Autre chose est le rock, même les Tags ….   – Quoi ?

Mais bousculer le patrimoine, cela risque fort de démunir encore plus les démunis ; n’est-ce pas un pur jeu élitiste en forme de « communication » bruyante?  (cf. Jeff Koon…B ; Arnault, Fr. Pinault)

                                                           

16/09/09

19) - Parmi les effets pervers de la culture – : « son air de ne pas y toucher » . (v.II - E )

 

13/08/09

20) - Les cultures sont à considérer positivement quand elles sont menacées de disparition  et  également dans les échanges culturels , les différences sont enrichissantes mais c’est que là on est loin des « Cultes » à l’intérieur de chaque culture,  toujours nationalistes surtout chez les dominants . 

- le Heurt principal ? – C’est sur comment s’établit le rapport Homme/Femme, la place et le rôle attribués à chacun des deux  que le heurt principal se développe entre Occident (cf.happy summer sex) et l’Islam . La Chine ? moralisme communiste . Tandis que le moralisme chrétien latin ( haine du corps) ou puritain s’érode lui pour de mauvaises causes et contre les scandales financiers .

- Hypocrisie  des « Droits de l’Homme » en regard de la surexploitation qui continue du reste du monde par les pays riches . Enorme hypocrisie des « bonnes consciences » à bon compte qui sont incapables de contrer cette surexploitation et finalement ne veulent aucun réel partage tandis qu’elles réclament partout le respect des droits de l’homme .

 

06/09/09

21) - La culture n’a de consistance et de validité qu’ autant qu’on croit avoir quelque chose, des choses à apprendre . Au-delà elle menace toujours de devenir la pratique d’un culte . Au-delà elle devient une prison identitaire. Sauf si elle est un terrain d’échange avec les autres cultures et, plus limitativement, avec les autres . C’est qu’il y a là encore des choses à apprendre .

 

08/08/09

22) - Effet pervers de l’engouement actuel pour les cultures originelles menacées de disparition : pour beaucoup ça sert de camouflage à la non-reconnaissance du déclin de nos cultures occidentales et des menaces qui pèsent sur elles . Et ça soutient l’option des « cultureux » (types Martine Aubry Lille– Frédéric Mitterrand - ) pour une « religion de la culture », panacée pour combler le vide de notre civilisation qui est en pleine crise de perte de consistance  et alors que rien d’effectif n’est fait pour trouver les prolongements et les nouveautés cohérentes indispensables à la survie de notre propre culture .

Cet engouement pour « les cultures originelles et traditionnelles »  est un alibi très insuffisant  finalement très hypocrite  en forme de réparation de toutes les oppressions et exploitations qu’ont eu à subir bien des peuples  sous domination coloniale et autres et qui atteignent maintenant ces dernières cultures originelles .    

Mais c’est contradictoirement tout à fait positif  pour l’établissement et la reconnaissance « des très longues continuités »  absolument indispensables aujourd’hui.

 

31/03/09

23) - Pourquoi nécessité  des religions dans les civilisations traditionnelles ? Nécessité comme cohérence minimale vitale entre l’existentiel le plus direct et  tout l’inconnu au-delà, toute l’activité de l’imagination et la tradition en train de s’établir.  Faute de quoi pas de vie possible des civilisations pour les temps mythico rituels et théologiques .

Quelles sont les possibilités actuelles d’un radicalisme areligieux complet ? Quels sont les substituts actuels des religions ? l’Art, l’appartenance à la communauté nationale….., l’avancée des connaissances, la morale humaniste et rationnelle …. ? Il faut sûrement davantage…

 

23/06/09

24) - Seulement des Fonctionnements

Patrimoine, valeurs éducatives de l’establishment , humeurs .. . assujettissement implacable à cette dominance des générations successives des nantis, ça donne quoi ?

Valeur héroïque de la volonté de renverser cette dominance, mais tragique menace de chute quand le mouvement s’est bloqué dans l’impossible, faute de « nouvelles cohérences » hors d’atteinte à ce jeu de la lutte classes pauvres contre classes riches, faute de trouver l’entre-deux  qui est seulement là où elles puissent s’établir . (v. la place de l’ingénieur »).

 

10/07/09

25) - Les gènes, les modèles, les « valeurs éthologiques », les conditionnements y compris alimentaires, les transmissions éducatives familiales, scolaires , tout cela est décisif. Mais Il peut aussi y avoir cisaillement, des déchirements inextricablement enchevêtrés . (Hélène St Dié , menaces .- rue Monge, grand Louis)

 

Octobre/nov. 2008

26) - - Je voyais bien, je vois moins bien , je vois mieux .

- Les poissons mâles des rivières en assez grand nombre  deviennent femelles , se féminisent, c’est dû aux restes d’oestrogènes parvenus dans leur eau  par les urines de femmes  qui emploient très nombreuses des pilules contraceptives ; les candidates Miss France 2009 sont toutes grandes, plates presque sans poitrine et ventre plat .  Du plus loin où mon regard porte sur ciel et firmament, je le rappelle ici au plus proche pour le rapporter sur ces deux observations :  sperme affaibli des poissons de rivière et caractères sexuels féminins moins marqués en partie du fait des couturiers .

Les extrêmes, ici recensées, se touchent, si on saisit ça, si on comprend comment ça s’agence on saisit, on est à même de saisir les nouvelles cohérences possibles les plus fortes, les plus amples et c’est indispensable.

 

Eté 2008

27) - Intégration – Désintégration – distinguer  dans les désordres des jeunes ce qui vient  des jeunes des banlieues avec leurs difficultés d’intégration mais souvent sous la coupe « d’hyper familles » , et ce qui vient pour des jeunes sans problème d’intégration mais  victimes de la désintégration de la famille.

 

22/07/09

28) - En rupture, à détruire ou en abandon, laissé à l’abandon ? A l’abandon ou en rupture : Pas d’autre choix ?

 

30/10/09

29) - Sauf que … Il n’y a rien de plus touchant, de plus vivant, de plus indiscutable que l’expression manifeste de la cohérence du corps et de l’esprit ( toute la poésie est de ce côté-là). C’est le plus vivant de la vie . Toutes les autres cohérences indispensables devraient pouvoir se former dans son sillage …

 

Sauf que …

 

Les Nouvelles cohérences ne sont pas là !

 

 


4                   Avec  

LA  CRISE

 

                                                                                                                                  

 

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12/11/09

1) - La stratégie décisive en économie libérale, pour les multinationales en particulier, c’est la stratégie financière. Les X peuvent être aux commandes et les traders jouer en dessous. Rôle des mathématiques financières , mais dès les niveaux inférieurs docilité, servilité même et souvent fourberie. Individualisme et égoïsme. RDA et RFA : d’un côté certainement plus d’égoïsme, c’est ce qui peut rebuter ceux qui ont vécu en RDA évidemment beaucoup moins libres en contrepartie.  

21/08/09

2) - Crise et Dépli ? L’immense Dépli est-il dépassé ?  - La Crise c’est autre chose que ce Dépli , c’est de la désintégration . Que devient avec la Crise, la « Soupe médiatique » ? Comment va-t-elle tourner ? Et le people  et la mode? Comment va Dubaï ? Ya-t-il encore un Entre-deux tenable , par exemple entre investissements et
consommation pour gérer la Crise ?A la Place du Père, bientôt Big Brother Google?  La Silicone Valley et la Crise ?

 

27/02/09

3) - Actualité - Recul du people et effacement relatif de la mode par en haut.

Depuis le dernier trimestre 2008, en rapport avec la crise de plus en plus manifeste, le « people » n’occupe plus autant la scène, comme si ça n’intéressait plus autant les gens ou même comme si ça ne pouvait plus fonctionner comme dans la période précédente . En même temps on voit réapparaître quelques affiches « hyper sexe » dans le métro et dans les films ou téléfilms davantage de scènes hyper sexe ( soit dans les films nouveaux, soit choix parmi le  films existants, soit choix des télé films programmés par les chaînes télé ).Ca va ensemble .. Mais tout ça c’est sans doute très passager .

 

21/12/09

4) - Avec l’accident, la hernie discale, de Johnny Hallyday, le people est si important qu’il devient presque une affaire politique ; - de l’autre côté le politique est devenu people, on le sait.

 

11/06/09

5) - Manque la convergence

Il y a eu la mode puis les médias, puis les deux  en partage, il peut y avoir l’urgence écologique pour produire des convergences…., car il n’ a pas eu de convergence antilibérale, anticapitaliste ( ?) , anti-loi du marché : même devant la crise !!!    Alors !

 

06/03/09

6) - Ce que deviennent « les Glissements » avec la crise : « les nouveaux glissements  - Les faits – ce qui a été et est vécu par les gens – imposent le glissement dans les mœurs, on peut aussi bien dire : les glissements dans les mœurs s‘imposent maintenant au-delà, semble-t-il, du jeu des influences calculées (stratégies des homo,… médias…). Glissements ou troubles, troubles troublants qui troublent l’entre-deux comme la vie, l’entre-deux  est complètement perturbé. Les glissements dans les mœurs restent très proches des spéculations sur les marques ou  les titres en bourse. Ils sont des prises de risques irresponsables qui mènent et rejoignent la crise, ils aggravent la crise profonde actuelle de la nature humaine. Cette évolution dans le vécu des mœurs se trouve « ancrée » par la crise ; la crise n’y est pas pour rien dans cet ancrage, et cela profite à certains qui profitent du trouble pour basculer le même vers le même , plus d’entre-deux.  Le terme antérieur a été 2004 environ , ce que j’appelle la fin des « Gens ». Un réveil de l’humanisme n’est pas pour demain. D’ailleurs est-il souhaitable ce retour avec son côté consécrateur et immobilisant « hors crise », inapte aux crises  ? « Humanisme » ne peut aller qu’avec « harmonie » ou perspective d’une harmonie et d’une intentionnalité
encore efficace ; crise = contraire de l’harmonie, le mouvement des faits dans la crise est plus fort que toute intentionnalité, l’harmonie n’est pas dans notre perspective, et il y en a pour un bon bout de temps. Les « Troubles » viennent (Guadeloupe…).

   

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07/03/09

7) - Quand un « formatage » aussi massif qu’aujourd’hui a-t-il pu avoir lieu ?
- Le temps de l’Eglise régnante : formatage massif multimédia des fidèles ;

- Le temps de la «communication par le Roi », par les fastes royaux et leur pouvoir d’imposition,  dévotion du petit peuple… et dans les temps anciens toujours fastes et même culte  du seigneur, de l’empereur …

Quand la communication s’est-elle vraiment exercée de personne à personne  avec partage et prise de part réciproque sur le fond d’un sens très fort de l’intérêt commun ?  Pas sur plus de  deux à trois siècles en Occident jusqu’à la propagande
politique  de masse au XX e s. et la publicité commerciale de masse : époque des Lumières (seulement quelques gazettes) et en quelques périodes humanistes relativement harmonieuses, républicaines le plus souvent . Mais ceci n’a jamais valu que pour l’Occident et même là sans formes massives multimédia (jusqu’à l’école obligatoire?) avec au maximum 40% de gens instruits .

Ne pas dire pis que pendre du formatage massif actuel . Presque en tout temps la Communication a été une forme d’imposition, en dépit de la portée du « Aimez-vous les uns les autres » des Evangiles(?). Que devient le sens de l’intérêt commun dans « ce monde hyper communicant » ? Savoir reconnaître ce qui est .

 

09/09/09

 - Vêtu, dévêtu, revêtu –
Décrire ce qu’une personne et une autre personne vivent quand 1)-ils passent, quittant leurs vêtements, de leur vie professionnelle et publique à leur vie la plus intime ; puis quand 2) – ils retournent , remettant leurs vêtements, de leur vie la plus intime (et familiale,  parents-enfants) à leur vie professionnelle la plus publique .
Aujourd’hui c’est vers la vie publique que le trajet est le plus court : elle est déjà presque complètement déshabillée, par les média et le people s’il s’agit de  deux « personnalités » , il n’est même pas sûr qu’elles aient à se  rhabiller.  

Ces passages 1) et 2) franchissent le seuil inversable entre le tout à fait commun à tous de la vie individuelle et le tout à fait intime de celle-ci faisant intrusion dans le tout à fait public ; le franchissement de ce seuil dans les deux sens est presque ignoré, étroit passage, de plus en plus étroit, de la pudeur et du secret (l’émission de
Mireille Dumas s’emploie de fait à le réduire encore  et c’est sans en éclairer la complexité). Quand Internet  s’en mêle c’est le viol ! (v. les mails « très personnels» que l’on reçoit couramment et à répétition).

 

9) - Dans l’écriture (la même chose peut-elle se passer dans la parole ?) on peut utilement créer l’apparent cul de sac de l’interrogation pour finir sur une incertitude de fond largement partagée, c’est un possible et sûr moyen d’introduire confrontation directe (et même implicitement superposition directe) entre l’incertitude de soi et l’incertitude des autres qui est au moins égale, derrière les traits si marqués de leur assurance d’allure . Exilés d’où donc, nous sommes,  de soi, d’eux-mêmes ? L’interrogation s’ouvre sur l’exil, ouvre avec l’exil.

On est alors à même d’approfondir la question : que veut dire ici exil ?  Une déperdition ? Une dépossession  et préciser de quoi? Atrophie, amputation ? Fracture vécue ? …Exclusion mais préciser de quoi ? Eux comme moi ? Incidences du monde actuel tel  qu’il est , auxquelles on ne peut échapper ? Vide par incohérence, incomplétude, pas de repères sur l’ensemble ?  Tout le monde est concerné . Et avec ça beaucoup sont en pleine action, en pleine forme, en pleine force, heureux de vivre, pas de jeunesse morte….Exil ou Internet ?

 

 20/03/09

10) - Vie intérieure ou Communication ? - Même question, même opposition, pour finir même convergence . De quoi la Communication est-elle le contraire dans notre temps? du Repli réflexif ou de « la vie Intérieure » ? duquel des deux le plus nettement ?

Si j’accable le Repli réflexif, est-ce autant de mal dit de la Vie intérieure ? La question se retrouve autour de la différence/opposition entre intériorité et extériorité avec en plus bien soulignée la difficulté du passage de l’une à l’autre (sans cesse ressassée par des siècles de philosophie orthodoxe).

Le temps de maintenant est presque tout entier en extériorité ( tout est « Communication ») . Si je ressens comme une mise en exil de tous et de chacun, c’est d’un exil hors de leur « vie intérieure » qu’il s’agit ( pour moi). Et moi-même je suis en sens inverse en exil  exclu des marées d’extériorité que porte la Communication  régnante, mais ces marées sont la vie et m’inspirent comme tel un certain respect ? La convergence est là des deux exils : manque d’extériorité, de présence dans la Communication d’un côté et manque de vie intérieure de l’autre côté, les deux sont aussi inévitables et dommageables l’un que l’autre et de ce fait ne sont pas loin de se confondre.  

 Quant au « Repli réflexif » la leçon retenue est qu’il ne devra plus intervenir comme une dominante régissant à lui seul les modalités de l’entre-deux intériorité -extériorité ; il en est incapable , « la soupe médiatique » et Internet promettent sans
doute davantage sous ce rapport . Il lui reste tout le domaine des  méthodologies scientifiques, de la réflexion scientifique théorique ; laquelle n’a rien des inconvénients d’un Repli réflexif excessif que contrebat trop facilement  l’immense Dépli avec lequel nous sommes actuellement inévitablement aux prises.   23/03/09

 

 24/03/09

11) - Les sympathies aujourd’hui il ne faut pas les espérer dans une quelconque fraternité, on a plus de chance de les éprouver dans les contradictions partout présentes même et d’abord dans la Communication ; on peut les trouver, les éprouver  dans le cœur de la contradiction, dans la controverse où chacun dans le partage peut avoir sa part à gagner ; aussi dans les incertitudes pleines de certitude de la jeunesse… Dans l’écriture l’appareil cul de sac de l’interrogation sur les incertitudes de fond pour faire surgir les convergences n’est pas loin  de ces “fonctionnements”.                                      

 

5/04/09

12) - Se réveiller avec le goût des passages là où n’était vu qu’opposition, le goût de la souplesse du vivant, des parcours pour parcourir de nouveaux espaces (pas des glissements), des espaces aménageables ou même aménagés sans imposition ni sens interdits édictés obligatoirement au dessus de soi, mais prêts à s’y faire s’il y en a  ou à sauter l’obstacle. 

 

16/04/09

13) - Dimensions de la conscience et dimensions de l’inconscient (selon la psychanalyse) . On dit : « il a ou il n’a pas conscience de ces choses… » . On  peut donc connaître la conscience par ses limites . A coup sûr, tel que l’entend la psychanalyse, on ne connaît pas les limites de l’inconscient . Alors comment  s’approprie-t-il à l’individu, à ses limites personnelles  selon qu’il peut être beau ou moche, cheveux bruns ou cheveux blonds …. ?  Et les  gènes de l’inconscient ? C’est évacué comme tout le socio-historiques et les «conditionnements” dans lesquels l’individu a grandi . Reste seulement le vécu strictement personnalisé et tout à fait dominé par le sexe, bien plus que ne compte la construction de soi avec les autres, avec le réel  que justement saisit la conscience . La Psycho-généalogie  peut sembler une façon de réintroduire le socio-historique dans le vécu des personnes , mais elle est parfaitement suspecte . Pourquoi pas la Transmigration, pendant qu’on y est ? – Oui !

 

 


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20/03/09 (v. aussi
Plus haut)

Une comparaison à
mener sérieusement : entre l’importance prise aujourd’hui par les rythmes,
les mouvements dans la danse mixte en boîte ou en foule immense  ( en même temps que gagne l’univers
numérique)  et l’importance que semblent
avoir pris les rythmes,  et sans doute
les danses rituelles, en même temps que bientôt les premiers comptages, dès la
fin du paléolithique supérieur  (env.-13000)
quand disparaissent les figurations animales, peintes ou gravées, sur les
parois des dernières cavernes habitées . Avantage qu’il y a, on le voit, à
pratiquer « les longues continuités » .

 

16/04/09

14) - Les médias n’ont d’existence que filtrante, les médias sont nécessairement  des filtres -  Ces  leitmotivs que ressassent les présentateurs télé, « problèmes desociété », « l’Autre », « faire son deuil » …sont exactement des produits médiatiques . Le médiateur-télé ( ou presse, ou magasine …) doit inévitablement pour exister dire quelque chose de plus, de général et d’indifférent par rapport aux gens des drames, « amis ou proches »,  pour saisir  sa part “d’audimat” dans ces drames à la minute télé où il les relate (ou dans l’article de presse …). Et ces leitmotivs ressassés c’est son existence de médiateur, il lui en faut bien une,  il n’en  a pas d’autre et ne peut en avoir d’autre.  C’est la prise de part appropriée par le médiateur . De ce fait il intervient comme un filtre. C’est ainsi qu’il est un filtre, il est nécessairement filtrant : ses  formules ressassées sont des filtres et deviennent rapidement des genres d’entités métaphysiques  suspendues dans le vide, suppléments mécaniques du réel, qui souvent recouvrent et dissimulent (volontairement ou involontairement)  la marge d’inexactitude ou de sur-information du reportage ( entre effet d’annonce et effet « résultat ») . C’est ce filtre qu’Obama veut écarter en engageant directement le dialogue avec les gens sur son  blog par Internet .  Internet peut-il ne pas être médiatique ?. Est-ce même un média ? Le médiateur, il n’y en a pas forcément un  avec Internet, mais  il y a plutôt très souvent irruption/ intrusion / imposition . 


20/04/09

15) - Multiples déversements d’ordures

- Ce qui nous arrive comme SPAM !

- La Myopie « à côté de la plaque » des intervenants chez Moatti  à “Riposte” sur la
Communication : on ne parlait pas d’Internet !!! . - ou sur lacote de Chirac et l’antisarkosysme. : la place du respect des« Institutions » de la part de Jacques Chirac dans cette cote n’ a pas été bien reconnue  .

- On a entendu : La Révolte de Spartacus  en 72 ap. ( !) JC !! ! alors que c’était  en 72 avant J.C. !!! (Arte sur « la Mort »).

 

15/04/09

15.2) - La corruption et l’ élitisme sont les indignes excroissances de l’individualisme, les indignes contrepoids du collectif maintenu mineur dans sa masse, sauf explosion de violence .

Pour risquer et régner, il faut pouvoir miser, cela ne peut être l’affaires que des possédants, jamais des vraiment pauvres ; sauf mouvements révolutionnaires. 

 

15.3) - Afrique du Sud -  La fin de l’apartheid et la volonté de l’ANC d’éliminer la pauvreté des Noirs n’était et n’est pas une moindre ambition révolutionnaire que celle des bolchevicks de 1917 de renverser tsar et classes dominantes . Voir comment ça se passe : division de l’ANC, Banga, corruption, petite promotion qui ne concerne que les milieux proches du nouveau pouvoir, des Noirs pour la plupart ; la pauvreté n’est pas vaincue .

 

17/05/09

16) - La  religion deBébéar, c’est le voile chez Ikea (Mariane Minutes du 16/05/09)

« IMS Entreprendre pour la Cité » est une association d’entreprises sous la présidence de Claude Bébéar, « courageusement » secondé par Vincent Bolloré. « Sa mission est d’aider ces entreprises à bâtir des démarches d’Engagement Sociétal véritablement en phase avec leurs enjeux et les attentes de la société (…) ». La dernière trouvaille en date de l’association pour venir en aide aux entreprises, c’est un « guide pratique » pour « Gérer la diversité religieuse ».

« Engagement sociétal de l’entreprise », c’est une chanson qu’on va maintenant entendre souvent et pour longtemps . Juste avant il y a eu et il y a encore «  les fameux problèmes de société » .

Guide Pratique de IMS… « L’innovation sociale est en marche…» : Les « principes delaïcité et de neutralité ne s’appliquent pas dans le cadre de l’entreprise privée”.’Voilà qui explique pourquoi les initiateurs de ce guide affirment : « Nous, on encourage les entreprises à aller au-delà du cadre légal » . Ikea propose des voiles Ikea pour les femmes du personnel Ikea de confession musulmane si elles veulent porter le voile”.                                     

On peut s’attendre à voir bientôt Jen Min Pao, depuis le bord opposé, proposer lui aussi quelque chose de « sociétal » de ce genre . Les deux versions arriveront bien à se rencontrer prochainement .

Vont exactement dans le même sens les efforts des lobbies pour faire admettre ouvertement l’intervention du lobbying servant les intérêts des entreprises auprès
de parlementaires et des ministères
 (cf. rapport daté du 5 mai09/le Monde et largement diffusé de APC ou « Affaires publiques consultants – conseil en communication institutionnelle » : -  étude d’impact de tout projet de loi , - partage de l’ordre du jour dans le sens des meilleures priorités pour l’entreprise , - sensibiliser les membres des conférences et des présidents des commissions parlementaires - informer les élus et mobiliser les relais d’opinion, - saisir les nouveaux espaces d’influence ouverts aux entreprises pour faire valoir leur expertise auprès du législateur….).
Alors que les pratiques des lobbies sont  très codifiées,  députés et sénateurs n’ont pas réussi à façonner les outils destinés à garantir la transparence dans l’élaboration de la loi . C’est un autre « formatage sociétal » via les institutions qui menace ainsi de subvertir les rapports et les problèmes sociaux.   21/05/09

 

11/08/09

17) - La connaissance dès qu’elle est appliquée, elle entre dans le désordre des actes  et risque d’être prise dans la course productiviste .

 

18/09/09

18) - Sur Cohn-Bendit
(Arlette Chabot « A vous de juger » sur la 2)  - Il est en plein dans le réel et d’une incroyable souplesse (habileté ?) dans ses propos et ses réparties . Il vit ce qu’il dit , il pense ce qu’il vit ou le fait croire, il est bien plus présent, bien plus acteur que les autres (sauf p.ê. Sarkozy). Il est de l’époque de la « soupe médiatique ». Il intègre bien des transgressions nécessaires, en tout cas il y semble apte. (A rapprocher de Stiglitz,Nobel économie) . Souplesse et rapidité d’adaptation et  non pas revirements incessants . Il a toujours été un transgresseur mais aujourd’hui le réel le réclame bien plus sérieusement qu’en 1968, et ces transgressions maintenant indispensables peuvent être intégrées dans les cohérences nouvelles qui doivent se former . En 1968 Il transgressait « dans le vide » y compris par l’avènement de la «libération sexuelle » (sa« consternante irresponsabilité », disait là-dessus à son sujet Françoise Giroud ). L’époque est maintenant tellement au bord du précipice, le parapente de la transgression CohnBendit peut être une sauvegarde  et non plus un bousillage irresponsable, désordre et gratuit , comme en 1968. Ca a mis 40 ans à venir !

                                              

25/11/09

19) - Dernière nouvelle :  Le fait que les pays pauvres ou en développement fassent toujours trop d’enfants représenterait un risque pour le climat, une des principales menaces dans le sens du réchauffementclimatique . Pourquoi alors, pendant qu’on y est, ne pas envisager la diminution du nombre des vaches dans les prés puisque les bouses de vaches exhalent beaucoup top de méthane qui est parmi les plus redoutables gaz à effetde serre ? (Rapport 2009 de l’Unfpa , Fonds des Nations unies pou la Population).

 

03/12/09

20) - La situation du monde  (qui empire actuellement) pèse  sur les peuples des pays nantis d’Europe  comme un traité de Versailles. Risque certain de tendances fascistes dans ces pays, y compris la France (v.en tête de cette redoutable dynamique , Eric Besson derrière N. Sarkozy et peut-être un jour devant ).  Sentiment d’un amoindrissement, presque d‘une menace de déclassement:”Ils tombent de haut”.

 

                                                          

                                                                   


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28/06/09

21) - Correspondances et inégalités

Patrimoine, transmission de bien des avantages et privilèges !
Inégalités :  revoir personnellement mon vécu ancien, inconscience alors de l’inégalité et des privilèges sauf à la brèche coupante- Veneux, Fourneau qui nous crache dessus, un de « la communale », et  morve sur  la robe d’enfants de chœur – ; et c’est revécu par Hélène, face à Beaubourg  et bientôt St Dié, lycée religieux ?

Villers, juin 2009, les villas de la Falaise : transgression des inégalités, je repuise dans des correspondances directes avec mes souvenirs d’enfance inégalitaires d’Houlgate 1936/39.

Dans les conditions actuelles ( crise , Sarkozy est pour une société inégalitaire) tous les non bénéficiaires n’ont peut-être d’autres cartes que celle du désespoir et où cela peut mener, ce qui se trouvera  presque certainement en correspondance avec la crise écologique et les actes brutes qu’elle pourrait réclamer .   

1er /12/09

22) - Des faits de réconciliation ? pacifiants ? d’apaisement ? qui se ressemblent :

- Parfaitement dans son rôle, dans le soin qu’elle y met, cette ophtalmologiste, presque la cinquantaine, dont une perle à l’oreille  droite lui permet d’indiquer la directionvers où le patient doit porter son regard dans la demi obscurité de son cabinet .

- Ce qu’on a pu lire précédemment d’une caissière d’ ntermarché presque inclassable.

-  Les compositions-transgressions qu’autorise et favorise « le balnéaire » entre temps, milieux et genres de vie différents, que permet une station balnéaire, mer et plage .

- Avantages qu’il y a à habiter les quartiers de population composites de Paris et immédiate périphérie .

Espoir de nouvelles cohérences , peut-être ?

 

1er /12/09

23) - A cheval sur deux transgressions

« Le Peuple de gauche est mort » dit Edgar Morin - Je dis la même chose exactement quand je dis: « Les Gens ont perdu la parole…un jour en 2004, sans qu’il y ait à préciser lequel ». C’est le souvenir d’une transgression qui était possible dans ce sens, vers ce « peuple de gauche » . Mais pour la génération des 30 – 50, c’est plutôt la transgression inverse qui sévit, au moins « place aux Bobos ». Un fils, un homme qui se trouve constitué à cheval sur ces deux transgressions, est forcément plus ou moins schizophrène, il a bien du mal à vivre et même peut-être n’aime pas la vie.   

 

01/10/09

24) - D’ Une qui serait caissière occasionnelle de Supermarché – Bien sûr on peut se tromper et verser dans l’illusion. – Mais dire tout de même : Qu’elle ne serait pas assujettie entièrement celle-là aux comportements formatés du travail de caissière . - Qu’elle laisserait venir au dehors par échappées, quelque chose de sa vie intérieure ou plus simplement de sa psychologie tout à fait personnelle ; celle-ci, encore intacte ou en partie préservée, s’extériorisant par différentes expressions ou signes  : un sourire demi triste demi affectueux un peu trop beau pour des clients anonymes, des ongles rongés au plus près de leur racine à tous les doigts  des deux mains… : signes certain de quelque épreuve difficile à vivre chez elle ou  de quelque difficulté psychique remontant  loin dans son passé.. . - Dire d’elle qu’elle n’est ni belle ni laide, qu’elle est modestement apprêtée, entre un peu gauche et à peine sophistiquée, soucieuse tout de même de sa personne mais nettement moins que la plupart. . - Qu’elle a  une étonnante forme de présence  pour ce lieu commun du supermarché, donnant en partage (en pâture) au tout venant  quelque chose  d’elle- même  qui est ce qu’elle ressent profondément, sans le réflexe de le cacher .  - Dire qu’elle fournit ainsi un étalon pour les autres , qu’elle est un révélateur et donne envie de repérer comparativement à elle qui ils sont, de repérer  tant de différenciations qui se révèlent chez les autres moins indifféremment standard qu’on le croirait, par rapport à elle, vrai miroir ; mais cette position est-elle tenable en ce lieu standardisé même dans ses reflets? – Dire qu’on peut l’imaginer dans l’étreinte avec un homme, son mari, son compagnon  comme autrement capable que toutes les autres  de dire « je t’aime »  quand il la pénètre .

Quoi de comparable à dire d’aucun du personnel masculin de ce supermarché, aucun d’ailleurs n’est  aux caisses ? Mais qui dans tous ces passages perçoit d’elle cette rare présence d’expression qui pourtant est ? Qui  se soucie du léger rayonnement d’une caissière occasionnelle de supermarché, souvent déplacée d’ailleurs pour le service au rayon boulangerie en remplacement  ?

Correction dans la marge d’erreur : justement quand elle est ainsi déplacée des caisses pour servir les clients au rayon boulangerie, quelque chose change dans son comportement : 1 - elle porte des gants blancs d’hygiène certainement  pour cacher ses ongles rongés qui pourraient indisposer les clients au contact du pain qu’ils lui demandent ; - 2 son service est davantage formaté, un peu rigide et minimal, avec à peine une tendance à l’autorité ! Sauf l’échappée d’un bref sourire qui la rend un instant à elle-même ou du moins à ce qu’on croit d’elle..

- Elle dit à un client qui lui donne pour payer une demi baguette « sur plaque » deux pièces de deux euros : « vous m’en donnez beaucoup de trop » …Elle n’avait pas passé de gants blancs d’hygiène quand elle le lui dit en lui rendant la monnaie, ses ongles  n’avaient  pourtant sûrement pas eu le temps de repousser .

D’une caissière d’ Intermarché ….( suite) une présence , une composition entre-deux s’inscrivant en faux contre l’inégalitaire, un passage ménageant la civilisation de la tendresse ? Mais voir cela de plus près : on peut très bien tomber sur le fait qu’elle est la femme  du patron de l’Intermarché et qu’elle vient, depuis l’étage des bureaux, en renfort quand c’est nécessaire pour une caissière absente ou pour tenir occasionnellement le  service de la  boulangerie . Il se peut que tout cela soit du roman.

 

14/18/09

25)- Du rapport qu’il y a entre l’intervention d’une caissière remplaçante d’Intermarché et l’installation des Ostrogoths en Italie à la findu Ve siècle ap. JC.

Certes ce rapport est difficile et compliqué à suivre . Les Jours où une caissière manque, on recourt à elle, d’ailleurs elle s’est sûrement proposée d’elle-même. C’est, on a pû le supposer, l‘épouse du gérant-directeur du magasin. Ainsi fait irruption parmi la classe des caissières attitrées, une personne qui n’est pasdu même milieu . Aucun empire n’est renversé,aucune personne n’est spoliée ni lésée, le service se poursuit. Cependant quelques dissemblances importantes de comportement se glissent avec elle parmi les caisses en batterie. Il s’agit d’une trangression, certes minoritaire, plutôt du haut vers les bas.

L’installation des Ostrogoths en Italie était aussi une transgression, plus qu’une simple translation, sans doute minoritaire également, plutôt du bas vers le haut, avec occupation d’espace mais avec violence à la clé : deux renversements, après celui de l’Empire romain d’Occident par l’Hérule Odoacre en 476, le renversement d’Odoacre que le roi des Ostrogoths Théodoric fait assassineravant d’établir son pouvoir depuis Ravenne sur toute l’Italie .

Les structures morales et les habitudes de fonctionnement propres à  la petite moyenne bourgeoisie à laquelle appartient sûrement notre caissière intérimaire, sont ce qu’il y a  de plus classique ; elles transitent avec elle et de toute évidence s’arrangent  aisément avec les comportements des caissières ordinaires pourtant certainement très différentes, sans le prendre aucunement de haut ; c’est pacifié, sans rien de révolutionnaire à l’horizon mais pas non plus de victoire populaire ni de prise d’otage de cette recrue inattendue par la douzaine de caissières permanentes, pas de conflit de classe. Pourtant les milieux sont nettement différents, cela se traduit dans biendes détails, on l”a vu.

Correction dans la marge d’erreur: Les Ostrogoths , eux, renversent, perturbent mais ne révolutionnent pas non plus; Ils apportent leur système pré féodal mais les municipes et les institutions romaines de base continuent d’exister et de fonctionner, il y a autant romanisation des Ostrogoths que l’inverse et peut-être même  plus : une  transformation lente est en route toute faite de glissements .
Toutes proportions gardées  il y a similitude de  configuration  entre la caissière au pied levé descendue volontiers des bureaux  à la batterie des caisses, y insinuant avec bienveillance ses dissemblances, et ces transformations lentes de l’Italie qui allaient dans le rodage des Ostrogoths avec les cités romaines, préparer dans le Moyen Âge féodal l’émergence des « nouvelles cités » , des communes, dès les Xe-XIIe siècles.

La crise de civilisation en cours qui met à mal actuellement notre empire de l’Occident
au regard du monde avec d’ immenses  migrations, on peut la suivre d’après les moindres indices que fournit l’étroit assemblaged’une caissière exogène avec les caissières endogènes  d’un Intermarché local. Issus de l’immigration, maghrégine ou noire, nos Ostrogoths de l‘Intermarché sont là et bien là, nous aussi, leur nombre ne diminuera pas, il augmentera, le nôtre aussi, il faudra bien s’y faire petit à petit, nous à eux et eux à nous, de gré ou de force. Les changements de caissières n’y feront sans doute rien sauf à suggérer entre les deux une transformation douce à certains passages des Ostrogoths en caisse . Elles  sont bien, elles, les dix caissières permanentes, dans un rapport pacifié avec une intruse .

Des rapprochements aussi insolites, à grande distance dans le temps et dans l’espace, nos structures neurales, jusque là insuffisamment utilisées, en sont sûrement capables. Elles sont là, sûrement aptes aux changements d’échelles, aptes à relier les types de circonstances les plus différents. Mieux s’en servir pour gagner des  avantages d’adaptation et bien des compensations les plus équilibrantes indispensables. Caissières d’Intermarché et Ostrogoths, c’est un exercice. Une Fable à la limite de l’imaginaire, en bordure de la connaissance historique mais se plaçant très près de notre actualité .

Correction dans la marge d’erreur : Au final la caissière occasionnelle est bien occasionnelle, on a appris qu’il ne s’agit pas de l’épouse du directeur du magasin. On doit alors reprendre l’indice déjà noté : au moins à l’une des deux mains, la gauche, ses ongles sont rongés jusqu’à la racine ! Elle connait sûrement la crise, partiellement désemparée, elle a les traits du visage souvent fatigués ;  la crise elle la vit intérieurement ? Cette personne est une “intervenante”,  elle intervient dans le tableau de la crise.      

 

14/07/09

26) - Trois paris

- je parierais qu’on assiste en ce moment à « un changement de classe dirigeante » , les « bobos » de toute catégorie sont en train de prendre la place de l’establishment de droite traditionnel . Voir l’affaire Clearstream : de Villepin contre Sarkosy, le premier c’est l’ancien establshment, celui de la droite classique, le second c’est en partie l’intégration des  « Bobos » et « la soupe médiatique people » comme moyen de gouvernance ouvert avec tous ses glissements possibles  .

- Je parierais que lamode est en train en ce moment de quitter en partie sa fonction de « modèle/ participation/ diffusion » pour se retrouver dans safonction première « de distinction ». Elle habille, outre les extravagances dans les mœurs, les extravagances entre Dubaï, Bobos et establishment classique s’il est « people » ; ceci en rapport en France avec une société de plus en plus inégalitaire .

- Je parie enfin que le « people »  qui est généré par les médias, est le relais indispensable dans le  passage de l’ancienne classe dirigeante à la nouvelle. 

 

5

 

05 /08/09

27) - Immense respect  pour les millions d’années d’évolution, qu’il a fallu pour donner F et H et procréation sexuée (même respect pour animaux et plantes sexuées) .

- Pour autant ne pas diviniser Gaia mais certainement  la
religion antique valait cohérence  et respect de beaucoup de faits réels de cette très longue continuité , à son étape d’il y a  environ 4000 ans B.P.

- Le temps est aussirespectable que l’espace (du cosmos). Mais ne pas diviniser le Temps  (ce que fait un peu Ch. Boltanski, qui sait cependant s’en tenir à dire : « ça continue »), ni laMémoire, juste respect . Pas plus que pour l’espace.

- On n’est pas loin « du problème du mesureur ». On n’est loin ici ni de l’ambiguïté d’échelles ni d’Einstein et de la relativité .

-U2 dit : la télé a pris la place de la religion : - Non ! la télé n’y suffit pas.

 

08/08/09

28) - Effet pervers de l’engouement actuel pour les cultures originelles menacées de disparition : pour beaucoup ça sert de camouflage à la non-reconnaissance du déclin de nos cultures occidentales et des menaces qui pèsent sur elles . Et ça soutient l’option des « cultureux » (types Martine Aubry Lille – Frédéric Mitterrand -) pour une « religion de la culture », panacée pour combler le vide de notre civilisation qui est en pleine crise de perte de consistance  et alors que rien d’effectif n’est fait pour trouver les prolongements et les nouveautés cohérentes indispensables à la survie de notre propre culture .

Cet engouement pour « les cultures originelles et traditionnelles »  est un alibi très insuffisantfinalement très hypocrite  en forme de réparation de toutes les oppressions et exploitations qu’ont eu à subir bien des peuples  sous domination coloniale et autres et qui atteignent maintenant ces dernières cultures originelles. Et alors que les pays riches se montrent d’une avarice extrême totalement égoïste quand il s’agit d’aidermatériellement et financièrement les pays pauvres. Mais  contradictoirement c’est tout à fait positif  pour l’établissement et la reconnaissance « des très longues continuités » absolument indispensables aujourd’hui.

 

08/08/09

29) - Entropie, complexification inévitable … ? voir le 2èmeprincipe de la thermodynamique ?, une caricature : on en a en effet une caricature avec les complications désastreuses et insupportables - jungle et désordre inextricables - , que créent à elles seules la perte du sens de l’intérêt public et la mise au pinacle (en forme de lois notamment européennes) des privatisations, du concurrentiel « entrepreneurial », sans aucun contrepoids du côté de l’intérêt public, au nom de l’initiative individuelle, certes indispensable,  s’en remettant aveuglément à la loi du marché, autrement dit à la jungle des appétits, pour aboutir à la ruine complète « du service public » .

Place de la technologie comme facteur de désordre ou d’ordre ?

Tradition, Institutions, publication des bans….Communication, un hybride  pas forcément viable, ni fiable . 

Quelle Loi aura à s’établir ? (v. III, 3 Le Procédural).

 

02/10/09

30) - Deux « complexifications »  à comparer - : celle qui viendrait de l’entropie inévitable (v. 2ème principe de la thermodynamique, respect des lois de la physique ) et celle qui vient progressivement du seul fait que le progrès des connaissances découvre de plus en plus de complexité dans le fonctionnement du réel. Les deux ne doivent pas être confondues. Confrontation de ce qu’on pourrait qualifier vis-à-vis du réel, l’une de « subjectivité scientifique » respectant les lois de la physique, sans que rien ne bouge vraiment, et pour la seconde  « d’objectivité hyperscientifique » qui sera à brève échéance devant la nécessité des nouvelles synthèses à trouver entre les lois de la physique anciennes et les nouvelles .
Ne pas oublier ce titre d’Edelman , le cerveau « plus vaste que le ciel ». On est bien là une fois de plus devant « le problème du mesureur » toujours guetté par son incapacité à reconnaître les limites de capacité de ses propres  instruments de mesure .

                                                                                    

29/09/09

31) - Quelques phrases, quelques indications - Fr. Jullien , il parle de «  lentes transformations » du monde, qui selon lui sont en cours .- Nicolas Hulot parle « d’une certaine réussite » qui a été atteinte dans la période de croissance soutenue du monde capitaliste et libéral des dernières décennies, mais il annonce la nécessité à la fois de continuer à croître mais aussi de renoncer à certains excès, notamment de la consommation. - Fitoussi souligne les dommages causés par « les excès de liquidités » (taux du crédit extrêmement bas, subprimes, titrisation des créances même mauvaises, excès des fonds d’investissement ;  il souligne aussi les déséquilibres qu’entraîne le super endettement des pays les plus riches, qui pour répondre par un excédent d’importations aux demandes des consommateurs (au dessus de leurs moyens) multiplient les ventes de  titres du trésor pour financer ces importations  achetés pour la plupart  par certains pays émergents, avant tout la Chine ; à quoi s’ajoutent d’autre part par les énormes sommes consenties par les états pour stopper la crise bancaire .

De son côté le Président chinois Hu Jen Min Pao  au G20 de Pittsburgh (27/09/09) a appelé « à intensifier la coopération scientifique et technologique internationale » pour combler l’écart entre pays riches et pauvres, condition selon lui d’une réduction des déséquilibres .

 

30/09/09

32) - Aujourd’hui  laquestion des transferts de technologies vaut la question de l’accumulation du capital au début  de l’établissement du système capitaliste (capital commercial d’abord, puis capital industriel, avant le capitalisme financier ….). Sommes-nous au début d’un « système technologique » qui devrait prévaloir par rapport aux système capitaliste ou même socialiste? Ce qui impliquerait, on peut en faire l’hypothèse, un progressif effacement de l’opposition entre capitalisme et socialisme . On y va .

                                       

09/10/09

33) -  Pour une plus vaste  étendue du champ de prise  - Quelles limites ?  Tout ce qui se passe pour chacun tient entre naissance et mort . Ca n’empêche qu’on peut tirer, plus, moins, un maximum de satisfaction  en élargissant au maximum l’étendue de sa prise sur le réel , son champ de prise su le réel :  élargissement des
connaissances, élargissement des expériences, transgressions positives, aventures ….Mais à quelles limites s’en tenir tout de même.  Problème de la course aux aventures, aux aventures sexuelles, en ayant conscience de ce qu’elles peuvent faire chavirer dans les mœurs bien au-delà de soi ; de la drogue  qui est bien évidemment au-delà des limites .

 Quelles limites s’imposent à la «communication ? Se demander au-delà de quelles limites dans la tromperie, la provocation, le martèlement abusif… la communication devient insensée compromettant gravement notre prise sur le réel, notre prise de conscience du réel ?

 

09/10/09

34) - Actuellement « le désordre des actes » nest bon qu’à dissimuler les «évolutions lentes» qui cependant se passent dans les dessous  et modèlent  la réalité du monde. Les glissements sans aveux opèrent . Le jeu des forces en action non maîtrisées s’est poursuivi .
Avec un peu de temps les résultats des évolutions lentes vont cependant apparaître .

V.  1 -  (v. plus haut : Les trois paris) ; 2 – les « effets » non avoués de la crise : la balance avec la concurrence des pays à bas coût de main d’œuvre va bientôt donner une autre pesée , avec les licenciements et les blocages des salaires  à l’W. C’est ce qui devait se faire mais c’était trop gros de dire que « c’était ce qu’on voulait faire » et les actes gardaient « leur désordre de protection » . Un jour cela pourra même être retenu comme une fatalité .

 

3/10/09

35) - La Langue, l’identité – « Les nouveaux sens » ( v. Alain Le Rey) sont difficiles à supporter parce qu’ils se forment « par intrusion » à répétition , le plus souvent d’anglicismes, et non selon une évolution naturelle de l’usage (lequel admet les emprunts) . A ce jeu brutal et imposé il y a  menace sur l’identité. Cette langue mêlée de tant de mots anglais, souvent approximativement transcrits,  devient en partie inintelligible , sauf course à la « branchitude » ; la difficulté de compréhension qui
en résulte fait le même effet que la difficulté que l’on a comprendre le français ancien, jusqu ‘à y compris celui de Rabelais, sauf  que la force du sens que porte ces mots anciens est telle qu’elle se fait quand même reconnaître : Villon, Rabelais , tout le XVIe siècle …Naissance d’une identité et non pas perte d’identité.On disait que c’était les usages populaires qui assuraient l’évolution de la langue et la consécration des expressions nouvelles . Maintenant c’est le martèlement par les médias de certaines expressions qui prend la placede cette consécration par l’usage populaire . Avant, parler comme le curé en chaire ou comme l’aristocrate n’avait guère de chance de succès dans l’évolution de la langue, plutôt moins que « parler comme un charretier » . Au jeu nouveau la langue ne s’appartient plus autant, elle devient vulnérable, elle se transforme par trop d’emprunts et  pas forcément de la façon la plus adéquate pour ce qui est à dire et saisir de la
réalité elle-même en transformation . Elle est menacée de « défaite ».

 

10/010/09

36) - Les savoirs progressent de façon beaucoup trop cloisonnée, il n’engendrent pas de conscience d’ensemble, mais plutôt une inconscience croissante de l’ensemble . Le progrès, très rapide, dans chaque domaine de connaissance se fait sans vrai souci de contribuer  à une composition cohérente et même il éloignent de fait les uns des autres les composants d’une cohérence possible . La recherche d’une cohérence n’est pas le souci premier des chercheurs qui s’ignorent le plus souvent d’un domaine à l’autre, du moins la masse des médiocres . Où mène leur nouveau savoir ? ils ne s’en occupent pas .

Existe-t-il une seule institution de convergence de toutes les disciplines  (Nobel, CNRS… ?)? Seuls La « soupe médiatique » , la mode, les glissements couvrent ce vide et occupent le terrain mais quelle est leur façon de s’occuper de convergence ? Le « formatage ». Les différents domaines des savoirs « exactes » (sciences dures) se confrontent rarement aux données d’ensemble de l’histoire des civilisations, sinon à celles qui leur sont propres, ce qui les prive de toute référence aux « plus longues continuités » . Les convergences ne pourront pas s’établir si la connaissance continue de s’en priver complètement. Indispensable de prendre en compte les innombrables facteurs de difficultés qui sont intervenus dans tous les domaines sur les longs parcoursde la découverte ; à ce compte la recherche peut se prédisposer mieux à la convergence interdisciplinaire morale et même philosophique.Mais la cohérence ne suffit même pas pour que la démarche de la physique  parvienne à saisir une nouvelle part de la nature !
Alors… ?

 

11/06/09

37) - Manque la convergence

Il y a eu la modepuis les médias, puis les deux  en partage, il peut y avoir l’urgence écologique pour produire des convergences…., car il n’ y a pas eu de convergence antilibérale, anticapitaliste ( ?), anti-loi du marché : même devant la crise !!!  … Ni équilibre entre les sexes .
Alors !

 

Alors ?
…Sans  Foi ni  Loi ?

 

 

 5                Magazine

 

12/05/09

1) - Sur « Plus belle la vie !» - Une scènarisation  intelligente et acceptable (presque). 1) – Toute l’actualité est suivie et intégrée, sauf….tous les abus de la « communication », c’est assez remarquable (pas d’affiches qui envahissent tout, ni télé omniprésente, ni messages honteusement menteurs, ni dépersonnalisation par la com. ….), les vedettes et le people ne font pas la loi  (brève apparition de Justine Hénin), l’espace  d’une communication dans le respect de personne à personne dans les échanges est là, même les « mobiles » n’abusent pas .

2) – Deux vecteurs d’imposition.com sont un peu favorisés, les vêtements « mode », la mode et d’autre part pas mal d’éléments design dans les intérieurs, y compris des « peintures design ».

3) – Les principaux « médiateurs sociaux » ne sont ni les curés ni les médias, pas même les institutions (Mairie mal vue), à la place  le commissariat de police (commissaire, capitaine , brigadier), le juge d’instruction, le patron de bistrot,  la patronne d’hôtel, le médecin jouent des rôles-clé.

4) – L’informatique et les jeux video sont présents, simplement présents et pas sans contre-feu.

5 ) – Evidemment tout cela ne crée pas un fond de cohérence très poussée; on n’y lit pas les éléments d’aucune « nouvelle cohérence ». C’est simplement plutôt à gauche et les banquiers, les très grosses boites internationales, les hedge-fonds et les fonds de placement étrangers en prennent un coup.  La révolution des mœurs ? ! c’est l’aspect  le plus négatif : deux couples homosexuels sur huit ou neuf au total en piste, c’est vraiment beaucoup ( prèsde 20% des couples ! ! ) . 

6) – Dans les derniers épisodes le feuilleton n’est plus que scénarisation : il n’est plus entre « vies des gens » et piment de la scénarisation X ou Y, mais entre Polar et « vie des gens », laquelle passe au second plan . Pas loin des séries Polar qui s’avancent dans la vie des gens, même des policiers, depuis l’épisode « polar » du
scènario . Quel autre lieu de réconfort convivial et de remoralisation reste-t-il ? Ce n’est plus l’église qui est laissée en marge . C’est seulement le commissariat de police, qui est toujours là, à deux pas,extrêmement présent. Aussi près que La Pharmacie d’orgasmes sur Internet, ça endit long.

 

03/10/09

2) - Scènarisation - Glissement - Esthétisme : Tout ce qui est « Glissement » actuellement  est assujetti à quelque forme de scénarisation et ne colle pas à ce qui est le cours de la vie réelle dans sa durée . Qui fait de sa vie une suite de glissements connaît les durées courtes de ses aventures, les glissements sont de durée encore bien plus courte que la vie réelle et s’apparentent à un vagabondage parmi les latitudes  esthétiques. L’esthétisme  est l’une des formes de scénarisation de ce qui est . Glissements et esthétisme sont proches parents . Avec ça on se distrait .

 

27/08/09

3) - Sur Arte deux films de l’Inde –  1) -Une Histoire d’ amour (le  Khama Sutra a été  écrit entre le IVe et le Vie siècle mais l’histoire se passe au XVIe) , le film est de 1999 . – 2) – Fanaa (Mourir d’amour) film de 2006 .

- Dans les deux films  (tous deux de Bhollywood, je pense) le fond est le même , c’est le sentiment /sexe , qui ne connaît pas de séparation entre l’amour et le sexuel, pas de « plan cul », l’amour c’est la vie  et l’enfant vient prendre sa place au moins dans Fanaa . Il ne s’agit pas d’amour romantique à la façon de l’occident , toute l’histoire est de bout en bout charnelle mais morale. C’est une tonalité qui résiste à  l’occident envahissant . La base de civilisation de l’Inde ( principalement l’hindouisme) se lit facilement dans ces deux films – dans  les lieux, la villa dans les montagnes du Cachemire pour Fanaa, « l’amour qui est la vie à  en mourir »…, le respect des parents et d’une morale enseignée dans la famille (ou alors c’est le respect de l’ordre établi très hiérarchisé, très inégalitaire , il y a les castes, mais ces deux films  comme sûrement beaucoup d’autres en sont expurgés) – Cette base se lit comme différente et capable de résister à Hollywood . Cela se lit dans tous les détails, même dans un film conventionnel - conventionnel hindouiste, s’entend - comme Fanaa . Même la convention de fond mise en scène est profondément marquée par l’hindouisme , c’est justement le fond : le sentiment /sexe/ moral qui est exempt de tout dualisme opposant chair et esprit , les rapports charnels rejoignent Brahma et la cosmologie Hindouiste, ils sont aussi esprit ; et la morale des rapports des Femmes et des Hommes, c’est que l’amour est vie et il implique l’érotisme le plus recherché (Kama Sutra) pour rejoindre toute la vie du monde. Même Bhollywood est  hindouiste. Au-delà de la mort de l’homme amant , la femme reste  « ouverte à la vie » (Kama Sutra ).

Négativement :
- La femme, contradictoirement avec son rôle éminent dans l’amour, reste très assujettie (comme dans le brahmanisme) ; d’autre part  c’est très vague sur Dieu, les dieux, (la religion n’entrave pas la teneur du sentiment/sexe)  …différence avec l’islam de la partie pakistanaise du Cachemire : « si Allah le veut ». 

- Partout, que ce soit  Inde ou Pakistan , dans ce qui est montré la misère est gommée, cachée comme le régime des castes …

Positivement:

- Nationalisme de  l’Inde, égal à celui de la Chine actuelle…, un ressort dramatique qui attise l’amour sexe et le menace de mort c‘est le terrorisme autour de la question du Cachemire ,  Si l’amour seulement « besoin -appétit sexuel » apparaît c’est qu’il y a une traîtrise de l’homme qui porte un masque jusqu’à ce que cet amour soit plus  fort que « la cause » qui conduisait jusque là ses actes . Intéressant ce ressort de l’amour sentiment/sexe  à cheval sur le conflit du Cachemire  et le terrorisme qu’il engendre  . Pas du tout « cliché » ici .

Dans ces deux films importance des tissus, soieries souvent, et de leurs couleurs très particulières, claires, vives couleurs ,orange, vert pale, bleue marié avec blanc, châles , sari  ….. “L’ Inde est couleur », chante l’héroïne de Fanaa .

 

 

31/08/09
4) - Sur David Lynch
-  à propos deMulholland Drive…(dans Libération ( Next) - la recherche entreprise par les deux héroïnes apparaît comme la bouée de sauvetage de quiconque tente de suivre un enchaînement rationnel de causes et d’effets … .- ceci est dit dans le supplément télé du Monde – Le film , est-il encorde dit dans cette
article, est un voyage  d’une rigueur parfaite dans la psyché féminine ? on peut ou non croire que D.L.est là  . Autre notation dans Libératio (Next) : D. L. a perdu son gourou, le Maharishi Mahesh Hogi  célèbre pour avoir initié les Beatles à la méditation transcendantale (sic),  à la nouvelle il a hésité puis  s’est décidé à prendre un avion pour L’Inde, il s’est retrouvé à la cérémonie funéraire parmi des milliers d’Indiens … une expérience très forte…dit-il . Tout ça est instructif sur la façon qu’a D.L. de naviguer .

 

 

6                     sur   L’ART  (2)

 

Oct./nov. 2008

1) - Le combat pour la vie et la vie intérieure

seraient-ils incompatibles ?

Des exemples  dans l’Actualité artistique :

 - Versailles ( Jeff Koon), Le Louvre (Jan Favre), Fontainebleau … trois expositions,  en aucune il n’y a l’expression« d’une vie intérieure » . En aucune il n’y a de ferveur.
O
n est très très loin de Rembrandt ou de Dirk Bouts au Louvre . Ca va mieux à Versailles, tout y est « communication » y compris les fastes des décors royaux  - ou quoi d’autre ? ça bouscule le patrimonial, ça « déconstruit ? » C’est plus «corps et mental » (Jeff Koon), sérieusement pour le corps, douteuse l’intégration pour le mental dans ce qu’il en dit ?

Alors que Repli réflexif va assez bien  avec « vie intérieure », Dépli va avec communication . La communication est aussi glissement. Les mœurs  versant vers le glissement, le sexe et lesentiment vagabondent dans une incertitude totale sûrement plus du côté du dépli que du côté de la vie intérieure et du repli réflexif .

(Impossible de faire qqch. avec La princesse de Clèves - voir le film “La Belle Personne” – dans ce climat).

Equilibre toujours chancelant , Pas de vraie cohérence . Le glissement en séquences de vécu successives accélérées n’admet pas la vie intérieure, il est incompatible avec la vie intérieure, d’ailleurs une vie intérieure à ce point vagabonde est-ce pensable ? Communication et repli réflexif entrent constamment en conflit.

Mais j’y insiste pour mon compte, les séquences de vécu sont toutes  à prendre avec respect,  c’est la vie,  comment elle continue …  Tout juste des séquences de vie (courtes le plus souvent) qui sont toujours à prendre en considération , même si elles se succèdent sans « cumul » positif ni édification cohérente . C’est vrai même pour la séquence Viallat,  ça va avec la succession des modes et pouvoirs épisodiques à
ce rythme de la vie qui passe, en dépli. 

 - Dans la mesure où l’Art se rapproche du design, il est souvent l’objet d’une  forme de « stylisation ». C’est en quoi le design déborde, subvertit l’Art .

 

1er avril 09

2) - Se débrancher … ?

 Il y a évidemment incidence entre la diffusion des mobiles (+ la soupe médiatique) et le « bouscule patrimoine » du type Jan Favre,Jeff Koon …Yan Peï ming , ce n’est rien d’autre que l’essor commun géant de la Communication . Selon les lois et rythmes de celle-ci, tout est mode, tout sera mode, course en avant, âpre concurrence pour le devant de la scène entre « branchés». Ca ne veut pas dire qu’il n’en sorte rien d’intéressant dans le rythme de la vie.

 

3/04/09

3) - Les propositions d’avant-garde actuelles ( et depuis bien trente ans ) sont le plus souvent « des premiers gestes », être le premier à faire« un geste innovant » (Jean Nouvel à propos de César), qui évidemment surprend , est fait pour surprendre ; elles se limitent à être un geste, lequel réclame souvent plus de l’astuce publicitaire qu’une invention profonde et conséquente, comme tous les gestes publicitaires.  Mais cela veut bien dire que ces propositions d’avant-garde sont d’abord inscrites  dans le champ de la communication désormais régnante, qui les qualifie, leur donne leurs dimensions, que d’ailleurs elle détermine et appelle de plusieurs manières, comme « l’air du temps » détermine la mode. La portée de ces gestes d’avant-garde  est  leur actualité et leur résonance dans l’actualité immédiate, ils ne demandent pas ni ne peuvent avoir une durée conséquente, les gestes suivants effacent ceux qui les précèdent (sauf de grandes exceptions).  Leur portée dépend d’abord du cours que prend la communication.
-  2 ex.

1)  l’apparition du rôle décisif d’internet change tout ;

2) autre exemple : les œuvres doivent être très très grandes pour pouvoir atteindre et même frapper un très très grand public - , et en cela intervient assurément l’évolution de tout le contexte technologique, social, économique…Culturel ?

Cela n’empêche pas que des courants s’affirment et marquent quelque temps  …Savoir où ils mènent alors, dans quel sens vont les marques qu’ils laissent. Utile , nécessaire mais pas facile,… incertain ? Les gestes d’avant-garde le plus souvent ne savent pas quel est leur sens , nepeuvent pas le savoir, puisqu’ils sont une aventure . Gestes de chamanes à l’aventure …

 

14/05/09

5 ) - Etre dans l’actualité en en sortant – Mouvement vers l’avant en promouvant à la puissance x les disparitions des personnes (importance actuellement surprenante
des articles nécrologiques « disparitions » ou l’équivalent dans le Monde ou Libération à) ou des lieux (v . les paysages récents de David Hockney : campagnes anglaises, « cumul de Constable + poussées accélérations des accents couleurs /expression sur l’avance acquise par exemple depuis  les Fauves, Fernand Léger par toute la peinture hyper chromatique et en démarrant d’une vision instantanée arrêtée photographique mais tout de même marquée par le sentiment de la vitesse très habituel pour nous maintenant ), aussi des visages (portraits télé  par une image presque arrêtée qui cependant vient insensiblement vers vous dans une avance très lente) . Tout ça contrebat  l’hyper vitesse des film hyper action marchant aux effets spéciaux.

Proust (ou - : la concentration sur une translation générale des enregistrements les plus complexes de sa sensibilité, un intense travail d’imagination presque l’égal d’une affabulation complète, en fait le recueil de ce qui naît et reste  du « temps perdu » dans cettetranslation  …), Pessoa sont-ils déjà  ce contre feu ? Comment calmer le jeu ? Trêve de vie trépidante, de communicationpapillonnante ! Comment « rattraper » le rythme d’une  vie plus en profondeur ? Comment rattraper le rythme de la vie intérieure ? Rattraper ici veut  dire aller plus vite et gagner del’avance  pour pouvoir tenir le rythme posé  d’une vraie vie ! Il s’agit de reprendre du temps au temps  de façonvolontariste ( et non pas de « laisser du temps au temps » = temps linéaire). Temps réversible ? Où cela  a-t-il  jamais  existé dans l’univers ?  Entre nous et 270 milliards d’années  lumière, il y a sûrement place pour de courtes ou même longues réversibilités du temps ; et pourquoi pas avant le big-bang ?

Quelque chose du fonctionnement du moteur de la fusée.

 

9/08/09

6) - Boltanski,/Malakoff/Louis

Depuis qu’Internet et Google-Map permettent de visiter sur écran sous tous ses aspects et dans tous ses détails extérieurs et intérieurs l’installation de la nouvelle habitationque l’on recherche à louer ou à acheter, les « Installations » des artistes vont sûrement se démonétiser partiellement .

 

12/09/09

7) - Maurizio Cattelan – « La nona ora », Jean-Paul II terrassé par une météorite -   La communication est ici toute puissante, elle joue sur trois énormes « mises » : la portée médiatique de la question religion ou connaissance ? -la force médiatique des actes publiques de Jean-Päul II lui-même, - la valeur d’impact de l’impact d’une météorite sur tout humain. Les trois sont combinées et se démultiplient mutuellement C’est cela qui est à l’œuvre plus encore que la valeur de provocation. Mais qu’est-ce que ça nous laisse ? Rien d’autre que ce que produit sur nous un remarquable geste publicitaire, lameilleure des affiches imaginables. Seulement il manque le sloggan, la marque et le produit .Cela pourrait être: « Astral, Le Chocolat Noir du Pape, le chocolat  tombé du ciel ! » .                      

 

09/10/09                                           

8) - Parenté entre le prix fabuleux de ce genre d’œuvres d’art  et le prix du crack irlandais qui vient de gagner le prix de l’Arc de triomphe : Sea the star, issu d’une lignée de champions,  est estimé à 45 millions d’euros .

 

17/05/09

9) - Von Hagen, de Fribourg ou Heidelberg,
vedette de l’art anatomique
depuis une dizaine d’années,  plastinisait jusque là des éléments anatomiques ( y compris par exemple l’ensemble des vaisseaux sanguins qui avait  irrigué un cerveau humain). Maintenant ont été présentés des cadavres entiers d’hommes plastinisés, dans des gestes et postures évoquant ceux qu’ils ont pu avoir de leur vivant, mais dans l’état d’Ecorchés pour fausse leçon d’anatomie, l’un dressé, un autre jouant aux échecs …Ces cadavres viennent de Chine, peut-être sont-ils ceux de condamnés à mort . L’effet, évidemment spectaculaire,  a seulement le pouvoir de créer un malaise …sans aucune autre utilité, et sûrement pas d’aider le public à reconnaître l’unité du biologique et de la conscience. S’habituer à ce malaise ne mène vraiment à rien . Encore moins quelque part que le train fantôme  de la foire ou le grand Guignol , pas même de l’effroi, un dégoût, c’est tout . Sans la netteté de peur que nous vaut dans le train fantôme l’apparition d’un squelette, lui toujours nettoyé de toutes les parties molles d’un corps et depuis toujours figure de la Mort. Mais les gens y courent fascinés, privés cependant d’aucuneréponse  à aucune des questions élémentaires qu’ils peuvent se poser, plus embrouillés, plus barbouillés d’ignorance après qu’avant ..