Cahier VIII- RAT ,Chap. 11 - Lien paticulier - aôut 2016

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 Mes RAT ou Rythmes Analyses Textiles

 …Les images, les formes ici soumises à Rythmes-Analyses-Textiles (R.A.T.) sont des images numériques, intégrées et complexes

Comment viennent ces images ? 1 - Image de départ : une image prise en vidéo numérique, elle est d’emblée numérisée; 2 -  cette première image est projetée sur des écrans textiles échelonnés en profondeur de deux types : guipures/gazes à jours réguliers   ou bandes de tissus opaques le plus souvent directement épinglées  sur la guipure;  3 - la vision qu’on a là est à nouveau prise au caméscope numérique : cela donne une deuxième image; 4 - Finalement cette image résultante peut être vue sur ordinateur ou comme ici imprimée sur papier  ( sans aucune retouche par traitement de l’image) .

des écrans textiles échelonnés en profondeur pour recevoir la projection des images

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 deux écrans de près

Selon qu’il s’agit de zones claires  ou sombres de l’image de départ, selon le jeu des transparences et des opacités qui sont intervenues ( gazes ou guipures à jours réguliers relativement transparentes .- bandes ou morceaux de tissus complètement opaques) … tout est parfaitement  situable dans le jeu …. à plusieurs échelles différentes … jeu textile et jeu optique avec l’image ainsi mêlée à l’espace en profondeur et en surface … entre présence et absence des personnes, d’une façon qui me surprend toujours.                  Y voyez-vous clair ?

(pour s’y reconnaître , toujours essayer de repérer dans le cadrage de l’image résultante, le placement et les formes de la bande de tissu opaque, notamment la forme dont le côté gauche est arrondie en demi cercle…v. la première image, les écrans..;)

Il n’y a aucun effet RAT à attendre si les écrans textiles (guipure et bande de tissu opaque) n’ont reçu en projection et intégré aucune image photographique prise dans la réalité. La guipure peut être belle à voir mais reste inhabitée. …..

 belle mais ihabitée

    2 éléments sont également décisifs

A – Le choix de l’image  projetée, sa nature et dans cette image choisie, la répartition des clairs et des sombres, les plages de lumière et d’ombre…

B – Egalement décisif la juste échelle des jours de la guipure par rapport à celle des composants de l’image qu’elle reçoit en projection ; taille de ces jours, rythmique de leur répartition,…. sa matière textile, sa tenue suspendue… Un mauvais rapport d’échelle réduit la RAT à zéro… 

…..

Dans l’image choisie les plis du tissu et les motifs n’apportent rien à la RAT, ils la gênent  plutôt. Par surcharge « nombre sur nombre » avec les jours de la guipure, ce qui brouille la lecture de la RAT ….Beaucoup se passe au niveau des ambiances, c’est pourquoi une image purement graphique n’aura aucun effet et ne peut convenir ….

L’effet RAT nait de l’alchimie optico-mathématique qui opère les différenciations à partir des données du réel représentées par l’image projetée : selon qu’elles sont reçues par  les jours innombrables de la guipure transparente  ou par les bandes de tissu opaque, en zones d’interférences distinctes  très différentes. …

 

I

 La main              

 

Il faut donc une image élue…. L’image peut être celle d’une main ouverte …Reçue par le tissu opaque, cela donne « des parties peau » qui opèrent un rattrapage de la main dans sa peau par rapport aux parties reçues par les jours de  la guipure qui apportent , elles, à découvert le sentiment d’un changement d’échelle et le Grand Nombre…à la limite du vertige

     

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 Dans le Métro  - Intervenant sur les personnes les modules répétitifs innombrables des écrans textiles sur lesquels sont projetées les images,

http://www.patricehugues.fr/wp-content/uploads/2013/04/cahiervi-1-32.jpg                        Reconnaitre les parties de l’image reçues par la guipure relativement transparente - et les parties de l’image reçues par les bandes de tissu opaque

c’est le collectif qui fait irruption dans l’individuel,  c’est les autres rendus présents: Ils disent,  ces modules répétitifs, « il y a de la place pour tout le monde », (comme me semblent le dire les innombrables carreaux de faïence  blanche des couloirs du métro parisien). Ces personnes purement individuelles sont alors elles-mêmes le nombre.

 

http://www.patricehugues.fr/wp-content/uploads/2013/04/cahiervi-1-33.jpg Reconnaitre les parties de l’image reçues par la guipure relativement transparente - et les parties de l’image reçues par les bandes de tissu opaque

 

 

Avec les personnes, les Gens du métro à nouveau…, les visages, vus de près, même chose,  mais grosse différence pour le rôle des ombres portées par les tissus opaques épinglés sur les guipures des écrans ou  pendants en avant de celles-ci en bandes plus ou moins larges .  Elles, ces bandes de tissu,  interviennent comme des compléments insolites au voisinage des personnes…et rejoignent les pouvoirs d’approfondissement des noirs …,  elles aussi de façon surprenante. Elles résistent au nombre même dans les images de ces personnes bien définies et bien situées dans l’espace,.

Des Visages… Cohérence et intégrité de la personne  … elle est et elle n’est pas,  … elle prend une autre consistance corporelle, cohérente elle aussi, dans une structure textile, en ambiguïté d’échelle et de profondeur, qui a le pouvoir de la compléter et en la compliquant de compléter l’ensemble de l’espace figuré par le jeu de ses opacités et de ses transparences…Rythmes analyses textiles  des Visages et des

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 Deux visages tissés ensemble

Personnes : signification généralement déconcertante même si l’image garde une grande cohérence ; pas forcément l’expression d’un  drame,généralement seulement une certaine mise en doute de l’Identité de la personne…- Remise en cause générale de la forme par le nombre, par les innombrables modules de écrans textiles sur quoi visages et personnes avec leur espace ont été projetés..

 

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       Les Villas de Villers sur mer en juin - Presque toutes les villas anciennes en juin ont  leurs volets fermés mais les pelouses, les haies, les arbres sont déjà en pleine verdure et reprise de croissance, fin du printemps - tout début de l’été. Voilà pour moi le moment où les projections sur gazes et tissus opaques ont le maximum d’efficacité :  - les zones de gazes à jours réguliers, qui font irruption dans l’image de ces villas, ont des jours plus nombreux et plus réguliers qu’aucun des éléments modulaires de  la  construction, plus fins, plus déliés qu’eux,  dans un jeu  des pleins et des vides plus subtile que les fentes pourtant nombreuses et régulières, elles aussi, des persiennes fermées .   Les zones de gaze avec leurs jours en rangs rigoureux et serrés ne sont pas attristées par  l’absence des gens de la villa encore fermée en juin , ces zones-là elles sont impossibles à réduire à l’absence, elles sont habitées d’une présence, et toutes introduisent une certaine amplification-grandeur  de demi absence - demi présence, le temps ne compte pas, tout dans ce qu’on voit est à la fois le  passé et le présent

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Façade arrière de la Villa Les algues à Villers s/mer – Images projetées sur écrans textiles - guipures à jours réguliers et bandes de tissu opaque. La villa a grande allure, son architecture « normande » sophistiquée multiplie les matériaux mis en œuvre - plutôt clairs – pas de volets fermés – la villa est en service,  tout est en place …Pourtant  le Nombre –, celui des innombrables jours réguliers de la guipure - est surtout remarquable. Comme un supplément, un luxe…,  C’est la très haute  grande porte vitrée d’accès à l’intérieur qui se projette dessus  avec ses fonds sombres ,… alors ses vastes vitres cessent d’être aveugles, solitaires, cessent  de ne rien nous dire sur cet intérieur dans leur attente problématique,…elles s’animent d ’une réserve de présences multiples inspirant toute la considération qu’on consentirait là : «  -… si le prince y est et sa cour… » . Pourtant, c’est toujours l’absence dans la rue déserte ….. sentiment partagé entre les deux : présence/absence,,, C’est tout de même un coup de théâtre, cette projection d’ un grand portail de villa sur les jours réguliers innombrables d’une guipure tendue !!!…           

 

 

 

 

 

 

Paysages arborés - Les rythmes analyses qui  y interviennent par leur projection sur des écrans textiles établissent des extensions  vers l’illimité de ce qui est pourtant image fixe  tout à fait locale d’un lieu particulier, ce paysage arboré.  Les rythmes-analyses de paysages arborés proposent une extension qui touche à l’immense (ciel, terre, lumières et ombres …, motifs indénombrables des feuilles, sentiment d’une extension illimitée de l’espace).       

 

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Voir l’effet «  bruine ensoleillée » (bruine–brumisateur), d’arrosage dans l’ensoleillement d’un jardin – En redoublement des feuilles innombrables, rôle des gazes à jours réguliers orthogonaux.- Les deux s’unissent dans une sorte de miracle extrêmement concret, 1- le pouvoir sur les sens de ce parc arboré, et 2 - la rigueur structurante des guipures à jours orthogonaux réguliers, sur lesquels l’image est projetée, C’est le nombre, la démultiplication en profondeur. Un charme partout se répand que l’on peut appeler « Poétisation »… …Ces différents effets sont liés au jeu des jours innombrables des gazes ou guipures qui établissent des correspondances rythmiques et des cohérences avec ce qu’il peut y avoir de modules en séries et de multiples, ici les feuilles des arbres , dans l’image de départ…. 

 

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 Reconnaitre les parties de l’image reçues par la guipure relativement transparente - et les parties de l’image reçues par les bandes de tissu

 

C’est presque le niveau de réalité d’un mouvement musical, le niveau rythmique abstrait/concret de la musique. 

Jardin arboré et constructions complexes - …les jours innombrables de la guipure- écran amènent dans les rigidités du monde de la construction l’équivalent des charmes d’un grand bouquet de feuillage tournoyant agité par le vent . En surmultiplication les charmes des feuillages mouvants se mêlent-ils à l’ordre de la construction ? L’inverse c’est l’effet  d‘un quadrillage en grille sur un immense feuillage. Des deux forces, laquelle l’emporte ?Il y a surmultiplication plutôt qu’ interférences intégrante. Quels rôles le juste choix des images projetées et le juste choix de l’échelle des jours du quadrillage conservent-ils ? En surmultiplication… ?

 

 

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I i i

…Dans les RAT…le nombre est partout présent,  très affirmé ; dès que le modulaire est là on est assuré qu’il y a de la place pour tout le monde. C’est une chose que je ressens très profondément. …Intégration de toutes les composantes de « l’image résultante »,  sa projection sur des écrans textiles, des tissus opaques et des gazes à jours identiques innombrables  très structurants, lui a apporté et le nombre et le vertige des changements d’échelles. Dans la figuration  des personnes sur le quai du métro, cette intégration reprend avec presqu’autant de précision rythmique, celle des carreaux de faïence blancs des parois et de la voûte du métro … Les Gens du métro sont  là …… Il y a d’un côté la peau, ici les tissus opaques des écrans textiles, elles arrêtent les parties de l’image projetée qu’elles reçoivent comme la peau réelle arrête la lumière. En opposition viennent les jours réguliers  innombrables des gazes, - là le regard se précipite au contraire vers les profondeurs de l’espace  structurées par ces jours, surtout dans les zones plus sombres des arrière-plans de l’image projetée. Avec les gazes ou guipures à jours rectangles identiques innombrables, cette rythme analyse tout à fait textile donne une structure très forte à l’image projetée sur les écrans textiles échelonnés en profondeur qui peut finalement être imprimée, éventuellement, sur papier.

 La séquence entière est comme un travail des nerfs … On n’est pas loin ici, je pense, de ce qui se passe, sans que nous en ayons conscience,

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dans ces arrangements sous-jacents de nos nerfs qui forment nos états de conscience, aussi bien  émotions que pensées.  Ce qui est proposé  c’est sans doute un passage vers le Grand Nombre» (et peut-être le « Multiprise » ).  C’est prendre l’habitude des changements d’échelles et des espaces multiples simultanés…, en même tempsprendre  conscience des présences multiples simultanées « tissées ensemble » - il s’agit sûrement de l’expression réunie de certaines des réalités du corps et de certaines des réalités de l’esprit..

Un charme d’ensemble  s’établit à la projection sur des écrans textiles  échelonnés en  profondeur en ordre simple, …une balance entre  les composantes des principaux écrans – morceaux ou bandes de tissus « peau », tissus  opaques d’une part, gazes ou guipures à jours orthogonaux   très structurés, très nombreux en quadrillage d’autre part…Avec   la plupart des images retenues un équilibre s’établit ,  un entre-deux très spécifique, étroitement intégrant et cohérent qui sert l’unité de l’être corps /esprit . Le rôle que les tissus jouent là, se joue physiquement et tient à leurs pouvoirs réels, concrets, objectifs. Ils interviennent dans l’entre-deux ambiances-images-écrans et ce jeu  tient autant aux rigueurs structurantes des jours réguliers des gazes ou guipures, ce jeu tient autant au nombre…, à la démultiplication en profondeur. Les différentes composantes s’unissent dans une sorte de miracle extrêmement concret, .. . ,généralement plutôt euphorisant… sans magnification esthétique ni idéalisation….

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La musique de J.S Bach n’est jamais bien loin …

 

Dans toutes les rythmes analyses sur écrans textiles (RAT), c’est un autre espace, une autre respiration qui sont créés, qui tiennent au jeu que j’ai maintes fois signalé d’une ambiguïté d’échelles, de plusieurs échelles proposées simultanément avec insistance à la perception

 

Avec les façades d’immeubles parisiens de la rue Monge - c’est la limite entre l’intérieur des appartements et l’extérieur, la rue sur laquelle donnent ces façades, c’est la limite qui est franchie, entre le dehors et les profondeurs de l’intimité.

Le jeu de l’ombre et de la lumière n’a plus ici aucun rapport avec la pratique du clair-obscur sur la toile… Il intervient en rapport avec les jours des guipures, avec aussi le jeu des ombres portées valant dédoublement, en avant et recul,   pour donner une extension et un approfondissement de l’espace. On avait une Rythme-Analyse-Textile élevée à la 3D dix ans avant la lettre. C’est l’interférence des plans qui est mise en jeu par les écrans textiles, à l’intérieur de l’image projetée sur eux.   Il en résulte  qu’à ce jeu, il n’est plus question  non plus de la perspective … 

Les images, les formes  soumises à rythmes-analyses-textiles (RAT) ont l’évidente propriété  de pouvoir se relier les unes aux autres en parfaite continuité , images et formes – pour donner les ambiances différenciées qui les environnent, toutes soumises au même traitement par le nombre, par les innombrables jours des guipures-écrans(RAT). C’est une aptitude à l’extension qu’elles ont alors en commun avec le tissu, avec le champ tissé tout fait de comptes de fils et de nombres dans la continuité la plus assurée.

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20/10/2011-  Mes images sous RAT vont avec l’intérêt queje porte aux changements d’échelles (qui vont au nombre nécessairement) .Mes images sous RAT vont avec mon goût pour le pouvoir des ambiances et avec les rapports d’extension à l’espace que celles-ci offrent toujours. Ici, dans les deux cas évoqués,  je me retrouve très proche des pouvoirs d’extension dans l’espace et de changements d’échelle que peut  si aisément produire le tissage . … 

Avec ces  mages sous RAT je suis à une limite entre mes moyens d’expression entièrement appropriés personnellement (y compris appareils de prise de vue et projecteur) et ces moyens beaucoup plus technologiques  qui me rendent dépendant de Microsoft…et  me font égal à tous et pas tellement différent, égal au moins à tous ceux qui pratiquent ces moyens technologiques (et eux à moi). Le maniement d’une boite à couleurs plaçait ses praticiens à des différences de niveaux  tellement plus grandes par rapport au public… 

 

IV

01/11/2015   Lecture renouvelée des pouvoirs des RAT ….

Le RAT c’est l’expression d’une intimité collective, c’est  l’irruption du collectif dans l’individuel ,

Le RAT c’est »le nombre textile », les jours réguliers de la guipure donnent le sentiment d’un supplément , d’une large disponibilité,… d’un luxe …

Le nombre amène presque toujours avec lui  la possibilité d’un sentiment d’allégresse… (sauf entassement ou foule déchaînée)

Ils disent ces modules répétitifs des jours innombrables de la guipure « qu’il y ade la place pour tout le monde » …Sous RAT les personnes individuelles sont elles-mêmes le nombre ».On a sous RAT un effet « démultiplicateur » de l’espace «  en profondeur et en surface » …

Soumise à RAT l’expression des parties les mieux définies des réalités dans l’image projetée c’est toujours celle d’une demi présence- demi absence. Ces parties ,  chacune prise à part  ou toutes prises ensemble, elles sont toujours « habitées ». Sous RAT la solitude n’est jamais complète nulle part(sauf dans le cas de images de jardin ou de. paysage)  .

Plusieurs, ces personnes  dans l’espace surmultiplié deviennent plus que des présences simultanées ….

Ces  présences simultanées, elles sont « des présences tissées ensemble » …

Sous RAT par l’entremise du nombre les présences sont  à la fois corporelles et mentales .

La présence de la personne sous RAT donne de ses émotions à la fois l’expression du quantifiable et l’expression du non quantifiable  - C’est là un chemin des émotions à suivre. C’est aussi de quoi reconnaître la profonde cohérence de la personne

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« Avec les Mobiles « »  - Ces  images projetées permettent de donner le «  quantifiable » et le « non-quantifiable « pour suivre « le Chemin des émotions » …. 

Et comment l’espace  extérieur   pénètre, s’établit aussi comme  intérieur de la personne, ici l’opératrice – avec qui communique-t-elle ? -     (penser aux peintures rupestres anciennes des Aborigènes, de style « rayon x ») …

- L’Escalier roulant du métro, deux jeunes femmes noires, manteaux noirs — Comment les cadences des jours réguliers  innombrables de la guipure  vont avec les cadences de l’escalier roulant et celles des innombrables carreaux de faïence blanche des murs …

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Comment ces cadences intégrées et le nombre  régentent les présences en multipliant les interconnexions de tout avec tout dans un ordre souverain ; ….

Comment cela donne aussi bien l’extérieur que le profondément intérieur….

Comment il est visuellement impossible dans ces RAT de distinguer ce qui appartient à une traduction du mental -  individuel ou collectif -  et ce qui est « corps » … ;- les deux s’accordent dans l’allégresse …

 

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Comment on a l’étroite intégration de différentes échelles dans le nombre

 

Ces RAT c’est « la tissuisation » de la vie des Gens dans leur espace .

Etonnant pouvoir de répandre une intimité collective par  d’innombrables « dehors » ,« le plus fenêtre » qu’on puisse  imaginer, de ces jours de la guipure  absolument réguliers sans aucune particularité personnelle. Ces « fenêtres »’bien sûr donnent toutes sur l’extérieur commun à tous mais en même temps elles plongent vers des intérieurs intimes, chacun sûrement  habité…par des personnes.                                                      

Les différentes   composantes d’une représentation complexe  sous RAT s’unissent dans une sorte de  miracle extrêmement  concret.

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Avec sa robe imprimée d’une de ces représentations « habitées » sous RAT, cette jeune femme est vêtue  complètement  de ce que lui a laissé prendre « d’habité » l’image projetée d’une façade à plusieurs  fenêtres cintrées, devenue sa robe…

 

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A se reprendre partout toujours identique à elle-même  en différentes parts de l’image  projetée, la guipure assure la plus parfaite  continuité d’extension de ces différentes parties  entre elles ; son pouvoir d’intégration est immense, capable même d’intégrer des différences d’échelles , pas loin d’intervenir « en convertisseur d’échelle » comme le pourrait un tissage, …                                                            

(v. en annexe 2 : Note sur le Nombre dans la peinture du Douanier Rousseau)

V

      Pour un utile Examen rétrospectif

Ce que j’observais déjà en 1994 sur  mes premières projections sur écrans textiles  (c’était bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er caméscope DV seulement en 2001)…je cite : «… à partir de diapositives - images fixes… j’ avais du tridimensionnel   bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures tendus en écrans de projection, c’ést « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée.

………………………………………………………………

C’était déjà écrit dès 1983 dans le Langage du Tissu, p.389 dans les termes suivants :…… «…à condition donc que du Tissu chacun de ses éléments se définisse par ses contiguïtés ou mitoyennetés avec d’autres, pris en ensemble selon des partitions numériques ou géométriques simples… et qu’il se maintienne en situation « interface » en dépit de tout lieu propre ou de toute qualité propre…. Tout pourrait se résumer dans le nombre et les rythmes, dans les rapports de modulation structurelle avec l’espace concret que les tissus et leurs motifs ménagent et savent entretenir avec lui … »   .   

20/10/2011 - Mes images sous RAT vont avec l’intérêt que je porte depuis très longtemps aux changements d’échelles (qui vont au nombre nécessairement) .Mes images sous RAT vont avec mon goût pour le pouvoir des ambiances et avec les rapports d’extension à l’espace que celles-ci offrent toujours. Ici, dans les deux cas évoqués,  je me retrouve très proche des pouvoirs d’extension dans l’espace et de changements d’échelle que peut  si aisément produire le tissage . …

Déjà avant les RAT - Avec les façades d’immeubles parisiens de la rue Monge - c’est la limite entre l’intérieur des appartements et l’extérieur, la rue sur laquelle donnent ces façades, c’est la limite qui est franchie, entre le dehors et les profondeurs de l’intimité).                                                      

 

Avec ces  mages sous RAT je suis à une limite entre mes moyens d’expression entièrement appropriés personnellement (y compris appareils de prise de vue et projecteur) et ces moyens beaucoup plus technologiques  qui me rendent dépendant de Microsoft…et  me font égal à tous et pas tellement différent, égal au moins à tous ceux qui pratiquent ces moyens technologiques (et eux à moi). Le maniement d’une boite à couleurs plaçait ses praticiens à des différences de niveaux  tellement plus grandes pat rapport au public….

  

Sauf qu’avec les écrans textiles je  tendais  la main à l’avance sans le savoir au Grand Nombre et au traitement des Big data. Dans ces projections c’est la disposition, les premières fois choisie assez au hasard, des bandes de tissu opaque épinglées sur la guipure à jours réguliers qui ressemble le plus à l’émergence de modèles à partir des Big data et du traitement informatique des  données « du grand nombre » . A l’épreuve de la projection des visages des personnes telle disposition des composantes d’écran, peut ^être retenue comme modèle donnant le maximum de surprise aléatoire dans l’expression des visages ainsi recomposés ; on peut y lire ce qui exprime la personne , jusqu’à  l’extrême : le non quantifiable de qui elle est  en composition en étroite intégration  avec le quantifiable de ses  émotions .  Certes là rien ne résulte d’opérations informatiques, aucun algorithme n’est programmé… .                      

 Et un » modèle  émergent » du même genre donne  à partir d’images de jardins et villas aux  volets clos….des résultats également expressifs hautement surprenants de recomposition différenciée  et approfondie de l’espace et de tous  les composants de ces images. Mais évidemment pas de vents tournoyant agitant les feuillages,…seulement la mobilité de qui  regarde .

Passer des fonds tramés  aux RAT ? Cela s’est fait dans mon travail aussi bien en passant  par des fonds tramés peints au pistolet sur papier ou sur toile à travers des canevas, de fins grillages…,, éventuellement en trompe l’œil ou à travers « des ombrières » , ou  des volumes en fins tissus de fils métalliques ( cuivre ou acier recuit)…pour aboutir aux RAT, ces représentations obtenues par projections lumineuses sur des écrans textiles échelonnés en profondeur… C’est-à-dire  en décollant du plan pour gagner et conquérir cet espace nouveau reconstruit qui écarte la perspective et repose sur le nombre et les différences entre  opacités et transparence de ces écrans textiles : bien des entre-deux, Comme déjà le faisaient mes œuvres thermo-imprimées sur voiles et tissus…

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VI

Le point par rapport au Big data

 – Le Tissu retrouve ici sa place comme intégrateur et convertisseur d’échelles…ainsi dans les RAT les écrans textiles…

L’image numérique projetée sur ces écrans textiles  ouvre accès  au Grand Nombre diversifié -

  Les modèles émergents du grand nombre peuvent être rapprochés de  ce que les RAT  et les images digitales ainsi projetées -  qui peuvent être fortement agrandies dans un cadrage serré -,  donnent à percevoir…

– Selon ces rapprochements on  peut avoir des conversions d’échelles, - des convertisseurs d’échelles et des fonctionnements numériques humanisés …

- …et des fonctionnements électroniques humanisés, …autrement dit au niveau des électrons….

– …comme au niveau des images et de nos représentations..,

– La «  textilisation » des images                  ( numériques ou non) par les RAT donne l’exemple  d’une sorte de remise en ordre  des  deux :   des images dans leur structure numérique et des pixels qui composent celle-ci…

 Mes visagges jardin RAT