Cahier VIII/4(2015-2016)- On Change de Civilisation

 Table  des Matières

Chapitre 1 - Feuillages tournoyants, lumière et ombre

Chapitre 2 - Parcours en amont

C hapitre 3 -  Quand les Big data entrent dans le jeu

Chapitre 4 - Un point de vue critique sur la Silicon Valley

Chapitre 5 -  Hors d’échelle

Chapitre 6 -  Les Convertisseurs d’échelle

Chapitre 7 - Mode, Réseaux… et Big data

Chapitre  8 - Pour une Nouvelle Cohérence

Chapitre 9 -  L’individuel et  le collectif - Une question difficile

Chapitre 10 - Notes intermédiaires… Chemins de Recherche        ………………par où il faut passer

Chapitre 11 - RAT et EMM

Chapitre12 - RAT,..Big data…Modèles émergents

Chapitre 13 - Un Changement de civilisation

AU  TERME 

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Chapitre 1

       Feuillages tournoyants, lumière et ombre       *

1 - Je suis à la recherche d’une représentation de ce qu’on pourrait appeler les modèles émergeant à partir du grand nombre, à partir des Big data, une question qui est assez obsédante parce que on ne voit pas quoique ce soit qui puisse fournir une première représentation de ce qui se passe au niveau de  l’humain  à partir de l’exploitation des Big data telle qu’elle semble être pratiquée. Du côté du tissu ? chercher encore …mais.. (1) J’en suis à ce seul exemple possible, à ce seul modèle:  le balancement des grands bouquets de feuillages, branche par branche, mêlant les proches, tout un monde, format vert pour tous,pour tout l’ensemble, tout un monde avec des changements d’échelle Donc : le balancement des feuillages branche par branche mêlant les proches en cercles à pouvoir synaptique X, diraient les spécialistes des réseaux,… Pour chaque feuillage, son arborescence modèle structurel de base est présent, pour chacun des chefs ou chacune des branches, chacune des unités. Egalement présent le nombre en grands ensembles très diversifiés . - Je répète, …- tout un monde avec des changements d’échelle mais le vert valant pour l’ensemble,  comme pour l’espèce humaine valent des caractères pour tous semblables dans cet ensemble.   (1)- Rem ::Nous n’avons pas davantage de représentations des modèles  selon lesquels fonctionne notre cerveau. Les images mentales sont ses produits et non des représentations des de ses fonctionnements

2 - Partant d’une feuille parmi toutes les autres dont la meilleure surface ne connaît pas l’ombre,…   - - histoire donc d’une feuille dont la meilleure surface s’expose longuement au soleil pour accomplir son devoir de photosynthèse tandis que son autre surface ne connaît jamais que l’ombre(2). (2) - Au fait près qu’avec un feuillage peu dense la relative transparence lumineuse de la feuille dissipe en partie l’ombre du dessous. .. Ce  sont les deux faces d’une même feuille, transposées en termes presque psychologiques : on dirait -« il y a là deux attentes sensitives très différentes »

Feuillage 30 Feuillage 30

Feuillage 2


- Et alors il faut bien sûr voir et ajouter le vent qui agite la branche, les deux branches qui se touchent, qui portent leurs deux très parentes familles de feuilles (même espèce) et leurs deux genres de surfaces seulement à la valeur probabiliste ou statistique d’un bien connu remue-ménage. Le résultat est un fonctionnement pas du tout né d’un artefact, pas non plus d’un algorithme. Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui l’interconnexion électronique généralisée entre les êtres, fait passer chacun de l‘échelle de l’individu à l’échelle du grand nombre. Maintenant les nouvelles mentalités se forment très probablement  à partir de là; elles doivent être reconnues et décrites à partir de là. Peut-il en résulter plus de facilité pour accorder les demandes de l’individu et les demandes collectives ? Que vaut par rapport à cela un ego surdimensionné ? Compter comme facteurs contraires les inégalités sociales croissantes et les « dominances » style Steve Jobe »( un exemple d’ego surdimensionné). Et les croyances ? Rôle des « adjuvants » religieux pour en faire accepter « l’ absconditus » des maîtres du jeu, ce que l’on tient caché - algorithmes et codes?.

3  Qu’est-ce qui se passe pour les feuilles d’une haie qui vient d’être coupée ? j’y reviendrai, la haie elle se débrouille pour que toutes les feuilles du plan de coupe qui fait face au ciel s’exposent au soleil et gagnent à cette surface pour le travail de photosynthèse un éclat total, qui  lui est totalement propre. Seulement on ne peut ignorer la deuxième surface de chacune de ces feuilles qui sont quasi jointives, il n’y a que les faces au soleil qui comptent.! On peut croire que jamais dans le feuillage de la haie ou des buissons les surfaces des feuilles qui s’offrent au soleil, à la photosynthèse dans une longue attente jusqu’à ce que le soleil éclaire ailleurs, jamais ces surfaces n’entrent en dialogue avec leur envers toujours à l’ombre ni avec d’autres feuilles des deux étages au-dessus dont elles côtoient pourtant les faces de dessous. ______________________________________________   …dans la haie l’ordre en biais des surfaces  des feuillages sur les plans de coupe latéraux peut donner à des feuillages  de lauriers l’allure d’un haut-relief de bronze  romain , de l’époque d’Auguste …. _____________________________________________________ Les humains sont des animaux et non des végétaux. Si l’arborescence peut être un modèle pour eux, il ne leur vient pas de la nature mais plus probablement de données innombrables - Big data - collectées selon des algorithmes d’embellissement par gradient stochastique. .Il ne leur vient pas d’un vent  parmi le arbres, qui tout agite, sans être aléatoire ; seulement favorable ou défavorable en d’innombrables figures d’une seule et même famille, la famille des  arbres et des feuilles. .Pour l’humain l’algorithme, lui, organise l’aléatoire, sauf s’il est militairement organisé.

4 - Je reviens ici à la Personne sous le vent des Big data .Là la personne n’aurait aucune profondeur. Pas de profondeur plus qu’une feuille de papier à cigarettes deux-faces dans ce monde des surfaces. Sur une je suis, nous sommes marqués, inscrits comme cibles, sur l’autre marqués parmi les individus, comme individus, qui pensent et se dirigent, mais peuvent être aussi bien dirigés, dirigeables. Je recherche cette fois comment les réalités que je connais peuvent ressembler à certains aspects des modèles issus de l’exemple des deux ensembles de feuillages tournoyants. La personne, elle a la transparence  d’une aile d’insecte, des ailes d’insectes, pas totalement limpides, armées par l’une et l’autre de leurs faces sans qu’on puisse distinguer laquelle, donne le plus à l’aile de l’insecte sa résistance solide relative; avec quelques lignes de couleur,  rouges-sang ou bleues, qui diront alors quelle est la personne… ? Personne ?… Sauf que les feuillages agités dans le vent d’une harmonie musicale en nombres organisés, palmes presque, vont, tournent et retournent, une à une, chaque feuille ,- avec entre elles leurs innombrables intervalles sombres,  comme entre les motifs d’un tissu… Pour appeler ou rappeler la personne, jeune appelé ou jeune appelée qui manque à l’appel, et tout de même ne sait pas se cacher ; ne sait même pas bien se cacher ni dans l’épaisseur de la feuille de papier à cigarette, ni dans l’aile de l’insecte -  …Pour s’envoler avec, - en brûlant, - sûrement dans une odeur fade,- mais fade ! - et décolorée,. Pour les temps qui viennent pour la suite, cette personne sans profondeur il faudrait carrément lui inventer une âme pour s’envoler avec .

5 - J’ai à peine à quitter la chasse aux modèles Big data. J’ai à peine à quitter les feuillages tournoyants,… je reviens à l’humain comme on le fréquente dans la vie de tous les jours, de tous les jeunes surtout, femmes et hommes.  La vie sexuelle a pris la place d’une nécessité première. Qui peut se passer d’avoir un ou une partenaire sexuelle ? Avec un nœud ou sans nœuds ? Qui peut se passer d’avoir etc…etc. et cela semble aller absolument de soi ; La vie sexuelle semble tenir autant de place qu’en tenait la religion dans la vie  d’autrefois. Saint-Augustin est complètement perdu dans le lointain ; un autre équilibre semblerait possible, autre que celui de la morale chrétienne, et qui irait de soi en place d’un seul coup ? J’emprunte ici des phrases à un document courant prélevé dans un lieu de soins médicaux contre le VIH : «  … faire un test c’est aussi l’occasion de réfléchir aux circonstances qui ont pu conduire à un risque de contamination, et mettre en place une prévention adaptée à son propre mode de vie. . », Sans être vraiment loin des deux surfaces de chaque feuille de tout à l’heure, j’arrive ici de plain-pied à ces modalités pratiques de prévention, à ce mode de réflexion qui est imprimée noire sur blanc dans le prospectus de prévention du VIH, Ce mode de réflexion ou mode d’emploi pèse de tout le pouvoir de l’ écho moral des relations sexuelles ; la pesée vaut aussi lourd que pesaient autrefois dans chaque existence tous  les sentiments, toutes les exigences et implications de la conscience . Une pesée aussi forte  qui s’étend aujourd’hui à l’immense majorité des jeunes et moins jeunes : « … le test, il est indispensable de le faire à deux lorsque vous voulez faire le point avec votre partenaire … » . Ça peut donner des séquences vécues , Exemple , cette inquiétude d’une jeune femme : « …comme on utilise toujours le préservatif, je ne prends plus la pilule et là la capote a craqué, qu’est-ce que je peux faire ?… » Qu’est-ce qui ressemble à ça parmi les feuillages ? Par quel trou d’évier s’est vidée la morale d’hier - une quête amoureuse et non pas seulement l’établissement d’une relation - ?… « très amoureux » se dit bien sûr mais avec quelle référence ? c’est d’abord « très sexuellement amoureux, »… - avec seulement des préférences qui peuvent ou non se découvrir, heureuses ou non ; …on n’en a pas forcément besoin, pas besoin d’être rassuré…. il n’y a pas là de place pour le romantisme, on  parlerait au plus de flambée romantique; - rien à voir avec l’illumination d’une totale correspondance ; - on est beaucoup plus sur le mode  féronome  etc…. et la fille (le garçon aussi) cherche sans doute encore le bonheur mais elle le cherche avec presque toute la place occupée par le sexuel qui va servir de ciment moral, le temps que ça durera. C’est maintenant beaucoup plus fort? Compter avec les heurts du temps qui ne laisse de ce « petit bonheur » que des morceaux qu’on ne saura évidemment pas coller ni recoller ensemble. Il n’y a pas d’autre colle. La quête amoureuse est-elle complètement surclassée par l’obligation de pourchasser le risque du VIH,… surclassée par tous les fonctionnements - relations - partenaires ? - «  la quête amoureuse» , qui peut être électronique, n’a plus rien à voir avec,.    

6  - Des feuilles au soleil sont comme une armée d’occupations,   c’est toute la différence avec la mousse herbeuse sous l’ombrage des grands arbres, toute la différence avec les tâches de soleil  qui ont percé leurs places dans la mousse, séparées de longs espaces de mousse complètement à l’ombre, - cela et rien d’autre . - .,.. Là dans ce cas de la mousse et des blessures du soleil la lumière est  bien plus en fait ressentie comme une bienveillance entourée d’ombre ; en même temps cette bienveillance autour de la lumière tient à l”ombre qui entoure avec autant de bienveillance la blessure du soleil. Car la lumière et l’ombre, les deux, ne se combattent pas, elles parlent ensemble, elles dialoguent, l’une ne va pas sans l’autre, elles s’entendent pour l’expression et le spectacle. Quand vient la taille des haies quel algorithme non probabiliste s’effectue alors dans les feuillages ! Sous les grands ombrages, là où il y a mousse et percées de lumière, le nombre n’aurait pas autant son rôle que dans les feuillages tournoyants ? Si les taches de lumière sont nombreuses on ne les entendrait pas parler avec l’ombre qui devient une étendue unique ? Même déperdition d’expression si s’offrent les nombreux,  les multiples diamants, qui s’épandent en lumière éclatante, feuillage d’une grande branche, par devant l’ombre profonde… comme un détachement de bienveillance depuis l’ensemble de l’arbre. Energie d’ombre  du grand arbre, détachement d’avant-garde du grand arbre. Le mouvement n’a pas non plus grand rôle à jouer si la lumière multiplie ses percées comme pour s’adresser à tout le monde, il semble qu’on n’entend plus la réponse de l’ombre. Bienfaisance ou blessures, la confidence de l’ombre on ne l’entend plus. La lumière et le nombre semblent se dire un secret quand elle sont face-à-face et seules . Dès que les percées de la lumière dans l’ombre se multiplient, le secret s’éloigne sur la pointe des pieds ; trop parlent ensemble, tout le monde est peut-être sur écoute. Vision subjective ; si les lumières percent à diverses reprises l”ombre presque comme en chaîne, elles m’emmènent dans les couloirs du métro et m’enchantent de leur ombre.    (voir.ce qui est dit plus loin p. sur «……je reçois de ce grand nombre ‘un sentiment « d’intimité collective » rare ….  Etonnant pouvoir de répandre une intimité collective par  les ‘innombrables dehors-,« le plus fenêtre »qu’on puisse imaginer -, des jours de la guipure, jours absolument réguliers sans aucune particularité personnelle. Ces « fenêtres bien sûr donnent toutes sur l’extérieur commun à tous mais en même temps elles plongent vers des intérieurs intimes, chacun sûrement habité… et personnel »)  …  

7 - Je reviens brièvement  à la personne sous le vent des big data. Là la personne « n’aurait aucune profondeur, pas de profondeur plus qu’une feuille de papier à cigarettes » dans ce monde des surfaces : sur une je suis, nous sommes marqués, inscrits comme cibles, sur l’autre marqués parmi les individus, comme individus, qui pensent et se dirigent, mais aussi  sont dirigés, dirigeables. Je recherche cette fois comment les réalités que je connais peuvent ressembler à certains aspects des modèles issus de l’exemple des deux ensembles de feuillages tournoyants.

8 - Les modèles des feuillages tournoyants qui peuvent servir de première représentation de ce qui se passe avec le Grand nombre et les Big data pour l’émergence de modèles ? c’est bien la musique et Jean-Sébastien Bach, proche de ces modèles tournoyants , qui pourrait être une première représentation de l’effet des Big data sur la vie des uns et des autres.   L’élaboration des canons et des fugues ou de séries peut être effectuée   par des algorithmes . Sans le savoir Jean Sébastien Bach ou Arnold Schönberg ont pratiqué la musique algorithmique (Encyclopedia Universalis - Alain Féron - Musique algorithmique ). A propos de Jean-Sébastien tout est dans le fait qu’il  tient toujours organiquement d’assez près aux modèles des feuillages. A propos de Jean-Sébastien Bach tout se résume dans le fait qu’il se tient lui toujours organiquement dans cet entre-deux si difficilement tenable entre corps et esprit de façon à être l’un et l’autre indissociablement ; de ce fait il échappe aux démodés menuetisants de la musique de l’époque (même s’il a lui-même composé des menuets), ou hyper romantique de la musique classique 18e-19e. Il peut cadrer parfaitement avec notre temps, il est « antérieur » à ces formes musicales, il n’est pas prisonnier de leurs limites finalement convenues, Il est encore bien plus rythme que ces musiques, - avec des superpositions de rythmes très complexes inattendues par rapport aux battements simples - ; d’ailleurs plutôt variations que rythmes, toujours menées par le maître opérateur sans débordement- ; non pas semblant s’auto générer comme dans la musique noire, comme des débordements du corps sans maître opérateur.  Ces rythmes, ces variations ont quelque chose de mental, pas forcément du côté religieux, et quelque chose de corporel mais non sexuel ; - pas de mélodies insistantes mais une capacité d’allégresse par instant dans une rigueur construite (2). (2) La musique de Bach nous indique sûrement quelque chose sur la composition des blocs synaptiques de neurones qui doivent fonctionner du cerveau sensible à la main de l’interprète, et retour. Cela peut aussi concerner les mots. Comme si les mots étaient d’abord des « blocs synaptiques neuronaux constamment à disposition » pour servir à l’usage demandé. Presque résultats d’un algorithme.. Comme des formules ou même simplement comme des formes, dont l’usage signifiant recevable par tous ceux de la langue,  n’apparaîtrait que dans leurs assemblages. Ils  affirmeraient leurs étymologies à l’instant même de leur formation en assemblages dans cet usage signifiant. Assemblages  eux-mêmes pures formes. II ne resterait de stable que « le directement fondamental de la langue », qui pourrait n’apparaître que dans la décomposition de celle-ci …Ce serait alors bien plus une musique qui se joue que des phrases à énoncer pour exprimer une idée .. Jean-Sébastien Bach, l’entre-deux lui tient lieu de cosmos ; en fait pour Jean-Sébastien Bach c’est tout autant l’invocation à l’échelle humaine d’une spiritualité électrique et propagatrice qu’explicitement divine ; pas de pathos . Bach n’était pas mathématicien et pourtant il me ramène toujours à Leibnitz ; il est vraiment européen (!), avec lui on n’entend rien d’oriental ni d’exotique. Ses musiques vont bien avec le printemps, avec la douceur et l’allégresse du premier Printemps « sous l‘haleine des vents qui tremblent au printemps… » (Apollinaire) . Des répétitions pouvant s’étendre dans l’innombrable des feuillages bientôt nés, organisés tout juste en harmonie, surtout à leur début de saison, bien mieux que les musiques actuelles (qui sont souvent plus brutales ou alors trop tendrement déchirantes). Quoi d’érotisant dans la musique des Noirs d’Afrique ou d’Amérique ?… dans presque toutes tout est sexué ; en tout cela Bach est très loin de la musique pour la danse en couples : de celle-ci , les rythmes-gestes, souvent impudiques, montrent à l’évidence qu’elle est sexuelle et d’abord cela cette musique.

Mais la musique dans tous les cas c’est de l’énergie électrique et chimique qui se consomme et mène le jeu dans l’entre-deux sans haut ni bas.  

8 bis - Tout est différent pour le Japon ou la Chine,- ici je considère non l’oreille mais la vision du Japon ou de la Chine. Les deux ne se sont jamais intéressés au jeu tournoyant des feuillages ombreux  agités par le vent qui veut la pleine feuillaison de l’été ; eux ont sans doute une préférence pour l’automne au feuillage déjà  sans ombre, toute feuille est déjà amincie, parcheminée et avec peu de différence de couleur, de clarté et d’aspect entre le dessous et le dessus des feuilles, tout ce qui s’agite a la superbe couleur rouge dorée de l’automne. Ces deux visions extrême-orientales  ne veulent pas du bienveillant combat de l’ ombre et de la lumière, pas plus qu’elles ne veulent de reflets dans les eaux calmes.  Ca, reflets, miroir et ombre, c’est une affaire d’Occident . La vision du Japon fait-elle place évidente au nombre, - par exemple les feuilles sont-elles présentes une par une jusqu’à représenter l’innombrable ? Comme c’était le cas dans nos peintures des XIVe et XVe siècles ? - Non , en revanche il est parfaitement évident que le Japon de toujours a particulièrement aimé pratiquer les changements d’ ‘échelle (voir les jardins Zen (1)), sans retenir uniquement l’échelle de la stature humaine, l’échelle humaine - comme c’est le plus souvent le cas dans les représentations peintes ou sculptées d’Occident . Seul le tissu, les textiles, tapis compris, ( et la lunette astronomique) ont pour cet occident  un pouvoir d’initiation au jeu des échelles multiples.   (1)- tel Le Rioan-ji de Kyoto :  la façon dont les graviers sont ratissés - plus les rochers petits-immenses -  c’est à la fois l’innombrable et le changement d’échelle.)  

9 - Ne pas croire que l’innombrable variété et mouvement  d’un grand bouquet de feuillage tournoyant, agité par le vent (A) agit sur la sensibilité de chacun comme l’innombrable des «jours » tous pareils de la guipure  recevant la projection des meilleures images (B). En B je reçois de ce grand nombre ‘un sentiment « d’intimité collective » rare, né d’une incompatibilité ordinairement irréductible  entre l’individuel et le collectif, entre le plus intime et l’exposition collective ; les deux ici sont  miraculeusement intégrés . En A l’immense feuillage des si nombreuse branches agitées par le vent apporte le sentiment d’une inépuisable richesse, partout répandue dans l’espace, ou d’un très grand luxe de vie, pas loin d’une l’allégresse offerte à tous (encore une fois on est  presqu’avec J.S. Bach mais sans correspondance avec « l’intimité collective » de B). Ce sentiment est à la mesure de la démultiplication et de l’enrichissement effectif de l’espace par ces mouvements foisonnants de tout le feuillage innombrable., en d’innombrables micro espaces, autant qu’il y a de branchements de feuilles .  Ca  nous ramène pas loin du jeu dans la parure des intervalles et des motifs, tels les feuilles comme eux le plus souvent fidèlement répétitives.     - Le végétal convient mieux que l’animal pour approcher les Big data et le Grand nombre.      

10 -  (28 sept. 2015) Le jeu d’échelles dans le bouquet de feuillage (1) c’est aussi important que pour les tissus (presque comme l’agréable vertige carreaux vichy serviette et nappe  à deux échelles différentes). On a le sentiment d’un luxe dans le rapport  entre la masse des feuillages de petites feuilles de la voute des arbres et les feuilles de la haie de laurier qui vient par devant …

(1) il s’agit de charmes près du garage : les feuilles des charmes sont assez petites et toutes pareilles ;

Etrange que ce soit les petites feuilles  en très grand nombre qui répandent le sentiment  d’un luxe distingué par toute la voûte ombragée des feuillages agités par le vent. C’est souvent à partir du grand nombre que se révèle le plus distingué, le plus riche,  la plus grande disponibilité, il est porteur d’une véritable allégresse. Une petite branche  glorieuse - à la crête de cette haie de laurier -, parfaitement individualisée, « seule » dans le grand nombre, très éclairée par le soleil qui darde juste à sa hauteur sur le fond d’ombre de la voûte des feuillages des arbres. Etonnant sentiment d’une gloire pour cette petite tige à cinq feuilles dressées en éventail, - assurée dans sa gloire par l’assentiment incessant et  généreux de tous les tournoiements innombrables dans la voute ombragée agitée par le vent . Il faut pour cette gloire que cette petite branche se détache à l’extrême de sa lumière sans communication aucune d’éclairage avec la voute sombre des feuillages innombrables . Cette gloire, si le soleil décline, elle va disparaître, dès que quelques lumières, en même temps que la petite branche, atteindront cet arrière plan innombrable ,juste en dessous,  La petite branche y aura perdu aussitôt sa position unique  et glorieuse . Dans tout cela rien de métaphorique. C’est l’observation et le sentiment directs des feuillages , l’une et l’autre prêts à se transformer par ce qu’ils offrent encore au regard à découvrir et à explorer. Tout ce qui est à ressentir est intégralement là indépendamment de moi regardeur ; beaucoup plus près de la biologie végétale que d’aucune imposition  métaphorique… laquelle n’est jamais  qu’un  glissement  incapable de tenir sa référence de base : ici «  l’attente » des arbres …. animés dans leurs feuillages, immobiles dans leurs implantations …. Je lis de la même façon le combat bienveillant de la lumière et de l’ombre, des deux côtés bienveillant,…sous les arbres, …sur herbe et mousse . Il ne peut y avoir de victoire ni d’un côté ni de l’autre. elles sont  indissociables , … sinon  plus rien . Certes la lumière des rayons du soleil semble percer l’ombre, en fait celle-ci a le pouvoir d’accueillir cette blessure « avec bienveillance » et la lumière est venue  la parer de mille feux en s’allongeant sur l’herbe sur elle …         

                                                                          **                                                                                                    2 Chapitre 2   

1       07/08/2015            

Un trajet en amont

Il n’y a pas plus de dix ans on avait affaire seulement à la Mode et à ce que j’appelle « le Multiprise » , avec  la notion d’une interconnexion encore non généralisée, principalement à partir des individus  entre eux avec déjà  la possibilité de nouvelles et multiples prises sur la réalité individuelle et collectives,  au moins au niveau de l’information, déjà sur Internet, au niveau de la communication et des échanges d’informations . (v. plus loin  la note corrective sur le Multiprise) Il n’était encore guère question des Big data, ces données innombrables venant de la masse des internautes, considérés comme  consommateurs virtuels  par les majors du Marketting et d’abord par les majors des technologies numériques  et de l’informatique .  Données innombrables, ces Big data , que les géants du type Apple, Google … peuvent stocker et traiter, à des fins d’abord publicitaires hautement lucratives …. Mode ou multiprise sont deux lectures de la réalité aujourd’hui surclassées  par des moyens de prise sur le réel beaucoup plus puissants : le numérique et la technologie numérique généralisés, le règne d’internet qui savent utiliser beaucoup plus puissamment l’électricité que la mode ou le Multiprise. On est devant une révolution dans le jeu des modèles et des dominances.     2   - Faire tout de même les comptes. Sans doute à ses différents niveaux la réalité de ce que nous vivons est d’un même ordre de grandeur que celui des Big data. Rien là de vertigineux ! Si je compte environ 4 milliards d’êtres humains fournissant chacun 3 données à stocker dans les Big data journellement, ça me fait 12 milliards de données . 1er exemple Combien faut-il de mètres de jean pour avoir un nombre de croisures de fils d’un ordre de grandeur voisin ? - Pour 100 croisures dans1 cm2 - j’ai 10000 croisures dans une bande de jean  de 1 cm x 1 mètre - ou  1000 000 de croisures pour 1 m2 - il me faut 100 pièces de jean de 40 mètres de long et 1 mètre de large pour avoir  4 milliards de croisures ( 100 x 40 x 1000000)  et 300 pièces pour avoir 12 milliards de croisures de fils ….tout un magasin de stockage de pièces de tissu de jean … mais pas plus ! 2ème exemple - Une branche terminale (de noisetier par exemple) peut compter 40 feuilles, 100 branches portent donc 4000 feuilles,.. c’est déjà une haie de noisetiers …. - alors 10000 branches portent  un nombre de feuilles de l’ordre  de 400000 feuilles,- C’est déjà un grand bouquet  d’arbustes aux feuillages  tournoyants. - Dans un bois assez  grand ( d’un hectare) je peux avoir 1000 bouquets de feuillage de 400000de feuilles . - Soit 1000 x 400000 ou 400000000 millions de feuilles… - pour avoir bien 4 milliards de feuilles…il faudrait 10 hectares de bois, de même contenance… … Le point décisif est de savoir choisir la bonne échelle de comparaison. Ici je compare aux Big data des croisures de fils ou des feuilles de noisetiers pour être à l’ échelle du Grand nombre. Comme je l’ai souligné maintes fois, dans le monde d’aujourd’hui il sera de plus en plus indispensable de savoir vivre la réalité à différentes échelles, le tissu nous fournit là un bon exemple, le tissu en effet vit à différentes échelles selon ses différents niveaux d’organisation.                                                                                                       3                                               ***                                                                                                     Chapitre 3

25/04/20I5 

- Quand les Big data entrent en jeu

Essai pour résumer les ressorts du fonctionnement informatique aboutissant  à l’influence virtuelle des maîtres des réseaux et de la technologie numérique sur l’ensemble des Internautes à partir de l’ensemble des données - ou Big data - de chacun et de tous.. Cette influence virtuelle,  ils peuvent l’avoir par connaissance et reconnaissance des liens entre les gens. Ils aboutissent finalement à l’identification des images, des visages qu’ils cibleront, ou des mots, à travers ces milliards de données qui sont traitées…Ils sont ainsi armés pour le marketing de masse  et pour exercer leur emprise sur toute la planète. Tous ces fonctionnements reposent sur l’emploi d’algorithmes d’optimisation par gradient stochastique  et à chaque pas selon des formalisations mathématiques. On cherche à suivre selon quel mode se propage les informations,- à repérer les super propagateurs (dont « les leaders d’opinion »). En général ils ne sont pas tellement à la périphérie des réseaux mais ce qui est sûr c’est qu’ils touchent fréquemment des nœuds centraux. Dans le réseau les nœuds sont appréciés selon leur poids synaptiques et les liaisons sont appréciées selon leur force de couplage. De cette façon on a toujours un quantification  et on arrive à la définition par modélisation de la propagation des informations sur les réseaux. Ça ne marche pas du tout comme on le croirait intuitivement « au plus grand nombre des amis » que l’on  a sur Facebook par exemple.. Pour ce qui est du lien entre les gens interviennent les millions de « neurones artificiels »   qui sont les modes opératoires informatiques sur le modèle de fonctionnement du cortex. Ces neurones artificiels ce sont des « blocs de code Informatique » qui équivalent à des opérations qui vont s’effectuer automatiquement. Ces  neurones artificiels interviennent répartis en plusieurs couches ou plusieurs niveaux, du plus élémentaire au plus complexe. Pour ce qui est des informations reçues au niveau le plus élémentaire - par exemple les informations RVB,  rouge vert bleu, pour la couleur des images -, il y a une quantité de passages de niveau en niveau de plus en plus complexes selon l’algorithme. Dans chaque cas cela définit la force du lien synaptique au passage. Ainsi passent des milliards d’images, par exemple de visages ou de voitures pour la marque des voitures, et à chaque nouvelle donnée les poids synaptiques entre les niveaux changent. Au total des vecteurs sont ainsi établis qui aboutissent à la reconnaissance identification des images, des visages,  mais aussi bien à l’identification des mots… J’insiste sur le fait que c’est la même chose pour le biologiste qui cherche, lui, à identifier « des communautés de protéines » jouant le même rôle à l’intérieur du réseau cellulaire ; réseaux ou communauté de protéines, c’est la même chose que pour les communautés de gens, les liens entre les gens qui ont des goûts analogues et ont été ainsi identifiés et pris en route selon l’algorithme d’optimisation par gradient stochastique. Tout ça à la vitesse de l’électricité…

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 Chapitre 4

23/04/2015     Un point de vue critique sur la Silicon Valley  -  les propos d’Evgueny  Morosov 1

Aujourd’hui je veux noter très vite ces quelques remarques à la suite de l’interview d’Evgueny Morozov, l’auteur d’origine biélorusse établi aux Etats-Unis, de « Pour la solution ? » , c’est-à-dire une critique extrêmement sévère de certains aspects de la Silicon Valley.  Oui sans doute l’essentiel est qu’ il mette en relief le grand danger en quoi consiste la multitude des données - via capture et capteurs de data  des ‘appareils et accessoires électroniques - dont disposent disons les majors de l’ordinateur et de l’informatique dans la Silicon Valley - Types Google, Apple et Facebook, Instagram etc… Qu’est-ce qu’il dit, E. Morosov ? il dit que moyennant toutes ces données qui sont captées au départ tout près de l’individu, dès qu’il ouvre son ordinateur et Internet,  maintenant à partir de toutes ces données, il est « toute-proposition»,- avant même que la question soit posée par  l’éventuel consommateur de tel et tel article qu’il choisirait, Autrement dit très vite il n’y a plus de la part de ce consommateur, de cet individu la recherche de « qu’est-ce qui pourrait bien être trouvé qui corresponde le plus possible à sa volonté, à un choix bien précisé de sa part  ? ».-  Non, à la place, sachant  là-bas toute une série de choses sur l’individu en question pris dans la masse mais à personnaliser grâce à l’analyse des données des Big data dont dispose à cette heure ce major,- eh ! bien disons qu’il lui est proposé d’emblée quelque chose : «…. ce que vous voudriez,…ce que vous voulez choisir , ….ce pour quoi vous allez craquer etc.  ».     2 On est tenté de rappeler ici les visées qu’avait Steve Jobs dans sa stratégie pour vendre Apple, pour vendre les nouveaux ordinateurs Apple, pour vendre tous les produits technologiques d’Apple, il paraît vouloir créer un désir chez le consommateur de ces nouveaux objets qui allaient lui être proposés ; d’un désir au point qu’ il ait absolument envie de le posséder sans même le connaître. Et S.J. il appelait ça « un comportement intuitif ». Le mot évidemment reste là alors un peu confus parce que c’est assez loin de la définition de l’intuition dans les phénomènes mentaux. C’est également un peu différent de ce que l’utilisateur de l’ordinateur entend quand on lui dit « maintenant ça va être « intuitif »,il entend que tout sera simple ; c’est quand même un peu loin de la visée de Steve Jobs. En revanche ce que décrit Evgueni Morozov c’est bel et bien la description de cette supposée intuition ou de ce supposé intuitif qui en fait menace les capacités cognitives, la mémoire, le travail mental de la masse des consommateurs puisqu’on lui sert, on leur sert avant même qu’il n’aient précisé leur désir, « de quoi craquer » .Ce qui revient au fait que bien vite le consommateur ou l’individu consommateur ciblé sera comme transparent, n’aura plus à réfléchir, se verra servir et proposé tout de suite «  ce qu’il peut souhaiter » dans ces conditions. A  l’opposé les diffuseurs et majors seront de plus en plus opaques. On  saura de moins en moins ce qu’ils peuvent tramer, comment ils ont établi leurs stratégies de ciblage marketing. Donc d’un côté l’individu réduit à un état de transparence, objet d’un ciblage et de l’autre côté opacités de ces maîtres de la programmation, des codes; - au fond c’est le monopole des scribes qui s’exerce. 3 En notant qu’il ne suffit pas de considérer qui aurait le savoir uniquement réservé aux initiatives de la Silicon Valley,… à partir du moment où ces majors sont seuls à savoir programmer à ce niveau, où ils sont seuls à ce niveau à savoir coder par conséquent.. Ça ne suffit pas parce que vient s’ajouter à ça justement la foule des données qui leur arrivent au moyen des capteurs qui connectent l’immense masse des futurs consommateurs et indiquent leur comportement et leurs tendances. C’est en effet une étape de plus si on considère ce rassemblement possible des Big datas par les majors de l’informatique. 23 avril 2015  - Cependant peut-on dire sur les Big data : « il n’y a pas à confondre les Big data utilisées dans la recherche scientifique biologique - par exemple dans le cadre de l’opération scientifique Protéome - et les Big data exploitées comme il vient d’être dit par les géants du marketing et de la grande distribution » ? …..Big data qui leur viennent précisément des capteurs connectant l’immense masse des consommateurs virtuels, que ces majors auront en vue. Deux opposés : on pourrait dire d’un côté  les Big data tels que les emploient les recherches en biologie et, de l’autre,  les Big data qui sont la récolte de toutes les données concernant les consommateurs pris individuellement pour être ensuite ciblés selon l’analyse par les ordinateurs de la Silicon Valley. 4 Discussion autour du Protéome - Je rappelle ici ce passage de mon cahier VII du 1er juin 2014. …Je suis très étonné de constater, et ce n’est pas la première fois que j’ai une constatation de ce genre à faire, très étonné des propositions qu’on vient de lire c’est-à-dire celles que j’exposais dans le paragraphe précédent qui sont ce que je poursuis sur mon chemin depuis un bout de temps,… eh ! bien de constater qu’elles se trouvent exactement en coïncidence avec la considérable entreprise de recherche scientifique en biologie qui est appelée Protéome … - ( un mot formé sur le modèle de génome et génomique) -. J’ai écrit alors admettre le  le rôle du très grand nombre dès qu’il s’agit de l’analyse de la somme d’interactions qui interviennent entre les milliards de cellules de nos différents tissus et organes et milliards de neurones, pour reconnaître si c’est possible le chemin des émotions et l’étroite intégration corps et esprit côté Protéome pour qui entend reconnaître le rôle différencié des milliards de protéines qui instruisent à partir du génome ce qui doit en résulter dans le fonctionnement de chaque cellule des différents tissus et de nos différences organes. Ça veut dire fondamentalement s’atteler aux nombres immenses de données sur ces protéines dont la science dispose, Ça veut, dire fondamentalement, poursuit le texte sur Protéome,  s’atteler au déchiffrement des Big data ou data de masse sur ces protéines que les ordinateurs sont maintenant capables de traiter. A propos de ces extraits sur le Protéome il peut y avoir, on doit le reconnaître, des progrès scientifiques de la biologie, même sous la tutelle des majors de l’informatique maître des moyens technologiques et des moyens financiers,  il peut y avoir progrès même si ces progrès profitent d’abord aux géants du marché mais il ne semble pas qu’il puisse y avoir redressement vers un équilibre par transfusion d’un domaine scientifique vers le domaine du marché de masse à moins que la recherche biologique ne  mette à jour des modèles de micro regroupement de résistance. Ces modèles on peut supposer que ça pourrait être un peu comme des armes de résistance dans ce monde nouveau des technologies comme autrefois les mots ont pu l’être à leur époque de triomphe et d’expression. Ca ramène d’assez près vers les possibilités positives éventuelles du multiprise . 5 L’idée essentielle qui est exposée ici c’est qu’il ne faut pas confondre le fonctionnement des systèmes informatiques et des technologies sous l’emprise la Silicon Valley  dans le cadre d’une stratégie de ciblage de la masse des consommateurs pour le marché -, et d’autre part l’analyse et l’évaluation des Big data par la recherche scientifique en biologie qui peuvent aboutir à une connaissance réellement positive de ce qui se passe entre les milliards de protéines et les milliards de cellules de des différents organes de notre organisme .Y a - t - il un niveau où le passage de l’un à l’autre serait particulièrement menaçant  pour la recherche scientifique en particulier ? Les deux visées sont de portée tout à fait différentes et celle qui servirait la recherche scientifique à partir des Big data est à prendre tout différemment ; il ne semble pas qu’il puisse y avoir redressement vers un équilibre par un genre de transfusion d’un domaine, le domaine du profit en somme, vers le domaine de la recherche scientifique.  Mais il est certain que d’un côté le nombre est là et de façon positive pour servir à évaluer des connaissances, acquérir des connaissances et que d’un autre côté le nombre est également là sur le plan du marché, des stratégies de ciblage des consommateurs mais de façon très menaçante pour la masse des individus, la marche des sociétés et la vie de l’espèce. 6                                                                              Pour terminer je reviens à Evgueni Morozov là où il parle de menace pour la personne, pour la vie des individus, pour leur liberté. Au fond on est tenté de reprendre les visées qu’avait Steve Jobs dans sa stratégie pour vendre Apple pour vendre les nouveaux ordinateurs Apple, pour vendre tous les produits technologiques d’Apple. Il paraît créer un désir chez le consommateur de ces nouveaux objets juste avant qu’ils ne leur soient proposés, d’un désir au point qu’ils aient absolument envie de le posséder sans même le connaître et il appelait ça un comportement «  intuitif ».  Le mot évidemment reste là alors un peu confus parce que c’est assez loin de la définition de l’intuition dans  les phénomènes mentaux ; c’est également un peu différent de ce que «  l’utilisateur de l’ordinateur » entend quand on lui dit maintenant - « ça va être intuitif »-  il entend que tout sera simple . C’est quand même un peu loin de la visée de Steve Jobs ; en revanche ce que décrit Evgueni Morozov c’est bel et bien la description de cette supposée intuition ou de ce supposé intuitif qui en fait menace  les capacités cognitives, la mémoire du travail mental de la masse des consommateurs puisqu’on lui sert, on leur sert avant même qu’ils n’aient précisé leur désir, de quoi craquer… 4/08/2015 - Steve Jobs ou son successeur à la tête ‘Apple, ou les dirigeants de Google… s’approprient l’échelle du Gand Nombre mais ces personnes, ces « dominants » , ne sont pas à la bonne échelle « de soi à autrui »en tant que personnes , en tant qu”individus. Ils veulent être  à l’échelle de leur ego et en même temps  à l’échelle du Grand Nombre….ils risquent sans cesse délibérément la discordance d’échelle. 7                                                                                                                                                                                                                                                               24/04/2015     Une discordance d’échelle                        44 4/08/2015  **** Steve Jobe ou son successeur à la tête ‘Apple, ou les dirigeants de Google… s’approprient l’échelle du Gand Nombre mais ces personnes, ces « dominants » , ne sont pas à la bonne échelle « de soi à autrui »en tant que personnes , en tant qu”individus. Ils veulent être  à l’échelle de leur ego et en même temps  à l’échelle du Grand Nombre….ils risquent sans cesse délibérément la discordance d’échelle. Apple Google etc. se sont placés dès l’origine hors d’échelle, ils n’ont pas su vraiment à quelle échelle ils se plaçaient, celle selon laquelle ils ont agi sur des décennies, ils n’admettent pas de reconnaître qu’ils pêchent par abus d’échelle ni de reconnaître où cela mène. Ils n’en ont pas vraiment conscience, ils ne maîtrisent pas où ça mène ni ce que cela entraîne pour le la masse des gens et où ça nous mène chacun  . « L’intuitif » voulu par Steve Jobs est très trompeur et illusoire, c’est une illusoire prétention à se rétablir à bonne échelle telle que la vivent  les individus consommateurs ciblés qui du fait de cette inconscience sont tout de même spoliés d’une partie de ce qu’ils sont .par ce hors d’échelle. Chacun des géants types Apple Google sont extrêmement secrets . Tout communicant d’Apple qui ternit l’image d’Apple tant soit peu est viré ; derrière leur design épuré et minimaliste sont des programmes particulièrement complexes, impénétrables. Parenthèse :  pour Apple cela peut tenir au fait qu’il veut être à la fois hard et en même temps système d’exploitation mais sur le fond la complexité est là .Là je reviens à Evgueni Morozov - et  à sa critique sur la Silicon Valley-, les uns et les autres, aussi bien les agents de la Silicon Valley appelés compagnies,  ne font pas vraiment un travail de civilisation ; - c’est-à-dire qu’ils ne voient pas ; ils n’ont pas en vue les problèmes de cohérence ni d’équilibre ; ils sont plus des prédateurs-dominateurs.. « Les majors de la Silicon Valley » ?  Se souvenir qu’ils sont dans la filiation des babas -cool des années 60 et de l’underground américain, de la culture underground. Ne pas ignorer la discordance « quasi symétrique » d’échelle du côté de l’internaute X ou Y qui place sur son compte Facebook des infos et des photos qu’il veut faire partager par tous, par l’ensemble innombrable des internautes alors que ce qu’il offre en partage n’a bien souvent d’intérêt que pour lui-même ou même n’a    aucun intérêt  Il n’a aucune conscience de la différence d’échelle ni de la conversion qui serait nécessaire .. Des deux côtés la discordance d’échelle indique implicitement le vide qu iles sépare et ne saurait être comblé dans les conditions actuelles ;.même si se trouve là sans doute  « en cours de rodage » des  surfaces de partage qui pourraient être adéquates. L’espoir d’une aussi merveilleuse réussite n’en est même pas là. Les discordances d’échelle peuvent-elles se trouver résorbées ? on  en rêve , il en résulterait quoi de plus réellement partagé ? Perspective lointaine !…

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Chapitre 5

27/03/2015

Hors d’échelle

Dans tout ce qui a été dit sur le multiprise et aussi sur la recherche de nouvelles cohérences  on a le sentiment que ceux qui cherchent,  ceux qui proposent, restent en quelque sorte comme nous tous hors d’échelle. Dans ces recherches ensemble comment savoir quelle est la bonne échelle, qu’on n’est pas à la bonne échelle. On doit reconnaître que l’époque  ne sait pas et ne peut pas trouver ni choisir le niveau l’échelle qui donnerait la bonne proportion pour la recherche,  pour la constitution d’une nouvelle cohérence ou pour lire et maîtriser le multiprise. On n’est même pas à la bonne échelle pour choisir et acquérir les connaissances manquantes et pas plus ne naissent « les grands acteurs » qui trouveraient le niveau des actes décisifs et fondateurs et ce qui à partir de la s’accomplirait. Quelle cohérence attendre alors que l’époque se répand au niveau des réseaux sociaux sur des dimensions absolument pas maîtrisables et seulement capables de créer une certaine stupéfaction ? C’est à suivre de très près cette question des réseaux sociaux et de leurs proportions mêmes si apparemment à chaque point de départ individuel on est à l’échelle humaine et non pas hors d’échelle Les cohérences partielles, l’équilibre qu’on est en voie d’ atteindre dans le domaine de l’égalité entre l’homme et la femme, dans l’intégration du corps et de l’esprit, dans l’accompagnement valable de l’individu et du collectif, ces cohérences partielles ne peuvent suffire désormais mais c’est à suivre de très près ce qui peut décoller à partir de ces anciens acquis , anciens ou même relativement récents. Croire peut-être,  comme je l’ai fait, « au pas à pas » pour suivre les Big data en les voyant associés à la vitesse électronique de l’informatique et de l’ordinateur, ce serait déjà une étonnante association : que d’un point de départ encore à l’échelle humaine on passe aux données innombrables promus à des comptes, à des éclaircissements à la vitesse de l’électronique de l’ordinateur ; - en somme les deux, - si c’est possible mais combien problématique ! - cadrés à l’échelle humaine !?. De son côté déjà l’amour est quelque chose comme ça et aussi les cathédrales. Mais il y a DAECH d’un côté qui est totalement à l’échelle avec, il faut bien le noter, d’un côté et de l’autre ou de part et d’autre l’Amérique et la Chine. Ces deux-là qui sont également ou au moins partiellement à l’échelle parce qu’elles veulent l’une et l’autre cadrer à tout prix avec la puissance nécessaire pour atteindre le résultat  englobant tous les heurts géopolitiques dans le monde, Ces faits traduirait la capacité de l’,humanité à s’établir à la bonne échelle dans ses développements face au monde présent. Mais laquelle est-elle cette juste échelle pour quelle cause ? C’est si problématiques qu’on en vient  plutôt à penser qu’il faut en passer par des équivalences à trouver, un peu comme l’amour, par la découverte d’une certaine équivalence entre des différences sinon d’échelle, du moins comme composants ; trouver des équivalences d’échelle plutôt que des passages , peut-être un peu comme les équilibres qui ont été évoqués plus haut , équilibres relatifs mais qui tout de même veulent dire quelque chose dans l’ordre de la cohérence sinon dans l’affirmation d’une échelle ou de certains niveaux d’échelle qui se seraient combinés . il faut donc plutôt s’orienter vers la recherche ou la découverte ou la mise en avant d’équivalences . Mais de là on en vient tout de suite à une définition qui me paraît encore meilleure il faut trouver des convertisseurs d’échelle. On est obligé d’en venir à cette idée, à cette proposition parce que les  écarts d’échelle et l’inconfort d’être hors d’échelle réclame quelque chose du genre convertisseurs d’échelle. Alors là assurément je retrouve le tissu en même temps que j’ai l’espoir de permettre à la recherche de cohérence de se situer à nouveau tout à fait à l’échelle humaine en même temps et simultanément avec d’autres échelles. On doit remarquer que il y a la faillite ou défaut de certains agents de la vie humaine ; - la politique n’a plus la valeur d’un convertisseur d’échelle qu’elle avait sûrement depuis fort longtemps ; sans doute même est-elle née dans cette activité de conversiond’échelle.                                                                                                                                                           L’amour - comme convertisseur d’échelle, ça pourra aussi  s’imaginer comme étant successivement l’excitation, la tension, la résolution, à chaque temps changement d’échelle Mais tout cela peut très bien s’opérer dans l’étroit espaces entre-deux entre corps et esprit comme champ de sa découverte, et on peut aussi bien dire : dans l’étroit et problématique espace de l’entre-deux de la rencontre entre les deux forces vitales - sexuelles et mentales - ; là l’ordre de grandeur serait peut-être polyvalent ; ambivalent mais rigoureusement à l’échelle humaine sans la possibilité d’aller au-delà de celle-ci ni se convertir en d’autres échelles.

******  6 Chapitre 6 28/3/2015           Les Convertisseurs d’échelle

Je reprends à propos des convertisseurs d’échelle des exemples sans juger s’ils sont positifs  plus que négatifs a priori,simplement les étudiants.

Le premier exemple c’est celui de du pilote copilote Lubitsch qui veut un suicide spectaculaire alors ces données par l’échelle de l’individu mais s’y ajoutent l’échelle de l’envergure de deux vols de l’avion et s’y ajoutent Bach que dans cet avion il y a 147 passagers s’y ajoute les médias qui répercutent le crash dans les Hautes-Alpes avec ses 147 passagers ce qui est encore un changement d’échelle quatre échelles différente l’individu l’avion les médias et le crash spectaculaire avec l’assassinat de247 passagers il s’agit bien d’un convertisseur d’échelle d’une conversion d’échelle qui mène un résultat mais à coup sûr à ce résultat est tout le contraire de bénéfique ces spectacles criminels cet exemple prouve bien à lui seul que l’humain individuel ou communautaire entre dans des parages hors d’échelle pour lui.

Exemple suivant celui des hommes politiques qui rien en principe avec des pouvoirs et des agents qui ne sont pas hors de celles qui sont à proportion de la direction d’une société mais justement ses pouvoirs et ses agents sont en eux-mêmes dans le monde actuel en échelle en dessous beaucoup trop rétréci par rapport à cette réalité du monde actuel à laquelle ils ont un père et doivent avoir affaire et qui ne sont pas eux-mêmes décidés à des ouvertures d’échelle autrement dit la refus de la conversion de même pour gagner un indispensable positif Exemple évoquait déjà de la rencontre entre je Jean-Paul Gaultier le couturier est le directeur d’insta.gram donc que avec instinct grammes la conversion d’échelle c’est entre des initiatives apparemment individuelles de Jean-Paul Gaultier qui reçoit du directeur d’instinct grammes qui vient pour agir en est encore à l’échelle de la commune ainsi passion directe déjà ce que peut deuxième niveau d’échelle la mode comme prétexte et la diffusion la promotion de la marque qui sont a déjà des échelles d’amplification mais troisièmement instinct grammes ça veut dire la répercussion immédiate à 300 millions d’abonnés de ce qui est le contenu publicitaire recherché par les deux protagonistes on peut s’interroger sur le bénéfice ce qu’apportent une telle conversion d’échelle ça se discute en plus ou en moins c’est-à-dire quand on va passer à la grande échelle

Comme on pourrait comparer la télémédecine ou télé chirurgie et la téléfinance

Dans le cas de la télémédecine à la télé chirurgie il est clair que il y a comme une équivalence entre l’initiative sert individuelle mais de la communauté médicale erreur telle autre communauté médicale équivalence pour le bénéfice d’un individu donc également équivalence entre le collectif et l’individuel sans doute à une échelle qui a ce moment-là ce réduit à cette dimension humaine de l’individu mais l’équivalence est certaine et entièrement belle dans la téléfinance l’initiative peut-être tout à fait individuels c’est-à-dire A de mais cela passent par l’échelle du marché lequel s’anime dans l’immédiate à la dimension de l’échelle mondiale il y a à la fois un changement d’échelles de vitesse et un changement d’échelles d’espace .

On sait juger s’il y a bienfait ou dangers méfaits dans la télé finance comme convertisseur d’échelle DaecH ne peut pas être comparé à Facebook de s’cette l’initiative d’une communauté d’échelle supra individuelle mais pas innombrable à l’ensemble des internautes donc que changement d’échelle à ce niveau on sait très bien que ce changement d’échelle permet des divisions redoutables de message je terroriste les réseaux sociaux tel Facebook peut mettre le support de diffusion de tels entrepreneurs de terrorisme comme d’un âge mais le moins que cela ce c’est une conversion entre l’échelle individuelle des abonnés des qui ont un compte sur Facebook et d’un groupe qui est capable grâce à sa possibilité de stockage de données de diffuser à une autre échelle il y a donc là également un changement d’échelle vers le très grand nombre et qui peut être considéré comme à la fois bénéfique ou redoutable la conversion d’échelle le convertisseur d’échelle sa puissance est à mesurer selon les proportions de l’initiative un exemple quatre page Facebook pour l’initiative selon les proportions de capacité de stockage de l’initiative ici Facebook et les proportions de capacité de diffusion également deux l’initiative c’est-à-dire le nombre des abonnés.

Pourquoi je suis tenté de dire si je prends à la suite l’exemple du tissu qu’ il n’y a aucun l’aspect négatif dans le fait que le tissu est un convertisseur d’échelle tout particulièrement remarquable ? c’est les changements d’échelle qu’il permet dans son approche concrète on le sait depuis la taille de la pièce d’étoffe qui résultera du tissage et pour eux en remontant un dénombrer les innombrables croisures de fils qui ont constitué le tissu et les innombrables fils par conséquent et au-delà allant jusqu’à ,s’il y a des signes inscrits dans ce tissage, l’échelle de ses motifs c’est-à-dire grands motif et petits motifs mais plus fondamentalement au-delà en allant en profondeur dans le fils jusqu’à sa composition en fibres, en sachant qu’ on est passé éventuellement à l’échelle micrométrique que et qu’on pourrait même aller avec les micro fils et certains nouveaux tissus jusqu’à l’échelle nanométrique, sans qu’il en résulte aucun dommage pour notre pratique du tissu part et du fait de la pratique du tissu ; bien au contraire il y a là comme un exemple, une matrice de la conversion d’échelle qui peut permettre de jauger celles dans lesquelles on se trouve engagé présentement. Ce qui revient à dire que bien plus près encore de l’individu que tous les exemples de conversion d’échelle à leur degré d’initiative individuelle le tissu prend un départ individuel au corps à corps ou au corps/esprit dans le nombre déjà et très vite, toujours très près donc de l’humain individuel mais dans sa constitution innombrable en quoi l’individu passe au collectif c’est-à-dire appartient à l’espèce déjà innombrable de 8 milliards de d’humains  sur la planète.Aucun mal de ce côté-là n’en résulte.

Les foules rassemblées en France le 10 janvier 2015 contre les attentats terroristes des 7 et 8 apparaissent comme le fait d’une conversion à grande vitesse à la plus grande échelle imaginable par rapport au sentiment et à l’initiative à l’échelle des individus. Ce changement d’échelle sur le modèle d’un ralliement s’est opéré partiellement via les réseaux sociaux comme agents de propagation. Ce n’est pas le tissu qui a joué le rôle de modèle de soutien ; ce n’est pas le tissu  qui a donné à ces rassemblements leur figure comme convertisseur d’échelle, ce sont les réseaux et les réseaux sont là en permanence comme convertisseurs d’échelle virtuels. Le fait est d’importance : ces immenses rassemblements indiquent qu’on peut maintenant connaître de troublants phénomènes d’instabilité d’échelle  A remarquer : de ces immenses rassemblements, Il n’est resté aucun tissu.                                                                                                                                                      7                                                                                        

  Chapitre 7

06/10/2015                                       *******

 Mode ,… réseaux ….et Big data                                                                                                       Note corrective préliminaire - Multiprise ou réseaux sociaux ?J’ai longtemps pensé désigner convenablement par le terme « le multiprise » la modalité la plus actuelle de nos comportements,- jusqu’en 2013 mais pas au delà. Pourquoi cet écart, ce retard sur la réalité ?… , alors qu’ii faut décrire  ce mouvement comme le fait des « réseaux sociaux » - indiscutablement en première place. Pourquoi cette lenteur à désigner de façon exacte ce qui se passe dans la communication ? Ce fait,  ce différé dans mon expérience personnelle atteste pour moi le très profond changement de civilisation que nous vivons : nous passons du pôle presque exclusif de la personne et de l’individu sujet à celui du Grand nombre, avec des changements d’échelle. Multiprise a pu désigner la saisie de multiples motifs d’intérêt mais à partir des désirs ou intérêts de l’individu,  il ne peut désigner «  l’interconnexion généralisée entre les gens ».   Réseaux sociaux », ces termes désignent de bien plus près la vie parlante de masse, envahissante et envahie, que nous connaissons. Multiprise, le terme peut rester adéquat si l’on veut désigner d’éventuels mais problématiques signes de convergence entre le flux de données venant de tout public-sujet et le flux des  « ciblages » venant des maîtres du stockage et  du traitement de ces données. ?  Cette convergence, ça viendra peut-être par ‘un réglage réciproque dans la confrontation des deux déterminations adverses. .

A partir d’ici j’écarte donc le terme Multiprise et je ne retiens que le terme de « réseaux sociaux » .

2 09/ 03/2015 Les réseaux sociaux et la Mode ?

En quoi les réseaux sociaux introduisent-ils un champ d’interactions très différent de celui de la mode ? La mode ne semble pas pouvoir être réellement à la pointe du courant si fort des réseaux sociaux principalement parce que la mode impose des modèles alors que les réseaux sociaux ne s’occupent pas de reconnaître ni de suivre des modèles, ceux-ci, les modèles, seraient tellement multiples qu’ils ne seraient plus des modèles. Voir que le traitement des Big data pour reconnaître les modèles émergents du grand nombre, ça peut à un moment donné perturber considérablement les «  modèles de la Mode» qui, eux, naissent « de l’air du temps …» ! Voir aussi que que la « mode Low Coast n’est peut-être pas sans interférence avec ce qu’on pourrait appeler « la mode participative » et  la recherche « de modèles solidaires » ???

Qu’est-ce qui va pouvoir se passer au moment de la «  percée-rencontre » de l’un vers l’autre ou de l’un contre l’autre - 1 Mode Participative et  2 - Modèles émergents ? Les tendances à rechercher, les passages-percées-rencontres entre les deux, s’il en existe, s’ignorent et en  particulier s’ignorent comme déterminantes… Les Deux ce sont : 1 - Mode Participative ou  désir-mode à partir des Gens,  « en dehors de   tout ciblage par Internet »…Est-ce pensable ?

2 - Modèles émergents < à partir des Big data, du grand Nombre des données …utilisées comme outils marketing  pour cibler les Gens par Internet…

Peut-on parler à propos des réseaux sociaux d’un collectif ramassé sur l’individuel, d’un collectif partiel ? Avec(les réseaux sociaux un nouveau rapport individu/ collectif fonctionne entre l’individuel qui aura été largement « désindividualisé » et  le collectif, réduit à la dimension d’un collectif partiel. Les relations de « tous les uns » qui le veulent avec « tous les tous », sont forcément des relations en grande partie désincarnées comme décolorées par le fait que « tous les uns » sont trop multiples pour être vraiment « des uns » et « tous les tous » vraiment trop divisés entre « trop de tous » pour être vraiment « des tous » .

Quelles représentations avons-nous en dehors du Net de ces interactions nouvelles et multiples ? Peut-être du côté de l’organique et de la vie organique mais une telle représentation ne délivrerait pas vraiment de conscience. Peut-être du côté du sexe un  et multiple.  Pas sûr que les réseaux sociaux  assurent un nouveau pouvoir au sexe. Peut-être même avec les réseaux sociaux toutes les relations deviennent-elles relativement impersonnelles, devenant cependant en même temps très individuelles autant qu’interaction collectives. Ces relations ont quelque chose d’affadi et en même temps elles sont une figure nouvelle de la vie individuelle et collective.  Probable qu’un des caractères de la vie individuelle et collective à présent est d’être, comme un jeu d’interactions presque électriques, faiblement personnelles.

Où est la personne ? Les réseaux sociaux sont plus une machine à banaliser, multiplier ; au mieux sont-ils générateurs d’événements, de micro événements et seulement d’événements genre  flash,  au moins  jusqu’ici,  - ( A voir de près. ) .  

La mode, qui en principe va vers le nombre, son problème n’est plus les fils innombrables des tissus et les motifs plus ou moins innombrables, quand elle se veut encore « mode de distinction » ; même si elle ne s’éloigne pas des considérations  et contraintes industrielles, il lui arrive qu’elle se donne, c’est le cas actuellement, le droit à de grands motifs en rapport avec les gestes;  là elle va alors , - c’est évident - , assez peu dans le sens  des réseaux sociaux » , à l’opposé des « motifs à foison  sans véritable ordonnancement » qui circulent sur les réseaux… De quelle façon  peut se poursuivre le processus de distinction de la mode dès lors que  les réseaux sociaux menacent  d’enrayer ce processus de distinction? Comment peut-il se poursuivre ce processus ? On peut juger peu vraisemblable que la mode de distinction et « les réseaux sociaux » marchent vraiment côte à côte,- Ce serait un bien curieux attelage …. Noter par ailleurs que les réseaux sociaux s’ils veulent le nombre marquant, n’ont pas de penchant particulier pour les changements d’échelles ; ils n’ont pas d’outils de sélection préférentielle pour telles ou telles échelles ; -  et lesquelles  ce serait?                                                                                              3                                                                                                06/ 05/2015 Les Big data ;.. la mode, les tendances, les motifs… …Modèles de la mode et «  modèles émergents du Grand nombre» ? Je dois pouvoir coupler les réseaux sociaux et Big data - … ou remplacer comme fait dominant «  réseaux sociaux » par Big Data et traitement des données ? … - Mais ce serait passer du côté des maîtres de la programmation et du stockage des données, en laissant le grand nombre des Gens se faire cibler par ceux-ci moyennant finance par « les marques »… Les USA possèdent 6 des 10 plus gros calculateurs de la planète et les plus grandes capacités de stockage de données… La quantité des Big data augmente bien plus vite que nos connaissances pour en faire un  bon usage. Si on voit surgir de leur traitement des modèles émergents (on parle de. «  leurs capacités prédictives ») on se retrouvera pas tellement loin de «  la recherche des tendances » dans le domaine de la mode …

Dans la mode « la recherche  des tendances » - « de ce qui est dans l’air » -  est  une méthode artisanale de recherche, elle aussi  à sa manière pour un ciblage , - à plus court rayon d’action que le traitement des BIig data -, comme si ce sentiment de « ce qui et dans l’air » valait un algorithme d’optimisation par gradient stochastique ! Sur ce point la parenté avec le traitement des Big data par des algorithmes informatiques  est évidente. Mais la recherche de « ce qui est dans l’air » est loin d’aller à la même vitesse, c’est-à-dire à la vitesse de l’électricité. On peut dire que cette recherche va toujours être battue à plate couture par le traitement numérique des Big data.. A cette lumière on serait tenté de conclure «  à la supercherie »  des créations « couture »…. Et cependant non !  la mode elle aussi fait  émerger des modèles  mais selon un vrai processus de création et avec des rituels très spécifiques… se rappeler qu’une mode « prend » ou ne « prend pas » …

Le cas des « nouveaux motifs », - sans véritable ordonnancement -, rendus possibles par des techniques qui s’affranchissent de presque toutes les contraintes, ils sont à  la limite de l’arbitraire. Dans le choix,  la répartition et l’échelle de ces motifs ? ils peuvent être « exactement comme on voudra ». Ce cas-là relève-t-il  encore de « la recherche des tendances » ? - Oui - seulement si l’on voit s’imposer une certaine forme de convergence  entre la mode et les moyens numériques qui permettent de traiter « le Grand Nombre  des données » propres à ce domaine, C’est peut- être d&jà ce qui se passe. Mais on doit  autant évoquer l’alchimie technico-numérique qui peut entrer en couple avec « ce qui est dans l’air » . Il faut le voir : ça  nous mène pas loin des « miracles magico-mathématiques» dont il a été souvent question dans ces pages toujours  en rapport avec l’intervention des tissus.                                                                                              

Un Un couplage entre la mode et les maîtres des réseaux... 23/03/2015    (d’après l’ émission « 7 sur 7 » du dimanche 22 mars 2015) Le Directeur d’Instagram et Jean - Paul Gaultier ? La mode - Jean-Paul Gaultier - et un des maîtres des réseaux, le directeur d’Instagram …. - celui-ci qui est à Paris  rencontre Jean-Paul Gaultier, le couturier. Pour un dîner de 100 couverts et bien entendu rien que des vedettes parmi lesquelles Catherine Deneuve. La rencontre se situe dans l’hôtel particulier du couturier, la table est dressée, superbe dans le salon d’essayage. Il s’agit d’un rapport étonnant entre la mode et Instagram qui représente 300 millions d’abonnés. il résultera donc de ce dîner une publicité qui sera répercutée  immédiatement à travers le monde vers ces 300 millions d’abonnés. C’est une expérience qui intéresse particulièrement le directeur d’Instagram,…cette opération avec la mode,… de rencontre avec la mode… et bien sûr lui importent les images du banquet, la table, les invités, … c’est tout ce qui va être transmis par Internet aux quatre coins du monde. Jean-Paul Gaultier, qui n’est pas très expert dans le maniement d’Instagram, n’empêche, apprécie cette publicité, pensant sans doute que le processus de distinction de la mode peut se transmettre  sans se dénaturer   dans cet autre ordre de grandeur qu’est le monde entier et non plus seulement la clientèle privilégiée du couturier.  A ce sujet on peut bien sûr se poser des questions. La mode y gagne soudain un nouveau pouvoir, une promotion mondiale, elle devient un genre de fusée éclairante à cette échelle mais cette échelle la surpasse et rend ses modèles, je pense, hors d’échelle. Instagram, artillerie lourde, va-t-il tout labourer, - calibre bien ou mal ajusté ? A quelle échelle sont et demeurent les clients  de la Mode de par le monde ? Et les rituels de la Mode ? Est-il sûr que la mode s’accommode de la vitesse de propagation du genre Instagram et  même du genre réseaux sociaux en général ?

Paradoxe de la Mode et des réseaux - La mode toujours éphémère ne tarde jamais à affirmer « sa nouveauté », la vitesse de  propagation des réseaux peut l’y aider, mais en même temps la mode craint des réseaux un effacement trop rapide de cette nouveauté  par  leur effet de surmultiplication. ( 24/12/2015)    

 14/02/2016 - Une stratégue deq Marques pour faire face à ce paradoxe et au secret (absconditus)des algorithmes de la Silicon Valley … Les Marques et … deulement la Marque… tout le reste n’est pas vraiment montré  . Vuiton _ Dolce  Cabana, Dior …

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Chapitre 8

26/03/ 2003-   Pour une Nouvelle Cohérence

1  Premièrement si  on se pose  le problème de discerner quelle cohérence est peut-être en train de s’établir ou peut s’établir,  on est complètement dérouté par le problème de la proportion que devrait prendre cette cohérence ;  on ne sait pas choisir son ordre de grandeur parmi tant d’ordres de grandeur qui vont côtoyer la question.

J’ai pu dire qu’il fallait de toute façon toujours garder en vue que toute la culture, et par conséquent un des niveaux majeurs de cette cohérence,  peut n’avoir jamais eu comme espace pour se développer que l’étroit et problématique espace entre deux entre corps et esprit comme champ de son édification; ou, en d’autres termes, l’ étroit et problématique espace entre-deux de la rencontre entre les deux forces vitales, sexuelle et mentale . Là l’ordre de grandeur a l’exiguïté de la plus stricte échelle humaine sans aller au-delà de celle-ci.

2 - Au-delà de cet ordre de grandeur réduit on trouve alors 1 - l’ordre de grandeur lié à la biologie et à la neurologie c’est-à-dire le monde des milliards de cellules d’une part et le monde des milliards de synapses entre neurones, les plus innombrables étant celles qui composent le cerveau.

Si on veut vivre consciemment corps et esprit comme ne faisant qu’un, étroitement unis, il faut savoir vivre en soi-même au niveau des molécules - à l’échelle des acides aminés, protéines, ADN ;..- et même pour les neurones aussi bien à l’échelle de la course des électrons, du courant,…de l’électricité, comme neurotransmetteurs…. - voir l’amour : il lui faut les frottements électriques du  féminin  (pôle +) et du masculin (pôle -).  (21/11/3015)

Autre ordre de grandeur accessible à nos perceptions, c’est évidemment ce que l’on peut appréhender de l’ampleur des dimensions cosmiques avec le nombre, l’invraisemblable et innombrable quantité d’étoiles,… de galaxies.

3 - Mais très fondamentalement et au plus simple et il y a ce qui se passe au niveau de la matière et du jeu des microparticules y compris de celles qui gravitent autour du noyau de l’atome, à savoir justement les électrons qui se répandent et  interagissent  à des nombres absolument incalculables, autant astronomiques que celui  des astres ; avec eux certainement demeure une grande part d’insondable et de totalement inconnu, au plus près cependant de l’ingéniosité humaine .

4 - Il y a l’ordre de grandeur des milliards d’opérations qui se réalisent dans l’ordinateur pour l’ex&cution des programmes informatiques, or on sait qu’il y a un rapport étroit entre le monde des microparticules électroniques, les électrons, et la dynamique première de l’informatique, justement le monde de l’électronique: innombrables opérations réalisées par l’ordinateur à la vitesse de l’électricité. (- le « courant »  c’est justement la circulation des électrons)

Ainsi après un assez long parcours et avec des tours et des détours j’en reviens assez près de ce qui est directement en rapport avec l’homme, sinon à son échelle, comme au début de ces propos - et ce qui est sûr c’est que si j’envisage maintenant les relations humaines et la communication comme étant le fait de ces interactions absolument innombrables que l’informatique permet et que les réseaux sociaux assurent, alors je suis à nouveau en présence de la disproportion entre ce qui est la dimension proprement humaine, l’échelle humaine et ce qui est la recherche des caractéristiques numériques du côté du grand nombre et de l’innombrable dans les nouvelles formes de relations et d’interactions entre les humains, à savoir les réseaux sociaux et ce qui en découl  On est donc que à la fois en présence d’une fondamentale disproportion dès qu’on envisage à quel ordre de grandeur la cohérence d’ensemble recherchée est à trouver, et de la possibilité d’un étonnant rapport entre le très modeste dimensionnement humain - à l’échelle humaine -  et déjà les premiers outils qui s’insèrent dans le très grand nombre, les réseaux sociaux et l’informatique ; ces deux domaines sont tout près des  amorces d’extension des relations humaines au grand nombre mais restent dans ‘opaque.

La culture dans la mesure où elle forme une part héritée de cohérence et cherche à former une partie de la nouvelle cohérence recherchée, elle est évidemment très proche de ce qui est l’échelle humaine, elle est à l’échelle humaine mais on est obligé de dire qu’elle ne constitue pas une bien solide cohérence et que dans l’époque actuelle elle est l’une des zones de supposée cohérence qui sont les plus perturbables et les plus perturbés.

Autre domaine très proche et qui serait également à proportion de l’échelle humaine c’est toute la géopolitique ? - oui mais la géopolitique c’est à l’heure actuelle, on le voit bien, exactement l’exercice de l’incohérence et non pas du tout la reconnaissance de quelques éléments de cohérence décisive en voie de croissance.

Pour moi il n’y a donc rien qui, à portée de nos perceptions, soit déjà en cours de constitution cohérente il manque les connaissances, il manque les hommes, il manque les actes.

Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui l’interconnexion électronique généralisée entre les êtres, en particulier avec les réseaux, fait passer chacun de l‘échelle de l’individu à l’échelle du grand nombre. Maintenant les nouvelles mentalités se forment très probablement  à partir de là ; elles doivent être reconnues et décrites à partir de là.

Peut-il en résulter plus de facilité pour accorder les demandes de l’individu et les demandes collectives ?

Que vaut par rapport à cela un ego surdimensionné ?

Compter comme facteurs contraires les inégalités sociales croissantes et les  dominances  « style Steve Jobs » (un exemple d’ego surdimensionné).

Et les croyances ? Rôle des « adjuvants » religieux pour en faire accepter « l’ absconditus », ce que l’on tient caché - algorithmes et codes?… Le codage n’est sûrement pas un « convertisseur d’échelle » …

 

Je n’hésite pas  reprendre ici la proposition suivante : il est plus que probable que la vie individuelle et  la vie collective vont se trouver réduites l’une comme l’autre, à un type de jeu d’interactions presque électriques faiblement personnelles

Où est la personne, ai-je déjà demandé ? il faudra sans doute se contenter de ça. On a déjà eu avec la photo une sorte de première version ou de répétition de ce qu’introduisent « les réseaux sociaux photo » ; - la photo déjà un art moyen a-t-on dit, un art moyen,  cette prise multiple accessible à tous déjà ….

Chapitre 9                                                    *********

02/04/2015  La question difficile du rapport entre l’individu et le collectif pour un éventuel accord entre les deux

La question du rapport entre l’individu et le collectif pour une éventuelle entente, pour une éventuelle harmonie entre les deux, qui ne s’est pratiquement  jamais trouvée dans l’histoire, c’est aborder une question particulièrement difficile .On en vient presque à penser et reprendre le problème comme Platon « entre le un et le multiple » mais ça c’est des entités vaines. de l’idéalisme - Non. Ce qu’on peut par contre saisir c’est le fait que dans le présent dans tous les désarrois du présent, dans toutes les oppositions du présent, avec notamment bien des dislocations,  la raison, la réflexion et le raisonnement reculent. A la place on a des « non contrôles » , notamment les non-contrôles dans le fonctionnement et la répercussion par les réseaux sociaux d’une attitude, d’un événement quelconque,  d’initiative individuelle, qui prend alors les proportions de la très grande échelle.

Voilà, on est devant des choses comme ça. Ce qu’on peut retenir justement c’est  sans doute que jamais auparavant ne s’est posée  comme ça pour personne la question du rapport entre l’individualité, l’individu et le collectif parce que bien entendu l’individu dans ses relations nouvelles multiprises avec d’innombrables répercussions, on ne peut pas dire que « la personne » soit encore respectée au point que l’individu entre comme avant automatiquement en opposition frontale avec le collectif. On a même l’impression que le collectif lui-même s’est légèrement décoloré au point de pouvoir à la rigueur servir de partenaire sans problème à l’individu, lequel de son côté s’absente plus volontiers de sa personne.

Du côté des répercussions vers l’innombrable par les réseaux sociaux à partir d’un événement ou de quelqu’un qui s’est mis en avant, on sait que cela fonctionne selon des automatismes, on  sait que les algorithmes moteurs savent engendrer des automatismes hors contrôle et il se passe des choses qui ne relèvent absolument pas de la raison ou d’une organisation par la pensée personnelle ; ça fonctionne comme une sorte de réaction en chaîne et dans ces conditions on a le hors contrôle personnel..

Le cas  très particulier de l’artiste -                                  C’est le problème aussi de « comment lui peut-il être connu ? - quel est aujourd’hui le  chemin de sa notoriété ? ». Dans un monde désormais en mouvement selon ces non-contrôles et ces répercussions imprévisibles quel est le rapport à partir d’une œuvre personnelle entre recherche-espoir d’une certaine notoriété qui concerne l’individu,.. , et le collectif …,- ou plus exactement de quelle nature sont les phénomènes de répercussion dans le cas particulier de l’artiste tels qu’ils se présentent aujourd’hui ?

Entre notoriété et répercussions les choses se présentent sans que ça ressemble du tout désormais à ce que c’était avant, Il y a encore une dizaine d’années. Il y avait à partir de l’initiative de l’individu une mise en relation avec une communauté - d’un petit rayon d’action ou d’un plus grand rayon d’action - , par exemple la communauté artistique pour une œuvre d’artiste ; il y avait en même temps, d’une façon plus récente,  moins traditionnelle, la mise en avant par les médias de « personnalités » et de quelques événements pour lancer les acteurs du jour en avant-scène de ces événements.

A la proportion du rayon d’action des médias, la peoplisation, «  les peoples » c’est déjà un autre domaine plus large dans lequel doit s’insérer le souhait de notoriété si quelqu’un, un individu, un créateur par exemple cherche à se faire connaître.

Mais il est bien évident qu’avec les réseaux sociaux et les possibilités de répercussion à très très grande échelle, sans cependant que ça dépende tellement ni du contenu de ce qui est proposé par l’initiative individuelle ni de l’action même de l’individu dans cette visée, c’est une troisième étape dans la question de la notoriété et des recherches de répercussion ; ça dépend tellement plus des fonctionnements automatiques ou presque automatiques des algorithmes de répercussion.

Ne jamais perdre de vue qu’à propos des artistes le rapport individu/collectif est la plupart du temps compliqué par les dimensions de leur «  ego » ;  et les réseaux sociaux favorisent à coup sûr la démultiplication de cet « ego » des artistes. Au point que chacun est tenté de s’exposer sur ce modèle ( ce qui en soi n’est pas forcément une mauvaise chose ?).

Le cas de l’activité symbolique : avant les réseaux et Internet elle a  été l’une des principales formes d’intervention entre l’individu  et le collectif. Les symboles ont  eu le plus souvent pour  pouvoir d’entrainer une adhésion collective des individus - pas une croyance,.. ..mais pas loin -, à partir d’ un entre-deux …De l’individu vers le collectif, - oui le plus- souvent ; mais il arrive également que le ralliement s’opère de la collectivité à un individu ; incarnant les deux en un ; cette personnalité remarquable devient l’objet d’un culte…voir « les fans », mais alors là où se place  l’activité symbolique ? Que devient l’activité symbolique avec Internet et les réseaux ?

Le tissu agit aussi dans l’entre-deux , entre corps et esprit, également entre l’individuel et le collectif, comme entre la femme et l’homme, et comme tel il est souvent porteur de symboles (exemple dans bien des liturgies; exemple le drapeau ; exemple,  pour servir les gestes de rapprochement , de ralliement…).Mais ces  symboles ne fonctionnent,  n’existent que si le tissu est  physiquement présent, que s’il est concrètement là - il en est même à lui seul le support et la nature -, il ne se dénature pas, il n’est pas escamoté pour dire autre chose comme dans les métaphores textiles ; cette ambiguïté maintenue lui est propre et fait  même  par cet entre-deux qu’il est l’une des figures un des modèles des réseaux, du net et du web. Aucune incompatibilité avec ceux-ci ….Au contraire….

 

J’en reviens au tissu … aux pouvoirs du tissu … le tissu et l’état de milieu…..le tissu comme étant éventuellement une figuration de  rapports possibles nouveaux entre l’individuel et collectif  justement sur le fond des moyens de répercussion à leur échelle, la très grande échelle ( je retiens la remarque historique que cela implique)…, le tissu un excellent moyen de fonctionnement dans le relatif…. pour vivre le mieux cet entre-deux…. en tant que système souple … sur le mode de l’imprévisible…….en système flottant … indispensable à la vie … par nécessité biologique et psychique intime … Il développe en nous le goût du rigoureux souple  .

… Voir aussi le rôle du tissu dans l’expression simultanée des êtres…vivables à échelle collective mais aussi ‘individuellement  …Si depuis quelque temps dans mon  travail je  prends le tissu comme acteur, c’est par les possibilités qu’à  le tissu dans ses  déploiements souples et à portée de lecture par chacun,  de ménager des chemins de forme et de rencontre.  …le tissu je le prends bien davantage comme acteur  - c’est-à-dire que il n’a pas à être support de ceci ni support de cela….Il introduit la chance d’une communication d’une médiation indéchirable entre soi et autrui… d’emblée dialogue ou polylogue…comme niveau médium périphérique de l’implicite et du latent  Le tissu jouera de ses déploiements, , de son pouvoir d’articulation en champs multiples …

…Il est la meilleure familiarisation que nous puissions avoir avec le nombre dans un rapport d’ enjambement trans-historique…  d’agent de civilisation parmi les plus anciens… jusqu’à l’ informatique …

Le tissu est l’objet concret qui ressemble au plus près au modèle émergent à partir du Grand nombre (Big data) …

…toujours entre l’individuel et le collectif, porté par chacun et par tous …

Ça n’est pas sans rappeler par conséquent ce qu’il convient de dire sur individu et collectif dans l’époque de l’Internet , de la répercussion à grande échelle de variables imprévisibles étonnamment échangeables, avec toujours un pouvoir de réalités, de conviction réel .  .

Comme «  les feuillages tournoyants » peuvent être vus comme une représentation des modèles émergents des Big data ; nous l’avons vu au chapitre I de ce Cahier .?     (v. pp.)

Ça c’est n’est pas du tout loin de ce qu’ on peut attribuer aux réseaux sociaux : le tissu acteur est porteur c’est-à-dire que il peut incorporer des éléments qui ont leurs fonctions, leur sens par eux-mêmes , - par exemple il peut avoir incorporé une dose de fonction propreté,  - incorporé une dose de fonctions tentures , - incorporé une dose de fonctions vêtements, -…. et les différentes fonctions ainsi introduites pouvant être extrêmement variées.

Ça me fait penser à ce que faisaient les cubistes dans leur deuxième temps , celui du cubisme synthétique - dans les années qui suivent de peu 1914 ,en introduisant par exemple, pour se battre avec les problèmes de la perspective, des figurations de parties d’objets - ex. fenêtre battante , fenêtre ouverte, avancée d’un coin d table..- pour  intervenir réellement comme des morceaux de perspectives…  parce que dans la réalité une fenêtre ouverte c’est une vue vers un point etc., c’est presque  « la védutta », la perspective,…. donc des morceaux de fonctions et je pense que le tissu dans le moment présent peut jouer aussi en introduisant des morceaux de fonctions… ; ce qui revient à dire que le contenu qui est véhiculé n’est pas premier ni décisif , mais qu’il y a un résultat tissu » du fait  de la rencontre de différents éléments, de fonctions différentes qui cependant  deviennent  totalement intégrée à l’expression que propose le tissu . C’est que la présence du nombre dans tout ce qui est véhiculé par le tissu maintient  l’ensemble exactement dans un rapport de similitude avec les pouvoirs de multiplication, de démultiplication qu’offrent les réseaux ; on reste de la même famille que sur les réseaux, sur Internet avec ce développement incontrôlé, dans les changements d’échelles et le nombre .

Comme dans le fonctionnement d’un l’algorithme pour les plis ; dans le tissu les plis qui procèdent du tissage c’est peut-être quelque chose qui ressemble à ces multiples passages, superpositions et  repassages que l’algorithme fait fonctionner ; - là plis virtuels en somme qu’on pourrait qualifier de plis guidés par des calculs électroniques.  Je n’évoque d’éventuelle parenté avec le tissu dans le jeu vers la grande échelle hors contrôle pour atteindre des milliers de milliers…  vers ce que réussit l’algorithme qui fonctionne,  qu’à condition  bien sûr de retenir que l’essentiel dépend dans l’exécution de l’algorithme,   de la puissance de calcul de la machine et que aucun tissu, même le plus complexe,  n’est très spontanément de l’ordre de grandeur de cette puissance de calcul.

Dans  le même esprit de parenté, on pourrait trouver, on trouvera sans doute, entre Tissu et traitement des Big data, que beaucoup de clartés viendront d’une saisie de tous ces mouvements vers l’innombrable et l’hyper multiplié, - d’une vision qui serait très près de l’organique et c’est encore une fois parce que, - entre-deux corps et esprit - le tissu est très près de l’organique lui aussi.

Mais Il faut reconnaître que tout ça semble être des fonctionnements souvent automatiques, incontrôlés dans le détail,  qui sont presque le sens inverse des fonctionnements qui ont amené  l’édification des civilisations, du moins telle que les jugent les époques où leurs résultats se sont  fait  apprécier , Alors on a attribué ces résultats à la raison, à la réflexion,  même si en fait les choses se sont conduites de façon  pratique, elle aussi assez automatique, sans tellement de conscience  ni de contrôle.

C’est donc là, -  même si on se trompe -, avec les réseaux sociaux et la répercussion à grande échelle, un cours à suivre à peu près inverse de celui suivi jusqu’ici,… , un cours qui se montre indifférent aux contenus, indifférent au raisonnement ( l’indice d’un retour sur soi ), qui s’en tient aux premières impressions et aux réflexes immédiats . On pourrait dire que ce n’est pas du tout le chemin « connu » de la civilisation

D’un autre côté - ce serait ce qui doit tout de suite venir à l’esprit  -   est-il raisonnable de penser qu’ on a  vécu une époque maintenant entièrement révolue ? -  Alors quelle époque  surviendrait pour prendre la place ? Et bien justement il y a lieu de retenir  les éventualités,  les ouvertures  qui s’offrent entre apparemment le non contrôlé des réseaux et les demandes du public, y compris  celles de l’individu.

Mais c’est plus que probable, le numérique et les Big data sont une menace d’effacement du Sujet - du « Je »,… .Comme il risque de mettre en pièces « La Personne »..

Chapitre 10                                   **********

Par où il faut passer      Notes Intermédiaires - Chemins de recherche                                        

1

Modèles émergents des Big data et Sélection  naturelle (31 juillet 2015)

L’émergence de modèles à partir des Big data - à partir du  Grand Nombre -selon des algorithmes qui travaillent en parallèle avec les statistiques, ça n’est peut-être pas si loin des effets de la sélection naturelle en  biologie végétale dans l’arrangement des vastes feuillages très différenciés tournoyant sous l’effet du vent qui les agite - arrangement selon le modèle de l’arborescence, émergé depuis longtemps depuis l’innombrable population des forêts primaires….

Parmi les feuillages, il y a eu sur la longue durée, le nombre et, depuis les nutriments de la terre et la lumière du soleil, de quoi assurer la très longue succession toujours en route des cycles de végétation.

Pour les modèles émergents des Big data, il y a le nombre,  les quelques maîtres inventeurs-programmateurs et leurs prises sur les internautes innombrables qui leur tiennent lieu de terre nourricière, leur vies , plus les effets d’illumination du soleil , plus le vent et les flux communicationnels …

Ne pas avoir peur …tout ça est presque naturel …  il y a seulemen, par rapport aux arbres, des différences d’échelle (dans le temps) et d’espèces …

Les changements qui nous surprennent sont l’effet d’entrée en action  dans nos vies des nouveaux modèles émergents….

2

Modèles partiellement inventés ou modèles sans fatigue ?- L’humain projette  le plus souvent sans avoir la représentation de ce qu’il projette. Il en cherche et trouve des modèles partiels à partir de ce qu’il a.. Ainsi il a toujours imaginé le ciel, et ce qui était censé s’y passer,  depuis la terre. Il est prêt à risquer 100% de jamais vu ….et il découvre ce qui ne lui est pas familier… c’est  très fatigant.

Les modèles émergents  à partir des Big data vont lui être fournis de toutes pièces par l’informatique et les mathématiques, , il n’y aura vu que du bleu….sans avoir à se les représenter par modèles partiels depuis des ensembles de feuillages tournoyants agités par le vent !!!  , Sans fatigue et complètement mené…

 

3

A propos de « l’usage »  et « des modèles émergents du Grand nombre » . Les algorithmes d’optimisation par gradient stochastique et l’usage de la langue par tous sont deux fonctionnements sous certains rapports tout à fait comparables. Tous deux fonctionnent à l’échelle du grand nombre .On connaît le rôle de « l’usage »  dans la formation et l’évolution de la langue.  Littéralement l’usage confirme les modèles  émergents du Grand nombre des usagers de la langue , pour l’expression verbale et les façons de parler… Certes, par définition, l’usage, ses modèles  il ne les donne pas instantanément  à la vitesse de l’électricité, comme les délivrent  les algorithmes de l’informatique . Mais ces modèles une fois confirmés justement par l’usage  n’ont pas à être soumis à des traitements- qui leur assignent  leur « cible » au bénéfice principalement  des entreprises privées en quête  de parts de marché ; à l’inverse les modèles issus de l’usage ou entrés dans l’usage   sont  de naissance au service de tous. ils  sont entrés dans l’usage.  Les cas d’usages imposés sont toujours liés à des circonstances exceptionnelles .

On est amené  aussi à comparer dans leurs fonctionnements respectifs les modèles confirmés par l’usage et les modèles   donnés par la mode.

4

Quels modèles émergents du grand nombre déterminent les configurations de neurones qui aboutissent à nos décisions, à nos actes ?  Les modèles émergents à partir des Big data peuvent-ils avoir quelque ressemblance de fonctionnement avec celui des milliards de neurones qui s’organisent  dans ces configurations, il est vrai très fugitives, et qui semblent ne pas suivre vraiment de modèles ? Il y a bien choix et sélection parmi le très grand nombre. Mais la Direction par l’esprit tient lieu d’algorithme…

 Rituels et Algorithmes - Il y a des correspondances entre  rituels et algorithmes, Une procédure répétitive où comptent sans fautes tous les composants, tous les accessoires .. où la ronde innombrable des électrons mise en route sur l’ordinateur par l’algorithme programmé est remplacée par les rituels et la participation active et nombreuse à la danse de toute la collectivité ; et de même le stockage des données (big data en  leurs genres) dans les rituels, c’est le contenu de toute la mémoire collective qu’ils ont précisément à charge - en l’absence d’écriture - d’entretenir et transmettre  … tandis que l’optimisation des modèles émergents du grand nombre par l’algorithme vaut presque l’effet magique et opérationnel des mythes….Mais c’est  là une affaire d’électricité, laquelle n’intervient évidemment pas dans les rituels…

(v. la musique algorithmique, p…. )

6    

24/11/2015Il a fallu en passer par « le procédural » et « l’intuitif ». Le procédural a été un assujettissement aux maîtres de la Silicon Valley surtout parce qu’il disqualifie les structures mentales classiques mais il a été  de ce fait l’ouverture d’accès à une échelle beaucoup plus grande de l’information. Cependant il n’opère pas une conversion d’échelle vers le Grand Nombre.. .L’intuitif (selon Steve Jobs) n’est qu’une illusion de liberté, il dissimule les difficultés du procédural, il accroit la dépendance par l’opacité. Il n’est pas plus une conversion d’échelle, Le Grand nombre n’est maîtrisé que du côté de la Silicion Valley. Les internautes restent soumis à l’ambiguïté d’échelles entre conversion d’échelles et discordance d’échelles,  Il n’est pas l’instinctif….25/11/2015

7     01 /10 /2015

 Et aussi …Passer des fonds tramés  aux RAT  ( v.11 » RAT et EMM) Cela s’est fait dans mon travail aussi bien en passant  par des fonds tramés peints au pistolet sur papier ou sur toile à travers des canevas, de fins grillages…,, éventuellement en trompe l’œil ou à travers « des ombrières » , ou  des volumes en fins tissus de fils métalliques ( cuivre ou acier recuit)…pour aboutir aux RAT, ces représentations obtenues par projections lumineuses sur des écrans textiles échelonnés en profondeur… C’est-à-dire  en décollant du plan pour gagner et conquérir cet espace nouveau reconstruit qui écarte la perspective et repose sur le nombre et les différences entre  opacités et transparence de ces écrans textiles : bien des entre-deux, Comme déjà le faisaient mes œuvres thermo-imprimées sur voiles et tissus…

Chapitre 11                                       ***********

RAT et EMM
1- RAT

 …des images numériques, intégrées et complexes … selon qu’il s’agit de zones claires  ou sombres de l’image de départ, selon le jeu des transparences et des opacités qui sont intervenues ( gazes à jours réguliers, bandes ou morceaux de tissus opaques) … tout est parfaitement  situable dans le jeu …. à plusieurs échelles différentes … jeu textile et jeu optique avec l’image ainsi mêlée à l’espace en profondeur et en surface … entre présence et absence des personnes, d’une façon qui me surprend toujours.                  Y voyez-vous clair ?

Comment viennent ces images ?  1 - Image de départ : une image prise en vidéo numérique, elle est d’emblée numérisée; 2 -  cette première image est projetée sur ces écrans textiles échelonnés en profondeur  (gazes ou tissus opaques) ;  3 - la vision qu’on a là est à nouveau prise au caméscope numérique : cela donne une deuxième image; 4 - Finalement cette image résultante peut être vue sur ordinateur ou comme ici imprimée sur papier  ( sans aucune retouche par traitement de l’image) .

Le nombre est partout présent, très affirmé ; dès que le modulaire est là on est assuré qu’il y a de la place pour tout le monde. C’est une chose que je ressens très profondément. …Intégration de toutes les composantes de « l’image résultante »,  sa projection sur des écrans textiles, des tissus opaques et des gazes à jours identiques innombrables  très structurants, lui a apporté et le nombre et le vertige des changements d’échelles. Dans la figuration  des personnes sur le quai du métro, cette intégration reprend avec presqu’autant de précision rythmique, celle des carreaux de faïence blancs des parois et de la voûte du métro … Les Gens du métro sont  là …… Il y a d’un côté la peau, ici les tissus opaques des écrans textiles, elles arrêtent les parties de l’image projetée qu’elles reçoivent comme la peau réelle arrête la lumière. En opposition viennent les jours réguliers  innombrables des gazes, - là le regard se précipite au contraire vers les profondeurs de l’espace  structurées par ces jours, surtout dans les zones plus sombres des arrière-plans de l’image projetée. Avec les gazes ou guipures à jours rectangles identiques innombrables, cette rythme analyse tout à fait textile donne une structure très forte à l’image projetée sur les écrans textiles échelonnés en profondeur qui peut finalement être imprimée, éventuellement, sur papier

…La séquence entière est comme un travail des nerfs … On n’est pas loin ici, je pense, de ce qui se passe, sans que nous en ayons conscience, dans ces arrangements sous-jacents de nos nerfs qui forment nos états de conscience, aussi bien  émotions que pensées.  Ce qui est proposé  c’est sans doute un passage vers le Grand Nombre» (et peut-être le « Multiprise » ).  C’est prendre l’habitude des changements d’échelles et des espaces multiples simultanés…, en même temps prendre  conscience des présences multiples simultanées « tissées ensemble » - il s’agit sûrement de l’expression réunie de certaines des réalités du corps et de certaines des réalités de l’esprit.

Des Visages… Cohérence et intégrité de la personne  … elle est et elle n’est pas,  … elle prend une autre consistance corporelle, cohérente elle aussi, dans une structure textile, en ambiguïté d’échelle et de profondeur, qui a le pouvoir de la compléter et en la compliquant de compléter l’ensemble de l’espace figuré par le jeu de ses opacités et de ses transparences… …Rythmes analyses textiles  des Visages et des Personnes : signification généralement déconcertante même si l’image garde une grande cohérence ; pas forcément l’expression d’un  drame, seulement une certaine mise en doute de l’Identité de la personne…- Remise en cause générale de la forme par le nombre, par les innombrables modules de écrans textiles sur quoi visages et personnes avec leur espace ont été projetés. ( L’ image est projetée sur ces écrans textiles échelonnés en profondeur  (gazes ou tissus opaques) ;

Les Villas de Villers sur mer en juin - Presque toutes les villas anciennes en juin ont  leurs volets fermés mais les pelouses, les haies, les arbres sont déjà en pleine verdure et reprise de croissance, fin du printemps - tout début de l’été. Voilà pour moi le moment où les projections sur gazes et tissus opaques ont le maximum d’efficacité :  - les zones de gazes à jours réguliers, qui font irruption dans l’image de ces villas, ont des jours plus nombreux et plus réguliers qu’aucun des éléments modulaires de  la  construction, plus fins, plus déliés qu’eux,  dans un jeu  des pleins et des vides plus subtile que les fentes pourtant nombreuses et régulières, elles aussi, des persiennes fermées .   Les zones de gaze avec leurs jours en rangs rigoureux et serrés ne sont pas attristées par  l’absence des gens de la villa encore fermée en juin , ces zones-là elles sont impossibles à réduire à l’absence, elles sont habitées d’une présence, et toutes introduisent une certaine amplification-grandeur  de demi absence - demi présence, le temps ne compte pas, tout dans ce qu’on voit est à la fois le  passé et le présent.

Un charme d’ensemble  s’établit à la projection sur des écrans textiles  échelonnés en  profondeur en ordre simple, …une balance entre  les composantes des principaux écrans - morceaux ou bandes de tissus « peau », tissus  opaques d’une part, gazes ou guipures à jours orthogonaux   très structurés, très nombreux en quadrillage d’autre part…Avec   la plupart des images retenues un équilibre s’établit ,  un entre-deux très spécifique, étroitement intégrant et cohérent qui sert l’unité de l’être corps /esprit . Le rôle que les tissus jouent là, se joue physiquement et tient à leurs pouvoirs réels, concrets, objectifs. Ils interviennent dans l’entre-deux ambiances-images-écrans et ce jeu  tient autant aux rigueurs structurantes des jours réguliers des gazes ou guipures, ce jeu tient autant au nombre…, à la démultiplication en profondeur. Les différentes composantes s’unissent dans une sorte de miracle extrêmement concret, .. . ,généralement plutôt euphorisant… sans magnification esthétique ni idéalisation….

On se rapproche des Big data par le nombre

Dans le Métro  - Intervenant sur les personnes et sur des visages en gros plan, les modules répétitifs innombrables des écrans textiles sur lesquels sont projetées les images, c’est le collectif qui fait irruption dans l’individuel,  c’est les autres rendus présents: Ils disent,  ces modules répétitifs, « il y a de la place pour tout le monde », (comme me semblent le dire les innombrables carreaux de faïence  blanche des couloirs du métro parisien). Ces personnes purement individuelles sont alors elles-mêmes le nombre xxx

Intervenant sur les personnes et sur des visages en gros plan, les modules répétitifs innombrables des écrans textiles sur lesquels sont projetées :les images, c’est le collectif qui fait irruption dans l’individuel,  c’est les autres rendus présents….Ils disent, cela  ces modules répétitifs….

Paysages arborés - Les rythmes analyses qui  y interviennent par leur projection sur des écrans textiles établissent des extensions  vers l’illimité de ce qui est pourtant image fixe  tout à fait locale d’un lieu particulier, ce paysage arboré.  Les rythmes-analyses de paysages arborés proposent une extension qui touche à l’immense (ciel, terre, lumières et ombres …, motifs indénombrables des feuilles, sentiment d’une extension illimitée de l’espace).

Les Big data et les problèmes qu’ils nous posent ne sont pas loin

Voir l’effet «  bruine ensoleillé » (bruine-brumisateur), d’arrosage dans l’ensoleillement d’un jardin - En redoublement des feuilles innombrables, rôle des gazes à jours réguliers orthogonaux.- Les deux s’unissent dans une sorte de miracle extrêmement concret, 1- le pouvoir sur les sens de ce parc arboré, et 2 - la rigueur structurante des guipures à jours orthogonaux réguliers, sur lesquels l’image est projetée, C’est le nombre, la démultiplication en profondeur. Un charme partout se répand que l’on peut appeler « Poétisation »… …Ces différents effets sont liés au jeu des jours innombrables des gazes ou guipures qui établissent des correspondances rythmiques et des cohérences avec ce qu’il peut y avoir de modules en séries et de multiples, ici les feuilles des arbres , dans l’image de départ….

A rapprocher des problèmes  que nous posent les <Big data et la façon dont ils sont traités par la Silicon Valley

C’est presque le niveau de réalité d’un mouvement musical, le niveau rythmique abstrait/concret de la musique.

Jardin arboré et constructions complexes - …les jours innombrables de la guipure- écran amènent dans les rigidités du monde de la construction l’équivalent des charmes d’un grand bouquet de feuillage tournoyant agité par le vent . En surmultiplication les charmes des feuillages mouvants se mêlent-ils à l’ordre de la construction ? L’inverse c’est l’effet  d‘un quadrillage en grille sur un immense feuillage. Des deux forces, laquelle l’emporte ?Il y a surmultiplication plutôt qu’ interférences intégrante. Quels rôles le juste choix des images projetées et le juste choix de l’échelle des jours du quadrillage conservent-ils ? En surmultiplication… ?

La musique de J.S Bach n’est jamais bien loin …

Dans toutes les rythmes analyses sur écrans textiles (RAT), c’est un autre espace, une autre respiration qui sont créés, qui tiennent au jeu que j’ai maintes fois signalé d’une ambiguïté d’échelles, de plusieurs échelles proposées simultanément avec insistance à la perception .xxx

Avec les façades d’immeubles parisiens de la rue Monge - c’est la limite entre l’intérieur des appartements et l’extérieur, la rue sur laquelle donnent ces façades, c’est la limite qui est franchie, entre le dehors et les profondeurs de l’intimité.

Ce que j’observais déjà en 1994 sur  mes premières projections sur écrans textiles  (c’était bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er camescope DV seulement en 2001)…je cite : «… à partir de diapositives - images fixes… j’ ai du tridimensionnel   bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures tendus en écrans de projection, c’ést « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée … »…

Le jeu de l’ombre et de la lumière n’a plus ici aucun rapport avec la pratique du clair-obscur sur la toile… Il intervient en rapport avec les jours des guipures, avec aussi le jeu des ombres portées valant dédoublement, en avant et recul,   pour donner une extension et un approfondissement de l’espace. On avait une Rythme-Analyse-Textile élevée à la 3D dix ans avant la lettre. C’est l’interférence des plans qui est mise en jeu par les écrans textiles, à l’intérieur de l’image projetée sur eux.   Il en résulte  qu’à ce jeu, il n’est plus question  non plus de la perspective …

Les images, les formes  soumises à rythmes-analyses-textiles (RAT) ont l’évidente propriété  de pouvoir se relier les unes aux autres en parfaite continuité , images et formes - pour donner les ambiances différenciées qui les environnent, toutes soumises au même traitement par le nombre, par les innombrables jours des guipures-écrans(RAT). C’est une aptitude à l’extension qu’elles ont alors en commun avec le tissu, avec le champ tissé tout fait de comptes de fils et de nombres dans la continuité la plus assurée.

Les Big data  sont proches… et leur traitement…pour  ciblage….

C’était déjà écrit dès 1983 dans le Langage du Tissu, p.389 dans les termes suivants :…… «…à condition donc que du Tissu chacun de ses éléments se définisse par ses contiguïtés ou mitoyennetés avec d’autres, pris en ensemble selon des partitions numériques ou géométriques simples… et qu’il se maintienne en situation « interface » en dépit de tout lieu propre ou de toute qualité propre…. Tout pourrait se résumer dans le nombre et les rythmes, dans les rapports de modulation structurelle avec l’espace concret que les tissus et leurs motifs ménagent et savent entretenir avec lui … »   .

Façade arrière de la Villa Les algues à Villers s/mer - Images projetées sur écrans textiles - guipures à jours réguliers et bandes de tissu opaque. La villa a grande allure, son architecture « normande » sophistiquée multiplie les matériaux mis en œuvre - plutôt clairs - pas de volets fermés - la villa est en service,  tout est en place …Pourtant  le Nombre -, celui des innombrables jours réguliers de la guipure - est surtout remarquableComme un supplément, un luxe…,  C’est la très haute  grande porte vitrée d’accès à l’intérieur qui se projette dessus  avec ses fonds sombres ,… alors ses vastes vitres cessent d’être aveugles, solitaires, cessent  de ne rien nous dire sur cet intérieur dans leur attente problématique,…elles s’animent d ’une réserve de présences multiples inspirant toute la considération qu’on consentirait là : «  -… si le prince y est et sa cour… » . Pourtant, c’est toujours l’absence dans la rue déserte ….. sentiment partagé entre les deux : présence/absence,,, C’est tout de même un coup de théâtre, cette projection d’ un grand portail de villa sur les jours réguliers innombrables d’une guipure tendue !!!…

18/10/2011 - Avec les gazes ou guipures à jours rectangles identiques innombrables, intervenant en ^position absolument frontale, cette rythme-analyse tout à fait textile donne une structure très forte,  implacable, à l’image projetée sur les écrans textiles échelonnés en profondeur,..une image qui peut finalement être imprimée, éventuellement, sur papier ….

Avec les personnes, les Gens du métro à nouveau, les visages, vus de près, même chose,  mais grosse différence pour le rôle des ombres portées par les tissus opaques épinglés sur les guipures des écrans ou  pendants en avant de celles-ci en bandes plus ou moins larges .  Elles, ces bandes de tissu,  interviennent comme des compléments insolites au voisinage des personnes…et rejoignent les pouvoirs d’approfondissement des noirs …,  elles aussi de façon surprenante. Elles résistent au nombre même dans les images de ces personnes bien définies et bien situées dans l’espace,. Pour les Gens du métro, les innombrables carreaux de faïence au long des couloirs sont, il est vrai, eux aussi le nombre (comme en d’autres lieux tous les éléments modulaires) et - je le redis - nous assurent qu’il y a là de la place pour tout le monde….

20/10/2011 - Mes images sous RAT vont avec l’intérêt que je porte aux changements d’échelles (qui vont au nombre nécessairement) .Mes images sous RAT vont avec mon goût pour le pouvoir des ambiances et avec les rapports d’extension à l’espace que celles-ci offrent toujours. Ici, dans les deux cas évoqués,  je me retrouve très proche des pouvoirs d’extension dans l’espace et de changements d’échelle que peut  si aisément produire le tissage . …

Ici c’est en marche à la rencontre « des problèmes  Big data »……

Avec ces  mages sous RAT je suis à une limite entre mes moyens d’expression entièrement appropriés personnellement (y compris appareils de prise de vue et projecteur) et ces moyens beaucoup plus technologiques  qui me rendent dépendant de Microsoft…et  me font égal à tous et pas tellement différent, égal au moins à tous ceux qui pratiquent ces moyens technologiques (et eux à moi). Le maniement d’une boite à couleurs plaçait ses praticiens à des différences de niveaux  tellement plus grandes par rapport au public…

8/10/2015

Un film deJames Bond : “Fall Sky” - comparaison  avec mes RAT

Il y a de troublantes ressemblances - multi transparences dans les cadres quadrangulés des architectures  et passages sur des parcours modernes.- vitrages , répétitivité, ombres et lumières, opacités et transparences…

Mais tout ça n’est jamais stabilisé et persistant  ni expression impliquant,  simultanéité et vitesse intégrées, une mise en ordre … C’est toute la différence .Les RAT c’est une autre lecture du réel qui est proposée à la perception  … et non pas seulement  habituer la vision à des sensations excessives …Dans le film « James Bond Il n’y a pas « le nombre » explicitement …Ni le jeu simultané à différentes échelles… Les enjeux ne sont pas du tout les mêmes … mes RAT proposent des éléments d’apprentissage d’une autre vision …                                                                    

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Pour un utile Examen rétrospectif

Ce que j’observais déjà en 1994 sur  mes premières projections sur écrans textiles  (c’était bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er camescope DV seulement en 2001)…je cite : «… à partir de diapositives - images fixes… j’ avais du tridimensionnel   bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures tendus en écrans de projection, c’ést « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée.

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C’était déjà écrit dès 1983 dans le Langage du Tissu, p.389 dans les termes suivants :…… «…à condition donc que du Tissu chacun de ses éléments se définisse par ses contiguïtés ou mitoyennetés avec d’autres, pris en ensemble selon des partitions numériques ou géométriques simples… et qu’il se maintienne en situation « interface » en dépit de tout lieu propre ou de toute qualité propre…. Tout pourrait se résumer dans le nombre et les rythmes, dans les rapports de modulation structurelle avec l’espace concret que les tissus et leurs motifs ménagent et savent entretenir avec lui … »   .

20/10/2011 - Mes images sous RAT vont avec l’intérêt que je porte depuis très longtemps aux changements d’échelles (qui vont au nombre nécessairement) .Mes images sous RAT vont avec mon goût pour le pouvoir des ambiances et avec les rapports d’extension à l’espace que celles-ci offrent toujours. Ici, dans les deux cas évoqués,  je me retrouve très proche des pouvoirs d’extension dans l’espace et de changements d’échelle que peut  si aisément produire le tissage . …

Ici c’est en marche à la rencontre « des problèmes  Big data »……

Avec ces  mages sous RAT je suis à une limite entre mes moyens d’expression entièrement appropriés personnellement (y compris appareils de prise de vue et projecteur) et ces moyens beaucoup plus technologiques  qui me rendent dépendant de Microsoft…et  me font égal à tous et pas tellement différent, égal au moins à tous ceux qui pratiquent ces moyens technologiques (et eux à moi). Le maniement d’une boite à couleurs plaçait ses praticiens à des différences de niveaux  tellement plus grandes pat rapport au pubic….

Sauf qu’avec les écrans textiles je  tendais  la main à l’avance sans le savoir au Grand Nombre et au traitement des Big data. Dans ces projections c’est la disposition, les premières fois choisie assez au hasard, des bandes de tissu opaque épinglées sur la guipure à jours réguliers qui ressemble le plus à l’émergence de modèles à partir des Big data et du traitement informatique des  données « du grand nombre » . A l’épreuve de la projection des visages des personnes telle disposition des composantes d’écran, peut ^être retenue comme modèle donnant le maximum de surprise aléatoire dans l’expression des visages ainsi recomposés ; on peut y lire ce qui exprime la personne , jusqu’à  l’extrême : le non quantifiable de qui elle est  en composition en étroite intégration  avec le quantifiable de ses  émotions .  Certes là rien ne résulte d’opérations informatiques, aucun algorithme n’est programmé… .

Et un » modèle  émergent » du même genre donne  à partir d’images de jardins et villas aux  volets clos….des résultats également expressifs hautement surprenants de recomposition différenciée  et approfondie de l’espace et de tous  les composants de ces images. Mais évidemment pas de vents tournoyant agitant les feuillages,…seulement la mobilité de qui  regarde ……………………………………………………….

Note du 01 /10 /2015  -  Passage des fonds tramés  aux RAT  ( v.11 » RAT et EMM)

Cela s’est fait dans mon travail aussi bien en passant  par des fonds tramés peints au pistolet sur papier ou sur toile à travers des canevas, de fins grillages…,, éventuellement en trompe l’œil ou à travers « des ombrières » , ou  des volumes en fins tissus de fils métalliques ( cuivre ou acier recuit)…pour aboutir aux RAT, ces représentations obtenues par projections lumineuses sur des écrans textiles échelonnés en profondeur… C’est-à-dire  en décollant du plan pour gagner et conquérir cet espace nouveau reconstruit qui écarte la perspective et repose sur le nombre et les différences entre  opacités et transparence de ces écrans textiles : bien des entre-deux, Comme déjà le faisaient mes œuvres thermo-imprimées sur voiles et tissus…

A partir de diapositives/images fixes (mais visiteur/ regard mouvement)  . Je vois que c’était déjà « du tridimensionnel » bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures écrans c’est « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée  bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er camescope DV seulement en 2001).

3 - EMM

Cela peut compter autant que les RAT dans l’approche du traitement des Big data

Sur un Embellissement Magico-Mathématique

Pourquoi une ombrière, canevas textile sombre à jours clairs réguliers, devant un visage même très quelconque, ou une guipure claire à jours orthogonaux simples et réguliers tendue devant la vision d’une cuisine claire même d’un médiocre intérêt, pourquoi cela fait-il un pareil effet

“d’embellissement” ? L’explication par les pouvoirs d’un tracé régulateur ne suffit pas . Il faut ajouter certainement le fait qu’ainsi les différents volumes et l’espace (3D) vus à travers ombrière ou guipure sont magiquement et mathématiquement rapportés à la surface de celle-ci dans une étroite et étonnante intégration qui cependant laisse percevoir distinctement et simultanément et ces volumes et cette surface, et l’arrière-plan et l’avant-plan :”tout en un”, ça colle . C’est qu’un trait d’union rare fonctionne là où nos perceptions - d’une surface d’une part et d’un volume différencié, d’autre part - retiennent habituellement une distance, un écart, une incompatibilité, précisément sans trait d’union possible entre les deux . Ce trait d’union magico-mathématiqe qui fonctionne là et l’embellissement qui en résulte, cela a de quoi faire réfléchir sur certaines bases de l’harmonie (de l’esthétique ?) évoquée par les mathématiciens dans l’article cité plus haut . C’est plus qu’une mise en ordre qui résorberait la relative insignifiance des réalités ordinaires . Ce n’est pas loin de ce qui est signalé plus loin en annexe à propos des fractals, sur le passage de la courbe à la surface, laquelle courbe ne peut mathématiquement pas franchir la limite atteinte à un moment donné dans sa progression . Quelque chose d’irremplaçable intervient au contraire dans cet effet d’embellissement qui est bien un franchissement, cela tient aux croisures des fils et à leur matière-structure physique très concrète, à la fois surface et volume, s’établissant dans l’espace. Et l’ensemble, qui est bien un “tissu”, que franchit la vue, est autrement convaincant qu’un simple tracé graphique sur un support plan transparent qui s’interposerait dans la vision comme une limiteet resterait un plan séparateur .

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4 - RAT, EMM …et BIg data…

 Je suis convaincu qu’une étude convergente des deux EMM et RAT pourrait être prometteuse…. pourquoi ?  Je retiens d’abord qu’il y a un point commun entre les deux, c’est l’introduction du nombre, les innombrables jours des gazes sur quoi sont projetées les images dans mes RAT et les jours  très nombreux et réguliers de la guipure dans le cas des EMM . Introduction du nombre par des modules rectangulaires hyper régularisés qui jouent comme l’entrelacement des fils de toute matière textiles, avec eux légers reliefs et sensations tactiles éventuellement au moins pour la guipure de la cuisine

Mais il y a découplage entre les deux dans la façon dont chacun joue sur un tridimensionnel différent : pour le EMM le tridimensionnel c’est le rapport surface volume, dans les RAT c’est l’approfondissement de l’espace et le dédoublement entre opaque et transparence.  Mais l’un et l’autre jouent sur l’effet de réseau et c’est ce qui les rend frères, les rapprochant tous les deux des enjeux  des modèles émergents du Grand nombre et du traitement des Big datas.  C’était à préciser et c’est là où je veux en venir . Autrement dit, je pense que les deux exemples près de nous et surtout celui du glissement magico-mathématiques, ça indique des tendances, une attirance de même sens que ce qui concerne à une tout autre échelle avec une tout autre ampleur le traitement des Big data. C’est bien au niveau des réseaux que la ressemblance et la parenté s’établissent entre les deux champs, les Big  data d’une part et les EMM ou les RAT de l’autre : au niveau réseau et nombre

Mais il y a des points d’incertitude. Les RAT ont besoin de la profondeur, les EMM tendent à disperser la profondeur en l’aplatissant, entre deux plans. Les « modèles émergents du Grand nombre de données » quant à eux reposent sur des réseaux de connexions dont les grandeurs de relations - les dimensions entre les nœuds du réseau- n‘ont pas tellement à  être mesurées, la mesure de ces espacements  n’a pas tellement à être pris en compte ; on est donc loin des exigences spatiales des deux cas RAT et EMM parce que sur le réseau des Big data toute distance est franchie à la vitesse de l’électricité, ne compte donc pas, ou plutôt toutes ces connexions  sont électriques, - on est très près des principes de la topologie

Du côté EMM la séparation entre guipure et arrière-plan a-t-elle à compter, est-elle infranchissable ? -Oui apparemment. Et pour les RAT les approfondissements d’espace sont également incontestable sans qu’on puisse se les expliquer exactement. .Dans les RAT les approfondissements sont de nature optique et textile.

Dans les embellissements magico-mathématiques EMM la séparation est et  n’est pas, c’est là qu’est le mystère. Pour « les modèles émergents du grand nombre de données (bIg data)» en revanche aucune distance n’est infranchissable ; aucune séparation n’est inévitable. Seul compte l’ordre des priorités. que les programmes et l’exécution des algorithmes déterminent

Pour les «  modèles émergents » du traitement des Big data, du grand nombre des Données » si aucune des distances n’est vraiment à prendre en compte et n’est donc pas infranchissable, si aucune séparation n’est inévitable - et là encore on est tout près de la topologie - la place du mystère va se retrouver là,    En ce qui concerne les modèles émergents, à la différence des deux cas qui nous intéressent de près, cette émergence  des modèles à partir du grands nombres des données relève d’opérations logiques semblables à celle de l’ordinateur dont est capable l’ordinateur . Alors que dans EMM et dans les RAT rien de décisif ne relève de la logique, tout est laissé à la sensibilité et donc au mystère. C’est bien ce qui est à l’origine de la nature déroutante, surprenante de l’approfondissement de l’espace dans les RAT et dans le mystère quasi magique dans les EMM

Dernières remarques

A propos des Big data et des modèles émergents il est  centralement question  de changements d’ordre de grandeur depuis cet innombrable des données jusqu’aux simples groupes, aux relations entre les individus et …aux individus. En ce qui concerne les EMM comme les RAT il est bien plus question de choisir avec la plus grande justesse les rapports d’échelle,.et bien plus question du choix de l’image…quelle image est bonne pour ces jeu x-là ? Une erreur dans ces choix met à terre et les miracles et la surprise déroutante. Il n’y a plus rien de magique ni capable de créer la surprise.

 

 

Chapitre 12                                                                         ************

RAT, Images digitales, Big data, modèles émergents…

Avec  les RAT  en revenir  à nos problèmes- Faire un 1er point

1- Dans mes RAT, les jours réguliers de la guipure des écrans,« textilisent », « tissuisent » l’image digitale projetée sur elle et      re-photographiée

2 - L’image digitale ainsi projetée sur ces écrans textiles est un accès au Grand Nombre diversifié

3 - Elle est aussi bien proche des Big data pour « ciblage » que de Proteome  le programme scientifique du rôle des protéines qui « ciblent » directement chacune de nos milliards de cellules - (v. p.  )

4 - Les modèles émergents du grand nombre peuvent être reconnus dans le rapprochement avec ce que les RAT  et les images digitales - ainsi projetée ou fortement agrandie -, donnent à percevoir…

5 - Les images digitales ne sont pas textiles, les pixels glissent toujours dans des dégradés vers leurs voisins….

6 - ….comme les feuilles dans les feuillages tournoyants agités par le vent…

7 - Le Tissu retrouve ici sa place comme intégrateur et convertisseur d’échelles…ainsi dans les RAT les écrans textiles..

8 - C’est seulement le ciblage marketing de masse à partir des modèles émergents des Big data qui doit être écarté et les discordances d’échelle qui vont avec mais pas les modèles émergents ni les Big data en eux-mêmes…ni les algorithmes qui  génèrent ces modèles… et nous habituent à l’impersonnel

9 - Selon ces rapprochements on  peut avoir des conversions d’échelles et des convertisseurs d’échelles et des fonctionnements numériques humanisés …

10 - …et des fonctionnements électroniques humanisés, …autrement dit au niveau des électrons….

11 - …comme au niveau des images et de nos représentations..,

12 - … dans les images numériques très agrandies  glissements entre pixels en dégradés  …comme si  à cette échelle elles perdaient de leur intégrité  …risque de discordance d’échelle ?

13 - La «  textilisation » des images ( numériques ou non) par les RAT est une sorte de remise en ordre  des  deux :   des images dans leur structure numérique et des pixels qui composent celle-ci…

                                                                   

 

  01/11/2015   Lecture renouvelée des pouvoirs des RAT ….

On est plus près des Big data

« Avec les Mobiles « »  - Ces  images projetées permettent de donner le «  quantifiable » et le « non-quantifiable « pour suivre « le Chemin des émotions » ….

Et comment l’espace  extérieur   pénètre, s’établit aussi comme  intérieur de la personne, ici l’opératrice  (penser aux peintures rupestres anciennes des Aborigènes, de style « rayon x ») …

- L’Escalier roulant du métro, deux jeunes femmes noires, manteaux noirs - Comment les cadences des jours réguliers  innombrables de la guipure  vont avec les cadences de l’escalier roulant et celles des innombrables carreaux de faïence blanche des murs …

Comment ces cadences intégrées et le nombre  régentent les présences en multipliant les interconnexions de tout avec tout dans un ordre souverain ;

ce qui nous rapproche là encore du traitement des Big data….

Comment cela donne aussi bien l’extérieur que le profondément intérieur….

Comment il est visuellement impossible dans ces RAT de distinguer ce qui appartient à une traduction du mental -  individuel ou collectif -  et ce qui est « corps » … ;- les deux s’accordent dans l’allégresse …

Comment on a l’étroite intégration de différentes échelles dans le nombre

Ces RAT c’est « la tissuisation » de la vie des Gens dans leur espace .

Etonnant pouvoir de répandre une intimité collective par  d’innombrables « dehors » ,« le plus fenêtre » qu’on puisse  imaginer, de ces jours de la guipure  absolument réguliers sans aucune particularité personnelle. Ces « fenêtres »’bien sûr donnent toutes sur l’extérieur commun à tous mais en même temps elles plongent vers des intérieurs intimes, chacun sûrement habité…par des personnes ….

(v. Note sur la peinture du douanier Rousseau)

 …des images numériques, intégrées et complexes … selon qu’il s’agit de zones claires  ou sombres de l’image de départ, selon le jeu des transparences et des opacités qui sont intervenues ( gazes à jours réguliers, bandes ou morceaux de tissus opaques) … tout est parfaitement  situable dans le jeu …. à plusieurs échelles différentes … jeu textile et jeu optique avec l’image ainsi mêlée à l’espace en profondeur et en surface … entre présence et absence des personnes, d’une façon qui me surprend toujours.                  Y voyez-vous clair ?

Comment viennent ces images ?  1 - Image de départ : une image prise en vidéo numérique, elle est d’emblée numérisée; 2 -  cette première image est projetée sur ces écrans textiles échelonnés en profondeur  (gazes ou tissus opaques) ;  3 - la vision qu’on a là est à nouveau prise au caméscope numérique : cela donne une deuxième image; 4 - Finalement cette image résultante peut être vue sur ordinateur ou comme ici imprimée sur papier  ( sans aucune retouche par traitement de l’image) .

Le nombre est partout présent, très affirmé ; dès que le modulaire est là on est assuré qu’il y a de la place pour tout le monde. C’est une chose que je ressens très profondément. …Intégration de toutes les composantes de « l’image résultante »,  sa projection sur des écrans textiles, des tissus opaques et des gazes à jours identiques innombrables  très structurants, lui a apporté et le nombre et le vertige des changements d’échelles. Dans la figuration  des personnes sur le quai du métro, cette intégration reprend avec presqu’autant de précision rythmique, celle des carreaux de faïence blancs des parois et de la voûte du métro … Les Gens du métro sont  là …… Il y a d’un côté la peau, ici les tissus opaques des écrans textiles, elles arrêtent les parties de l’image projetée qu’elles reçoivent comme la peau réelle arrête la lumière. En opposition viennent les jours réguliers  innombrables des gazes, - là le regard se précipite au contraire vers les profondeurs de l’espace  structurées par ces jours, surtout dans les zones plus sombres des arrière-plans de l’image projetée. Avec les gazes ou guipures à jours rectangles identiques innombrables, cette rythme analyse tout à fait textile donne une structure très forte à l’image projetée sur les écrans textiles échelonnés en profondeur qui peut finalement être imprimée, éventuellement, sur papier

…La séquence entière est comme un travail des nerfs … On n’est pas loin ici, je pense, de ce qui se passe, sans que nous en ayons conscience, dans ces arrangements sous-jacents de nos nerfs qui forment nos états de conscience, aussi bien  émotions que pensées.  Ce qui est proposé  c’est sans doute un passage vers le Grand Nombre» (et peut-être le « Multiprise » ).  C’est prendre l’habitude des changements d’échelles et des espaces multiples simultanés…, en même temps prendre  conscience des présences multiples simultanées « tissées ensemble » - il s’agit sûrement de l’expression réunie de certaines des réalités du corps et de certaines des réalités de l’esprit.

Des Visages… Cohérence et intégrité de la personne  … elle est et elle n’est pas,  … elle prend une autre consistance corporelle, cohérente elle aussi, dans une structure textile, en ambiguïté d’échelle et de profondeur, qui a le pouvoir de la compléter et en la compliquant de compléter l’ensemble de l’espace figuré par le jeu de ses opacités et de ses transparences… …Rythmes analyses textiles  des Visages et des Personnes : signification généralement déconcertante même si l’image garde une grande cohérence ; pas forcément l’expression d’un  drame, seulement une certaine mise en doute de l’Identité de la personne…- Remise en cause générale de la forme par le nombre, par les innombrables modules de écrans textiles sur quoi visages et personnes avec leur espace ont été projetés. ( L’ image est projetée sur ces écrans textiles échelonnés en profondeur  (gazes ou tissus opaques) ;

Les Villas de Villers sur mer en juin - Presque toutes les villas anciennes en juin ont  leurs volets fermés mais les pelouses, les haies, les arbres sont déjà en pleine verdure et reprise de croissance, fin du printemps - tout début de l’été. Voilà pour moi le moment où les projections sur gazes et tissus opaques ont le maximum d’efficacité :  - les zones de gazes à jours réguliers, qui font irruption dans l’image de ces villas, ont des jours plus nombreux et plus réguliers qu’aucun des éléments modulaires de  la  construction, plus fins, plus déliés qu’eux,  dans un jeu  des pleins et des vides plus subtile que les fentes pourtant nombreuses et régulières, elles aussi, des persiennes fermées .   Les zones de gaze avec leurs jours en rangs rigoureux et serrés ne sont pas attristées par  l’absence des gens de la villa encore fermée en juin , ces zones-là elles sont impossibles à réduire à l’absence, elles sont habitées d’une présence, et toutes introduisent une certaine amplification-grandeur  de demi absence - demi présence, le temps ne compte pas, tout dans ce qu’on voit est à la fois le  passé et le présent.

Un charme d’ensemble  s’établit à la projection sur des écrans textiles  échelonnés en  profondeur en ordre simple, …une balance entre  les composantes des principaux écrans - morceaux ou bandes de tissus « peau », tissus  opaques d’une part, gazes ou guipures à jours orthogonaux   très structurés, très nombreux en quadrillage d’autre part…Avec   la plupart des images retenues un équilibre s’établit ,  un entre-deux très spécifique, étroitement intégrant et cohérent qui sert l’unité de l’être corps /esprit . Le rôle que les tissus jouent là, se joue physiquement et tient à leurs pouvoirs réels, concrets, objectifs. Ils interviennent dans l’entre-deux ambiances-images-écrans et ce jeu  tient autant aux rigueurs structurantes des jours réguliers des gazes ou guipures, ce jeu tient autant au nombre…, à la démultiplication en profondeur. Les différentes composantes s’unissent dans une sorte de miracle extrêmement concret, .. . ,généralement plutôt euphorisant… sans magnification esthétique ni idéalisation….

On se rapproche des Big data par le nombre

Dans le Métro  - Intervenant sur les personnes et sur des visages en gros plan, les modules répétitifs innombrables des écrans textiles sur lesquels sont projetées les images, c’est le collectif qui fait irruption dans l’individuel jusqu’à l’intime,  c’est les autres rendus présents: Ils disent,  ces modules répétitifs, « il y a de la place pour tout le monde », (comme me semblent le dire les innombrables carreaux de faïence  blanche des couloirs du métro parisien). Ces personnes purement individuelles sont alors elles-mêmes le nombre xxx

Intervenant sur les personnes et sur des visages en gros plan, les modules répétitifs innombrables des écrans textiles sur lesquels sont projetées :les images, c’est le collectif qui fait irruption dans l’individuel,  c’est les autres rendus présents….Ils disent, cela  ces modules répétitifs….

Paysages de parcs arborés - Les rythmes analyses qui  y interviennent par leur projection sur des écrans textiles établissent des extensions  vers l’illimité de ce qui est pourtant image fixe  tout à fait locale d’un lieu particulier, ce paysage arboré.  Les rythmes-analyses de paysages arborés proposent une extension qui touche à l’immense (ciel, terre, lumières et ombres …, motifs indénombrables des feuilles, sentiment d’une extension illimitée de l’espace).

Les Big data et les problèmes qu’ils nous posent ne sont pas loin

Voir l’effet «  bruine ensoleillé » (bruine-brumisateur), d’arrosage dans l’ensoleillement d’un jardin - En redoublement des feuilles innombrables, rôle des gazes à jours réguliers orthogonaux.- Les deux s’unissent dans une sorte de miracle extrêmement concret, 1- le pouvoir sur les sens de ce parc arboré, et 2 - la rigueur structurante des guipures à jours orthogonaux réguliers, sur lesquels l’image est projetée, C’est le nombre, la démultiplication en profondeur. Un charme partout se répand que l’on peut appeler « Poétisation »… …Ces différents effets sont liés au jeu des jours innombrables des gazes ou guipures qui établissent des correspondances rythmiques et des cohérences avec ce qu’il peut y avoir de modules en séries et de multiples, ici les feuilles des arbres , dans l’image de départ….

A rapprocher des problèmes  que nous posent les Big data et la façon dont ils sont traités par la Silicon Valley

C’est presque le niveau de réalité d’un mouvement musical, le niveau rythmique abstrait/concret de la musique.

Jardin arboré et constructions complexes - …les jours innombrables de la guipure- écran amènent dans les rigidités du monde de la construction l’équivalent des charmes d’un grand bouquet de feuillage tournoyant agité par le vent . En surmultiplication les charmes des feuillages mouvants se mêlent-ils à l’ordre de la construction ? L’inverse c’est l’effet  d‘un quadrillage en grille sur un immense feuillage. Des deux forces, laquelle l’emporte ?Il y a surmultiplication plutôt qu’ interférences intégrante. Quels rôles le juste choix des images projetées et le juste choix de l’échelle des jours du quadrillage conservent-ils ? En surmultiplication… ?

La musique de J.S Bach n’est jamais bien loin …

Dans toutes les rythmes analyses sur écrans textiles (RAT), c’est un autre espace, une autre respiration qui sont créés, qui tiennent au jeu que j’ai maintes fois signalé d’une ambiguïté d’échelles, de plusieurs échelles proposées simultanément avec insistance à la perception .xxx

Avec les façades d’immeubles parisiens de la rue Monge - c’est la limite entre l’intérieur des appartements et l’extérieur, la rue sur laquelle donnent ces façades, c’est la limite qui est franchie, entre le dehors et les profondeurs de l’intimité.

Ce que j’observais déjà en 1994 sur  mes premières projections sur écrans textiles  (c’était bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er camescope DV seulement en 2001)…je cite : «… à partir de diapositives - images fixes… j’ ai du tridimensionnel   bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures tendus en écrans de projection, c’ést « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée … »…

Le jeu de l’ombre et de la lumière n’a plus ici aucun rapport avec la pratique du clair-obscur sur la toile… Il intervient en rapport avec les jours des guipures, avec aussi le jeu des ombres portées valant dédoublement, en avant et recul,   pour donner une extension et un approfondissement de l’espace. On avait une Rythme-Analyse-Textile élevée à la 3D dix ans avant la lettre. C’est l’interférence des plans qui est mise en jeu par les écrans textiles, à l’intérieur de l’image projetée sur eux.   Il en résulte  qu’à ce jeu, il n’est plus question  non plus de la perspective …

Les images, les formes  soumises à rythmes-analyses-textiles (RAT) ont l’évidente propriété  de pouvoir se relier les unes aux autres en parfaite continuité , images et formes - pour donner les ambiances différenciées qui les environnent, toutes soumises au même traitement par le nombre, par les innombrables jours des guipures-écrans(RAT). C’est une aptitude à l’extension qu’elles ont alors en commun avec le tissu, avec le champ tissé tout fait de comptes de fils et de nombres dans la continuité la plus assurée.

Les Big data  sont proches… et leur traitement…pour  ciblage….

C’était déjà écrit dès 1983 dans le Langage du Tissu, p.389 dans les termes suivants :…… «…à condition donc que du Tissu chacun de ses éléments se définisse par ses contiguïtés ou mitoyennetés avec d’autres, pris en ensemble selon des partitions numériques ou géométriques simples… et qu’il se maintienne en situation « interface » en dépit de tout lieu propre ou de toute qualité propre…. Tout pourrait se résumer dans le nombre et les rythmes, dans les rapports de modulation structurelle avec l’espace concret que les tissus et leurs motifs ménagent et savent entretenir avec lui … »   .

Façade arrière de la Villa Les algues à Villers s/mer - Images projetées sur écrans textiles - guipures à jours réguliers et bandes de tissu opaque. La villa a grande allure, son architecture « normande » sophistiquée multiplie les matériaux mis en œuvre - plutôt clairs - pas de volets fermés - la villa est en service,  tout est en place …Pourtant  le Nombre -, celui des innombrables jours réguliers de la guipure - est surtout remarquableComme un supplément, un luxe…,  C’est la très haute  grande porte vitrée d’accès à l’intérieur qui se projette dessus  avec ses fonds sombres ,… alors ses vastes vitres cessent d’être aveugles, solitaires, cessent  de ne rien nous dire sur cet intérieur dans leur attente problématique,…elles s’animent d ’une réserve de présences multiples inspirant toute la considération qu’on consentirait là : «  -… si le prince y est et sa cour… » . Pourtant, c’est toujours l’absence dans la rue déserte ….. sentiment partagé entre les deux : présence/absence,,, C’est tout de même un coup de théâtre, cette projection d’ un grand portail de villa sur les jours réguliers innombrables d’une guipure tendue !!!…

18/10/2011 - Avec les gazes ou guipures à jours rectangles identiques innombrables, intervenant en ^position absolument frontale, cette rythme-analyse tout à fait textile donne une structure très forte,  implacable, à l’image projetée sur les écrans textiles échelonnés en profondeur,..une image qui peut finalement être imprimée, éventuellement, sur papier ….

Avec les personnes, les Gens du métro à nouveau, les visages, vus de près, même chose,  mais grosse différence pour le rôle des ombres portées par les tissus opaques épinglés sur les guipures des écrans ou  pendants en avant de celles-ci en bandes plus ou moins larges .  Elles, ces bandes de tissu,  interviennent comme des compléments insolites au voisinage des personnes…et rejoignent les pouvoirs d’approfondissement des noirs …,  elles aussi de façon surprenante. Elles résistent au nombre même dans les images de ces personnes bien définies et bien situées dans l’espace,. Pour les Gens du métro, les innombrables carreaux de faïence au long des couloirs sont, il est vrai, eux aussi le nombre (comme en d’autres lieux tous les éléments modulaires) et - je le redis - nous assurent qu’il y a là de la place pour tout le monde….

20/10/2011 - Mes images sous RAT vont avec l’intérêt que je porte aux changements d’échelles (qui vont au nombre nécessairement) .Mes images sous RAT vont avec mon goût pour le pouvoir des ambiances et avec les rapports d’extension à l’espace que celles-ci offrent toujours. Ici, dans les deux cas évoqués,  je me retrouve très proche des pouvoirs d’extension dans l’espace et de changements d’échelle que peut  si aisément produire le tissage . …

Ici c’est en marche à la rencontre « des problèmes  Big data »……

Avec ces  mages sous RAT je suis à une limite entre mes moyens d’expression entièrement appropriés personnellement (y compris appareils de prise de vue et projecteur) et ces moyens beaucoup plus technologiques  qui me rendent dépendant de Microsoft…et  me font égal à tous et pas tellement différent, égal au moins à tous ceux qui pratiquent ces moyens technologiques (et eux à moi). Le maniement d’une boite à couleurs plaçait ses praticiens à des différences de niveaux  tellement plus grandes par rapport au public…

8/10/2015

Un film deJames Bond : “Fall Sky” - comparaison  avec mes RAT

Il y a de troublantes ressemblances - multi transparences dans les cadres quadrangulés des architectures  et passages sur des parcours modernes.- vitrages , répétitivité, ombres et lumières, opacités et transparences…

Mais tout ça n’est jamais stabilisé et persistant  ni expression impliquant,  simultanéité et vitesse intégrées, une mise en ordre … C’est toute la différence .Les RAT c’est une autre lecture du réel qui est proposée à la perception  … et non pas seulement  habituer la vision à des sensations excessives …Dans le film « James Bond Il n’y a pas « le nombre » explicitement …Ni le jeu simultané à différentes échelles… Les enjeux ne sont pas du tout les mêmes … mes RAT proposent des éléments d’apprentissage d’une autre vision …                                                                    

ex     11

Pour un utile Examen rétrospectif

Ce que j’observais déjà en 1994 sur  mes premières projections sur écrans textiles  (c’était bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er camescope DV seulement en 2001)…je cite : «… à partir de diapositives - images fixes… j’ avais du tridimensionnel   bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures tendus en écrans de projection, c’ést « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée.

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C’était déjà écrit dès 1983 dans le Langage du Tissu, p.389 dans les termes suivants :…… «…à condition donc que du Tissu chacun de ses éléments se définisse par ses contiguïtés ou mitoyennetés avec d’autres, pris en ensemble selon des partitions numériques ou géométriques simples… et qu’il se maintienne en situation « interface » en dépit de tout lieu propre ou de toute qualité propre…. Tout pourrait se résumer dans le nombre et les rythmes, dans les rapports de modulation structurelle avec l’espace concret que les tissus et leurs motifs ménagent et savent entretenir avec lui … »   .

20/10/2011 - Mes images sous RAT vont avec l’intérêt que je porte depuis très longtemps aux changements d’échelles (qui vont au nombre nécessairement) .Mes images sous RAT vont avec mon goût pour le pouvoir des ambiances et avec les rapports d’extension à l’espace que celles-ci offrent toujours. Ici, dans les deux cas évoqués,  je me retrouve très proche des pouvoirs d’extension dans l’espace et de changements d’échelle que peut  si aisément produire le tissage . …

Ici c’est en marche à la rencontre « des problèmes  Big data »……

Avec ces  mages sous RAT je suis à une limite entre mes moyens d’expression entièrement appropriés personnellement (y compris appareils de prise de vue et projecteur) et ces moyens beaucoup plus technologiques  qui me rendent dépendant de Microsoft…et  me font égal à tous et pas tellement différent, égal au moins à tous ceux qui pratiquent ces moyens technologiques (et eux à moi). Le maniement d’une boite à couleurs plaçait ses praticiens à des différences de niveaux  tellement plus grandes pat rapport au pubic….

Sauf qu’avec les écrans textiles je  tendais  la main à l’avance sans le savoir au Grand Nombre et au traitement des Big data. Dans ces projections c’est la disposition, les premières fois choisie assez au hasard, des bandes de tissu opaque épinglées sur la guipure à jours réguliers qui ressemble le plus à l’émergence de modèles à partir des Big data et du traitement informatique des  données « du grand nombre » . A l’épreuve de la projection des visages des personnes telle disposition des composantes d’écran, peut ^être retenue comme modèle donnant le maximum de surprise aléatoire dans l’expression des visages ainsi recomposés ; on peut y lire ce qui exprime la personne , jusqu’à  l’extrême : le non quantifiable de qui elle est  en composition en étroite intégration  avec le quantifiable de ses  émotions .  Certes là rien ne résulte d’opérations informatiques, aucun algorithme n’est programmé… .

Et un » modèle  émergent » du même genre donne  à partir d’images de jardins et villas aux  volets clos….des résultats également expressifs hautement surprenants de recomposition différenciée  et approfondie de l’espace et de tous  les composants de ces images. Mais évidemment pas de vents tournoyant agitant les feuillages,…seulement la mobilité de qui  regarde ……………………………………………………….

Note du 01 /10 /2015  -  Passage des fonds tramés  aux RAT  ( v.11 » RAT et EMM)

Cela s’est fait dans mon travail aussi bien en passant  par des fonds tramés peints au pistolet sur papier ou sur toile à travers des canevas, de fins grillages…,, éventuellement en trompe l’œil ou à travers « des ombrières » , ou  des volumes en fins tissus de fils métalliques ( cuivre ou acier recuit)…pour aboutir aux RAT, ces représentations obtenues par projections lumineuses sur des écrans textiles échelonnés en profondeur… C’est-à-dire  en décollant du plan pour gagner et conquérir cet espace nouveau reconstruit qui écarte la perspective et repose sur le nombre et les différences entre  opacités et transparence de ces écrans textiles : bien des entre-deux, Comme déjà le faisaient mes œuvres thermo-imprimées sur voiles et tissus…

A partir de diapositives/images fixes (mais visiteur/ regard mouvement)  . Je vois que c’était déjà « du tridimensionnel » bien avant la 3 D numérique de l’ordinateur. Le résultat par les jours innombrables de gazes ou guipures écrans c’est « le nombre et même le nombre textile » dans l’image projetée  bien avant que je n’ai eu accès à des images numérisées (1er camescope DV seulement en 2001).

3 - EMM

Cela peut compter autant que les RAT dans l’approche du traitement des Big data

Sur un Embellissement Magico-Mathématique

Pourquoi une ombrière, canevas textile sombre à jours clairs réguliers, devant un visage même très quelconque, ou une guipure claire à jours orthogonaux simples et réguliers tendue devant la vision d’une cuisine claire même d’un médiocre intérêt, pourquoi cela fait-il un pareil effet

“d’embellissement” ? L’explication par les pouvoirs d’un tracé régulateur ne suffit pas . Il faut ajouter certainement le fait qu’ainsi les différents volumes et l’espace (3D) vus à travers ombrière ou guipure sont magiquement et mathématiquement rapportés à la surface de celle-ci dans une étroite et étonnante intégration qui cependant laisse percevoir distinctement et simultanément et ces volumes et cette surface, et l’arrière-plan et l’avant-plan :”tout en un”, ça colle . C’est qu’un trait d’union rare fonctionne là où nos perceptions - d’une surface d’une part et d’un volume différencié, d’autre part - retiennent habituellement une distance, un écart, une incompatibilité, précisément sans trait d’union possible entre les deux . Ce trait d’union magico-mathématiqe qui fonctionne là et l’embellissement qui en résulte, cela a de quoi faire réfléchir sur certaines bases de l’harmonie (de l’esthétique ?) évoquée par les mathématiciens dans l’article cité plus haut . C’est plus qu’une mise en ordre qui résorberait la relative insignifiance des réalités ordinaires . Ce n’est pas loin de ce qui est signalé plus loin en annexe à propos des fractals, sur le passage de la courbe à la surface, laquelle courbe ne peut mathématiquement pas franchir la limite atteinte à un moment donné dans sa progression . Quelque chose d’irremplaçable intervient au contraire dans cet effet d’embellissement qui est bien un franchissement, cela tient aux croisures des fils et à leur matière-structure physique très concrète, à la fois surface et volume, s’établissant dans l’espace. Et l’ensemble, qui est bien un “tissu”, que franchit la vue, est autrement convaincant qu’un simple tracé graphique sur un support plan transparent qui s’interposerait dans la vision comme une limiteet resterait un plan séparateur .

4 - RAT, EMM …et BIg data…

Je suis convaincu qu’une étude convergente des deux EMM et RAT pourrait être prometteuse…. pourquoi ?  Je retiens d’abord qu’il y a un point commun entre les deux, c’est l’introduction du nombre, les innombrables jours des gazes sur quoi sont projetées les images dans mes RAT et les jours  très nombreux et réguliers de la guipure dans le cas des EMM . Introduction du nombre par des modules rectangulaires hyper régularisés qui jouent comme l’entrelacement des fils de toute matière textiles, avec eux légers reliefs et sensations tactiles éventuellement au moins pour la guipure de la cuisine

Mais il y a découplage entre les deux dans la façon dont chacun joue sur un tridimensionnel différent : pour le EMM le tridimensionnel c’est le rapport surface volume, dans les RAT c’est l’approfondissement de l’espace et le dédoublement entre opaque et transparence.  Mais l’un et l’autre jouent sur l’effet de réseau et c’est ce qui les rend frères, les rapprochant tous les deux des enjeux  des modèles émergents du Grand nombre et du traitement des Big datas.  C’était à préciser et c’est là où je veux en venir . Autrement dit, je pense que les deux exemples près de nous et surtout celui du glissement magico-mathématiques, ça indique des tendances, une attirance de même sens que ce qui concerne à une tout autre échelle avec une tout autre ampleur le traitement des Big data. C’est bien au niveau des réseaux que la ressemblance et la parenté s’établissent entre les deux champs, les Big  data d’une part et les EMM ou les RAT de l’autre : au niveau réseau et nombre

—-Mais il y a des points d’incertitude. Les RAT ont besoin de la profondeur, les EMM tendent à disperser la profondeur en l’aplatissant, entre deux plans. Les « modèles émergents du Grand nombre de données » quant à eux reposent sur des réseaux de connexions dont les grandeurs de relations - les dimensions entre les nœuds du réseau- n‘ont pas tellement à  être mesurées, la mesure de ces espacements  n’a pas tellement à être pris en compte ; on est donc loin des exigences spatiales des deux cas RAT et EMM parce que sur le réseau des Big data toute distance est franchie à la vitesse de l’électricité, ne compte donc pas, ou plutôt toutes ces connexions  sont électriques, - on est très près des principes de la topologie

Du côté EMM la séparation entre guipure et arrière-plan a-t-elle à compter, est-elle infranchissable ? -Oui apparemment. Et pour les RAT les approfondissements d’espace sont également incontestable sans qu’on puisse se les expliquer exactement. .Dans les RAT les approfondissements sont de nature optique et textile.

Dans les embellissements magico-mathématiques EMM la séparation est et  n’est pas, c’est là qu’est le mystère. Pour « les modèles émergents du grand nombre de données (bIg data)» en revanche aucune distance n’est infranchissable ; aucune séparation n’est inévitable. Seul compte l’ordre des priorités. que les programmes et l’exécution des algorithmes déterminent

Pour les «  modèles émergents » du traitement des Big data, du grand nombre des Données » si aucune des distances n’est vraiment à prendre en compte et n’est donc pas infranchissable, si aucune séparation n’est inévitable - et là encore on est tout près de la topologie - la place du mystère va se retrouver là,    En ce qui concerne les modèles émergents, à la différence des deux cas qui nous intéressent de près, cette émergence  des modèles à partir du grands nombres des données relève d’opérations logiques semblables à celle de l’ordinateur dont est capable l’ordinateur . Alors que dans EMM et dans les RAT rien de décisif ne relève de la logique, tout est laissé à la sensibilité et donc au mystère. C’est bien ce qui est à l’origine de la nature déroutante, surprenante de l’approfondissement de l’espace dans les RAT et dans le mystère quasi magique dans les EMM

Dernières remarques - A propos des Big data et des modèles émergents il est  centralement question  de changements d’ordre de grandeur depuis cet innombrable des données jusqu’aux simples groupes, aux relations entre les individus et …aux individus. En ce qui concerne les EMM comme les RAT il est bien plus question de choisir avec la plus grande justesse les rapports d’échelle,.et bien plus question du choix de l’image…quelle image est bonne pour ces jeu x-là ? Une erreur dans ces choix met à terre et les miracles et la surprise déroutante. Il n’y a plus rien de magique ni capable de créer la surprise.

 

Chapitre 13                                            *************

…. RAT - EMM - Big Data  - Tissu….. Feuillages Tournoyants

                          Etat de la question

               Prospective  d’une convergence

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Entre les Quatre termes du titre - Traits communs…Traits d’union  ou non ?

Nombre

Réseaux

Rapport à l’espace

Rapport aux changements d’échelles

Rapport aux probabilités et à l’aléatoire - Rapport  à l’Informatique décisionnelle ou à l’informatique probabiliste et statistique

Rapport à  la vitesse et à l’électricité

Modèles émergents du Big data  et Modèles de la Mode - « L’air du temps », - « ce qui est dans l’air »  ?

Les Nouveaux motifs           (v. en 7 « les Big data et la Mode »)

Le Tissu  offre un passage  par l’entre-deux - entre-deux qu’il est lui-même

Ex. Autour de ce qu’on connaît bien dans le tissages des modifications structurelles qui peuvent être à l’œuvre, et d”autre part  autour de ce que révèle le relevé des règles probabilistes à l’œuvre dans le traitement informatique des Big data., …peut-on rapprocher les variations d’armures en tissage de ces différenciations des données dans les Big data auxquelles ont affaire les programmes de traitement ? - Oui mais seulement pour les différenciations auxquelles a affaire l’ informatique décisionnelle. Rien d’aléatoire ni de probabiliste dans les tissages. .La ressemblance se retrouverait, c’est curieux à penser, si on imaginait que le sens de la marche s’inversait et si des changements d’armures au tissage étaient programmés suivant des règles de l’informatique  probabiliste. !.. . Avec les « nouveaux motifs » , - il s’agit seulement des ‘imprimés sans répétitivité ni ordonnancements décisionnels qui intègrent le Grand Nombre sous la forme d’un certain désordre, d’un entassement et presque d’une saturation chaotique - ,   on n’est pas loin de ce genre d’inversion de sens  de la marche  mais qui implique que se  ressemblent dans leurs qualités et possibilités la CAO pour le tissage et la CAO pour l’impression ; ;…avec le numérique la conversion n’est pas impensable  ….. En concluant que l’impression semblerait marcher avant le tissage,…ce qui est peut-être le cas ?      

MAIS MÊME SI LES R.A.T.

Une question à se poser - Avez-vous déjà eu l’impression de rencontrer en chair et en os « un Modèle émergent du Grand nombre » ? Avait-il complète figure ou seulement des lambeaux de visage, - le reste se trouvant disséminé, réparti, dans le grand nombre des jours réguliers   d’une guipure sur laquelle il est projeté.

Même si les R.A.T apportent de nouvelles habitudes visuelles qui rapprochent le regard du traitement des Big data, il n’y a pas de trait d’union ni de passerelle établie qui puisse être franchie entre les deux

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Changement de civilisation

07/09/ 2015        Crise et changement de civilisation

Il se pourrait  que tout ce qui m’a guidé, attiré dans mon travail (depuis au moins 1959…1970) , ce soit le passage d’une civilisation en crise et révolue, à de nouvelles bases « d’options de civilisation» et de cohérence: - habitude des changements d’échelles ,- grands nombres… » ….tandis que les trois options de base antérieures - 1 …2….3(1) qui impliquaient des contradictions  jusqu’ au bout (hier) irréductibles -, ces 3 contradictions sont en passe d’être résolues, dans des épisodes de lutte portés au rouge (1).  On pense déjà à autre chose …….

(1)  C’est-à-dire les options de civilisation  jusqu’ici nécessairement prioritaires mais aujourd’hui en passe d’être révolues : - 1 -  corps et esprit ne faisant qu’un ; opposition à tout dualisme philosophique ;- 2 - égalité  entre Femmes et hommes affirmée et réalisée, , y compris l’un par l’autre;- 3 - étroite association et équilibre de l’individuel et du collectif, possible épanouissement  ensemble de l’un ,et de l’autre..

- Un trait majeur du changement de civilisation en cours au moins en Occident : c’est moins le recul de la raison qui migre vers les fonctionnements propres à la technologie, c’est bien plus l’effacement du sujet devant les algorithmes qui traitent le Grand Nombre que sont en train de dominer quelques Ego(s) en discordance d’échelle par rapport aux individus comme par rapport au Grand Nombre , sans repères anciens ni scrupules humanistes anciens, et dont les objets sont justement les sujets  ciblés et défaits; - tandis que peuvent mener au drame d’une conflagration les rapports de force géopolitiques portés        au rouge sans aucun régulateur.

Crise  …        > Feuillages tournoyants ….. Recherche des nouveaux modèles émergents   -   Penser aussi au « temps du Rêve » des Aborigènes d’Australie !!!                                                                                    

 

Primat des technologies numériques

Non plus tellement les mots - plutôt les nombres ; fin des entités verbales vaines et formelles. Comment a-t-on pu en venir,  par exemple, à  transformer des mots - liberté, égalité ,  fraternité -longtemps pleins de sens, en grues métaphysiques ?

Convergence entre Big data et réseaux sociaux - les deux  apparemment à l’avantage de l’Economie et de la Finance .-…  et Nouvelles formes de communication

Recul de l’individualisme - avec des initiatives et des identités faiblement personnelles mais davantage participatives

Entre partage et injonction

Les 3 bases anciennes ne comptent plus parmi les options de civilisation prioritaires (1,2 ,3) (1)

(1)  C’est-à-dire les options de civilisation  jusqu’ici nécessairement prioritaires mais aujourd’hui en passe d’être révolues : - 1 -  corps et esprit ne faisant qu’un ; opposition à tout dualisme philosophique ;- 2 - égalité  entre Femmes et hommes affirmée et réalisée, , y compris l’un par l’autre;- 3 - étroite association et équilibre de l’individuel et du collectif, possible épanouissement  ensemble de l’un ,et de l’autre..

Compromis difficile à trouver au niveau programmation, codage et demandes de la masse des internautes  - entre les réseaux sociaux et les majors des technologies numériques

Géopolitique et politique modifiées par l’intervention de celles-ci

Recul de la raison qui se replie dans l’innovation technologique

De nouveaux cultes ? La Culture réévaluée?  (comme la Personne)

Habitude des changements d’échelles ; - ex.- de l’échelle de chaque individu à l’échelle planétaire…,, de l’échelle humaine à l’échelle  cosmique …

Définition de la force vitale sans dualisme - énergie mentale et nouvelle habilitation de l’énergie sexuelle, les deux   étroitement intégrées

Mœurs nouvelles -

Nouveau rapport à la nature  - redéfinition de la nature

Des ouvertures inimaginables  sont possibles, déjà en route

Mais  pour l’instant on doit surtout vivre beaucoup trop de »hors contrôle », en particulier tout ce qui relève des automatismes dans l’exécution des algorithmes ; - à la place de la rigueur de « la logique verbale » … qui régnait jusqu’ici, appliquée par le « je » , le sujet, aujourd’hui bien souvent dessaisi…

Et il n’est pas dit qu’on puisse se retrouver à volonté à « l’échelle humaine » quand le traitement des BIg Data ou du Grand nombre est à l’œuvre et fait son effet. On se rappellera que Le Nombre menace toujours la forme parce qu’ il est virtuellement sans limite et se prête à toutes es échelles ; cependant les formes organiques sont capables de résister, elles gardent quelque part la mémoire d’elles-mêmes et restent persévérantes à leur propre échelle et pas autrement.

                                     

                                     AU  TERME

 

L’Impression générale que peuvent laisser ces Notes, ce Cahier VIII dans son ensemble, est peut-être que je souhaiterais « un retour à  l’état d’avant » . - Non pas du tout ! - 1,  j’ai trop le sens de l’évolution, donc de celle qui est en route avec les technologies numériques,  je l’admets telle qu’elle se produit ; - 2  j’ai dès maintenant une  certaine sympathie pour les formes nouvelles qui s’annoncent de la vie humaine et des relations entre les êtres ; même si les ‘efforts d’adaptation qu’elles réclament peuvent dépasser les capacités d’adaptation dont je dispose personnellement ! Vie humaine et nouvelles relations entre les êtres peut-être assez faiblement personnelles mais sans les excès du repli réflexif que nous connaissions ; adaptables aux grands écarts et aux grands changements, évoluant dans «  le courant principal » que tout le monde suit sans autrement se poser de questions, On dit «Intuitivement »…, …

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Sur les rapports entre développements  des réseaux et traitements du Big data, il ne peut avoir jusqu’ici d’aboutissement …, parce que cette recherche elle ne peut pas aboutir pour l’instant. Il n’y a pas de volonté de convergence  à égalité de la part des majors de l’informatique  ni de la masse des internautes. On n’arrive pas à croire que ces majors cessent un jour de considérer ceux-ci comme des cibles en termes de rendement financier. L’espoir  est beaucoup mieux fondé quand on se tourne du côté de la Recherche scientifique, par exemple du côté des chercheurs  du programme Protéome ; même si il est également question de cibles, c’est tout autre chose …. celles-ci  sont les milliards de cellules des organismes vivants ; l’objectif de ce traitement du Grand nombre est le progrès de la biologie, ( v.  chap.  ) avec un incroyable changement d’échelle ….

Mais une chose est certaine dès maintenant : nous sommes en train de changer de civilisation. …

 

 

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Une Figure d’intercession

De la Grèce du Vé siècle, de sa statuaire, il est juste de dire qu’elle savait donner de l’esprit au corps et du corps à l’esprit, c’était le meilleur. D’aujourd’hui  le meilleur ce serait que s’expriment, en plus du reste. par les visages  et les corps l’intelligence du sexe  et le sexe de l’ intelligence

Ainsi en est-il de ce visage au pouvoir étrange -  photo jusqu’à mi-corps d’une jeune actrice américaine qui a fait la couverture de ELLE en décembre 2015 . Sur les 6 photos d’elle dans le magazine,  seule cette photo de la couverture a ce pouvoir; les autres aux pages intérieures ne disent pratiquement rien, elles sont des figures ou présences qui ne restent pas… Elle, l’actrice de la photo, elle peut être prise pour son visage étrange  comme une figure d’intercession  ou aussi bien sans doute comme «un modèle émergent « du Grand Nombre » selon un  algorithme rare.  J’y reviendrai .

Pas croyable,  elle est américaine, cette actrice qui prendrait facilement la valeur d’un mythe !

….Mais quel visage ? - …tout en transformation et cependant étonnamment précis - comme s’il s’était fait juste pour la meilleure mise au point des meilleurs photographes, par les meilleurs appareils de prise de vue….  dans son ensemble et dans tous  ses détails …joues, coiffure , teint,  regard et moue…dure et tendre …prenante donnante  … D’où est-elle, cette jeune Américaine ? D’où est-elle avec ce visage ?…- Kentucky, un Etat du Middle West, Amérique profonde; - ses parents, sa mère tenait un terrain  de sports ,- son père avait eu une entreprise de bâtiment … de la classe moyenne … Courant principal donc…

Mais , star, comment est-elle de cette classe moyenne du middle West USA ?…

Ce visage,  on le sent bien  capable d’avoir effet au-delà des diktats de la mode et sans modèle, étant son propre modèle … On pourrait prendre l’effet instantané de ce visage pour à peine menaçant, plutôt bénéfique ; … presque l’expression d’une figure mythique (Athéna, Artémis jeune ? …ou même la Vierge bientôt mère …?) … ; - pas loin, à faible distance, la poésie fonctionne sans doute sur des bases analogues … ; et, comme cette figure d’intercession, pareillement la langue avec laquelle on reste bien sûr dans le Courant principal … - Pas croyable,  elle est  américaine !

.Ce Visage est comme un résultat  général, il vaut un Modèle émergent « du Grand nombre », par le traitement  informatique des Big data par un algorithme d’optimisation, ou comme résultat d’un auto-traitement par l’originale elle-même, les deux très proches l’un de l’autre … Photo unique, de la même, les autres photos ne donnent rien , je l’ai dit … Figure d’intercession pour une présence  une figure à effets multiples de surprise en constantes et insensibles transformations, - une figure jamais complètement arrêtée… donnant plusieurs impressions à la fois… individuelle jusqu’au plus intime et en même temps de sensibilité  commune …Dociles , multiples ces formes changeantes??

Tout comme les pouvoirs du tissu. Mais pas plus dociles  que ceux-ci.

Comme les grands bouquets de feuillages tournoyants agités par le vent, dont il a été question…. (v. chap. 1)

En corps 16